Les Etats-Unis ont indiqué que leur ambassade avait été la "cible potentielle" de cette attaque, alors qu'une source policière yéménite l'a qualifiée de "purement criminelle".
Le président du Yémen Ali Abdallah Saleh, qui a rendu visite aux blessés à l'hôpital, a promis une récompense financière pour toute information menant à la capture des responsables de "cet acte terroriste criminel qui est contraire aux principes de l'islam et vise des innocents", selon l'agence de presse Saba.
Outre les deux morts, quatre policiers en faction devant l'école et une quinzaine d'élèves ont été blessés dans l'attaque, a ajouté à l'AFP la source policière, précisant que certains blessés étaient "dans un état grave".
Le quartier a ensuite été bouclé par la police.
"C'est un incident purement criminel", a souligné la même source qui, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a laissé entendre que l'attaque n'avait aucun rapport avec l'ambassade des Etats-Unis, distante de quelque 500 mètres de l'école.
Selon des habitants du quartier, la directrice de l'école attaquée "avait des problèmes personnels (...) avec certains individus", ce qui a justifié le déploiement de policiers autour de l'école. Il y a une semaine, elle avait "été poignardée" par un inconnu, a indiqué à l'AFP un témoin.
A Washington, le porte-parole adjoint du département d'Etat Tom Casey a affirmé "que l'on peut affirmer de manière quasi certaine que l'ambassade était au moins une cible potentielle sinon la cible" de l'attaque.
"Même si bien sûr une enquête sera nécessaire, je pense que l'idée générale c'est que ces engins ont été tirés en direction de l'ambassade", a-t-il dit. "Des individus inconnus" ont procédé à trois tirs de mortier dans les alentours de l'ambassade qui n'a pas été touchée, selon lui.
Après l'attaque, l'ambassade a été fermée, a-t-il dit.
Une série d'attentats visant des Occidentaux, dont de nombreux touristes, a frappé depuis 200 le Yémen où par ailleurs la population, à structure tribale, est fortement armée.
Le plus meurtrier remonte à octobre 2000, quand 17 militaires américains avaient été tués et 38 blessés dans un attentat suicide contre le destroyer USS Cole dans le port d'Aden (sud). L'attentat avait été revendiqué par le réseau extrémiste Al-Qaïda.
En décembre 2002, trois médecins américains avaient été tués et un quatrième grièvement blessé dans une attaque armée menée par un extrémiste islamiste contre un hôpital baptiste à Jibla, 170 km au sud de Sanaa.
En mars 2003, un Américain, un Canadien et un Yéménite avaient été tués par balles et un second Canadien blessé, à l'est de Sanaa, par un Yéménite qui s'était ensuite donné la mort. Selon les autorités, l'auteur de l'attaque avait agi pour des motifs personnels.
Le gouvernement yéménite a décidé l'an dernier d'interdire le port d'armes à feu dans les grandes villes du Yémen pour tenter de limiter la criminalité.
yahoo.com
Le président du Yémen Ali Abdallah Saleh, qui a rendu visite aux blessés à l'hôpital, a promis une récompense financière pour toute information menant à la capture des responsables de "cet acte terroriste criminel qui est contraire aux principes de l'islam et vise des innocents", selon l'agence de presse Saba.
Outre les deux morts, quatre policiers en faction devant l'école et une quinzaine d'élèves ont été blessés dans l'attaque, a ajouté à l'AFP la source policière, précisant que certains blessés étaient "dans un état grave".
Le quartier a ensuite été bouclé par la police.
"C'est un incident purement criminel", a souligné la même source qui, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a laissé entendre que l'attaque n'avait aucun rapport avec l'ambassade des Etats-Unis, distante de quelque 500 mètres de l'école.
Selon des habitants du quartier, la directrice de l'école attaquée "avait des problèmes personnels (...) avec certains individus", ce qui a justifié le déploiement de policiers autour de l'école. Il y a une semaine, elle avait "été poignardée" par un inconnu, a indiqué à l'AFP un témoin.
A Washington, le porte-parole adjoint du département d'Etat Tom Casey a affirmé "que l'on peut affirmer de manière quasi certaine que l'ambassade était au moins une cible potentielle sinon la cible" de l'attaque.
"Même si bien sûr une enquête sera nécessaire, je pense que l'idée générale c'est que ces engins ont été tirés en direction de l'ambassade", a-t-il dit. "Des individus inconnus" ont procédé à trois tirs de mortier dans les alentours de l'ambassade qui n'a pas été touchée, selon lui.
Après l'attaque, l'ambassade a été fermée, a-t-il dit.
Une série d'attentats visant des Occidentaux, dont de nombreux touristes, a frappé depuis 200 le Yémen où par ailleurs la population, à structure tribale, est fortement armée.
Le plus meurtrier remonte à octobre 2000, quand 17 militaires américains avaient été tués et 38 blessés dans un attentat suicide contre le destroyer USS Cole dans le port d'Aden (sud). L'attentat avait été revendiqué par le réseau extrémiste Al-Qaïda.
En décembre 2002, trois médecins américains avaient été tués et un quatrième grièvement blessé dans une attaque armée menée par un extrémiste islamiste contre un hôpital baptiste à Jibla, 170 km au sud de Sanaa.
En mars 2003, un Américain, un Canadien et un Yéménite avaient été tués par balles et un second Canadien blessé, à l'est de Sanaa, par un Yéménite qui s'était ensuite donné la mort. Selon les autorités, l'auteur de l'attaque avait agi pour des motifs personnels.
Le gouvernement yéménite a décidé l'an dernier d'interdire le port d'armes à feu dans les grandes villes du Yémen pour tenter de limiter la criminalité.
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