"Nous recevons une avalanche d'appels et de pressions de partisans (du MDC), dans tout le pays, notamment dans les campagnes, pour ne pas accepter de participer à cette mascarade", a déclaré à Reuters le porte-parole du MDC, Nelson Chamisa, ajoutant que le parti prendrait sa décision lundi.
Certains pays d'Afrique comme la Tanzanie, mais aussi les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ont dit ne pas croire que le second tour puisse être libre et équitable, en raison des violences croissantes imputées par l'opposition au président Robert Mugabe.
Le MDC affirme qu'au moins 70 de ses partisans ont été tués dans ces violences électorales depuis que Mugabe, qui brigue à 84 ans un nouveau mandat, a terminé second du premier tour, le 29 mars, derrière Tsvangirai.
Mugabe, de son côté, tient l'opposition pour responsable des violences et menace de faire arrêter Morgan Tsvangirai, lequel a d'ores et déjà été interpellé brièvement, à cinq reprises, ces deux dernières semaines.
Tendai Biti, secrétaire général du MDC, est quant à lui derrière les barreaux pour trahison, accusation qui pourrait lui valoir la peine capitale s'il est reconnu coupable. Un tribunal de Harare a décidé vendredi de la maintenir en détention jusqu'au 7 juillet.
"Je suis d'avis qu'il existe des soupçons suffisamment fondés pour penser que l'accusé a commis les délits mentionnés. Par conséquent, la demande (de remise en liberté) est rejetée", a déclaré le magistrat Mishrod Guvamombe.
LA TROÏKA DUBITATIVE
A Bruxelles, les dirigeants de l'UE réunis en Conseil européen devraient, au vu du projet de communiqué final, menacer le Zimbabwe de nouvelles sanctions. Pour l'heure, l'UE impose un embargo sur les armes, ainsi qu'une interdiction de visas et un gel des avoirs pour les hauts responsables du Zimbabwe.
"Le Conseil européen réaffirme qu'il est prêt à prendre de nouvelles mesures contre les responsables des violences", lit-on dans le projet de communiqué.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui regroupe 14 pays de la région dont le Zimbabwe, a prévu d'envoyer 380 observateurs sur le terrain pour superviser le déroulement du second tour.
Une troïka de ministres des Affaires étrangères de pays de la SADC, dont la Tanzanie qui préside l'Union africaine (UA), a déclaré jeudi douter que le second tour puisse se dérouler librement, cela après avoir pris connaissance de rapports d'observateurs déjà sur place.
Le président sud-africain Thabo Mbeki, mandaté par la SADC pour assurer une médiation entre le pouvoir et l'opposition, s'est rendu mercredi au Zimbabwe pour discuter de la crise, séparément, avec Tsvangirai et Mugabe.
Chamisa a démenti à ce propos des informations parues dans la presse selon lesquelles Mbeki a demandé l'annulation de la présidentielle, au profit de la formation d'un gouvernement d'union nationale.
"Le président Mbeki n'a pas soulevé cette question. Nous avons soulevé la question des violences électorales", a dit Chamisa en refusant de donner davantage de précisions sur la
Source: yahoo news
Certains pays d'Afrique comme la Tanzanie, mais aussi les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ont dit ne pas croire que le second tour puisse être libre et équitable, en raison des violences croissantes imputées par l'opposition au président Robert Mugabe.
Le MDC affirme qu'au moins 70 de ses partisans ont été tués dans ces violences électorales depuis que Mugabe, qui brigue à 84 ans un nouveau mandat, a terminé second du premier tour, le 29 mars, derrière Tsvangirai.
Mugabe, de son côté, tient l'opposition pour responsable des violences et menace de faire arrêter Morgan Tsvangirai, lequel a d'ores et déjà été interpellé brièvement, à cinq reprises, ces deux dernières semaines.
Tendai Biti, secrétaire général du MDC, est quant à lui derrière les barreaux pour trahison, accusation qui pourrait lui valoir la peine capitale s'il est reconnu coupable. Un tribunal de Harare a décidé vendredi de la maintenir en détention jusqu'au 7 juillet.
"Je suis d'avis qu'il existe des soupçons suffisamment fondés pour penser que l'accusé a commis les délits mentionnés. Par conséquent, la demande (de remise en liberté) est rejetée", a déclaré le magistrat Mishrod Guvamombe.
LA TROÏKA DUBITATIVE
A Bruxelles, les dirigeants de l'UE réunis en Conseil européen devraient, au vu du projet de communiqué final, menacer le Zimbabwe de nouvelles sanctions. Pour l'heure, l'UE impose un embargo sur les armes, ainsi qu'une interdiction de visas et un gel des avoirs pour les hauts responsables du Zimbabwe.
"Le Conseil européen réaffirme qu'il est prêt à prendre de nouvelles mesures contre les responsables des violences", lit-on dans le projet de communiqué.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui regroupe 14 pays de la région dont le Zimbabwe, a prévu d'envoyer 380 observateurs sur le terrain pour superviser le déroulement du second tour.
Une troïka de ministres des Affaires étrangères de pays de la SADC, dont la Tanzanie qui préside l'Union africaine (UA), a déclaré jeudi douter que le second tour puisse se dérouler librement, cela après avoir pris connaissance de rapports d'observateurs déjà sur place.
Le président sud-africain Thabo Mbeki, mandaté par la SADC pour assurer une médiation entre le pouvoir et l'opposition, s'est rendu mercredi au Zimbabwe pour discuter de la crise, séparément, avec Tsvangirai et Mugabe.
Chamisa a démenti à ce propos des informations parues dans la presse selon lesquelles Mbeki a demandé l'annulation de la présidentielle, au profit de la formation d'un gouvernement d'union nationale.
"Le président Mbeki n'a pas soulevé cette question. Nous avons soulevé la question des violences électorales", a dit Chamisa en refusant de donner davantage de précisions sur la
Source: yahoo news
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises