« Je me félicite de cette réforme, mais il y a encore un problème à résoudre », dit le président de la République. Cependant, Me Wade, estime qu’il faut harmoniser davantage l’organisation de la justice. « On ne peut pas avoir une autre Cour en face de la Cour suprême », autrement dit, la Cour des comptes ne peut pas exister parallèlement à la nouvelle Cour suprême restituée 16 ans après sa suppression qui avait donné naissance à la Cour de cassation, au Conseil d’Etat et au Conseil constitutionnel en 1992, puis à la Cour des comptes en 1999. D’après Me Wade, « il faut qu’on soit clair dans la réforme pour aller de l’avant. »
Le processus de réflexion sur la réforme de la justice a été lancé en 2006 avec la mise sur pied d’une commission de travail qui a fait le bilan de la réforme de 1992 et fait des propositions au chef de l’Etat quant à la réforme ainsi entamée qui a consacré le retour de la Cour suprême remplaçant la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat. On se rappelle que le président avait tancé les magistrats de la Cour des comptes qui lui ont présenté leur rapport qui épingle la gestion de pas mal de sociétés publiques et parapubliques.
D’après le président, cette réforme s’explique par le fait que ses juridictions nées de la réforme de 1992 alourdissent la charge budgétaire et ne contribuent pas à écourter les délais de jugement et l’efficacité de la justice. Or, regrette Me Wade, c’était cela sa vocation. Les décrets de nomination du président Sakho et du procureur général Gaye ont été signés le 12 août dernier. Ces deux ont été également et respectivement le président et le procureur général de la défunte Cour de cassation.
Source: Feerlo
Le processus de réflexion sur la réforme de la justice a été lancé en 2006 avec la mise sur pied d’une commission de travail qui a fait le bilan de la réforme de 1992 et fait des propositions au chef de l’Etat quant à la réforme ainsi entamée qui a consacré le retour de la Cour suprême remplaçant la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat. On se rappelle que le président avait tancé les magistrats de la Cour des comptes qui lui ont présenté leur rapport qui épingle la gestion de pas mal de sociétés publiques et parapubliques.
D’après le président, cette réforme s’explique par le fait que ses juridictions nées de la réforme de 1992 alourdissent la charge budgétaire et ne contribuent pas à écourter les délais de jugement et l’efficacité de la justice. Or, regrette Me Wade, c’était cela sa vocation. Les décrets de nomination du président Sakho et du procureur général Gaye ont été signés le 12 août dernier. Ces deux ont été également et respectivement le président et le procureur général de la défunte Cour de cassation.
Source: Feerlo