Dans un communiqué intitulé "dernier ultimatum", la branche d'Al-Qaïda au Maghreb a accordé lundi "une prolongation supplémentaire de deux semaines qui expirera dimanche 6 avril 2008 à minuit".
Le groupe a également averti qu'après cette date "l'Autriche, la Tunisie et l'Algérie" seraient "tenues pour responsables de la vie des otages", selon une association américaine de surveillance des sites islamistes, SITE Intelligence Group.
Le ministère autrichien des Affaires étrangères, qui coordonne les efforts en vue de la libération des deux touristes, n'a pas voulu confirmer lundi soir le nouveau délai annoncé par les ravisseurs islamistes. Le porte-parole Peter Launsky-Tieffenthal s'est contenté de réitérer ses commentaires de la matinée : "nous avons plus de temps pour les négociations" en vue de faire libérer les deux otages.
Dans la matinée, le porte-parole avait assuré que Vienne "poursuivait (ses) efforts avec tous (ses) contacts dans la région".
Les ravisseurs réclament en échange de leurs otages la libération d'islamistes détenus en Algérie et en Tunisie.
"Les conditions des moujahidine concernant la libération de certains de nos prisonniers en échange de la libération des otages demeurent les mêmes, sans changement, même si certains journaux, habitués au mensonge, disent autre chose", est-il encore écrit dans le communiqué d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Le groupe semble se référer à une rançon de 5 millions d'euros, que les ravisseurs auraient aussi réclamée pour la libération de leurs otages selon le quotidien autrichien Kurier.
Les autorités autrichiennes ont nié toute négociation directe avec les ravisseurs, qui avaient menacé de tuer les otages si l'on tentait de les libérer par la force, ainsi que l'existence d'une éventuelle demande de rançon.
Wolfgang Ebner, un conseiller fiscal de 51 ans, et sa compagne Andrea Kloiber, une infirmière de 44 ans, originaires de la région de Salzbourg (nord) et habitués des randonnées dans le désert, ont été portés disparus le 22 février tandis qu'ils circulaient dans le sud de la Tunisie à bord de leur véhicule 4X4 immatriculé en Autriche.
Leur enlèvement n'a été revendiqué que le 10 mars par un groupe islamiste rallié à Al-Qaïda depuis 2006.
Interrogé lundi par l'AFP, l'émissaire spécial autrichien Anton Prohaska, à Bamako depuis une semaine, s'est montré confiant. "Le calme qui est revenu dans le nord du Mali peut faciliter nos affaires", a-t-il dit sans autres précisions.
Depuis jeudi, des rebelles touareg et l'armée malienne, rompant une trêve de six mois, s'étaient livré de violents combat dans le nord du pays faisant au moins huit morts samedi. Bamako y a envoyé dimanche des renforts militaires.
L'émissaire autrichien n'a cependant jamais confirmé que les otages se trouvaient bien dans le nord du pays, expliquant son mutisme par la nécessité de "protéger leur sécurité".
Selon la mère d'Andrea Kloiber, Christine Lenz, interrogée lundi par l'AFP, les deux otages se trouvent dans une région frontalière entre le nord du Mali et l'Algérie. "Mais nous ne savons rien de plus précis", a-t-elle ajouté.
A Vienne, une cellule de crise formée de responsables des ministères de l'Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et de la chancellerie se réunit régulièrement pour faire le point sur les médiations en vue de la libération des otages.
yahoo.com
Le groupe a également averti qu'après cette date "l'Autriche, la Tunisie et l'Algérie" seraient "tenues pour responsables de la vie des otages", selon une association américaine de surveillance des sites islamistes, SITE Intelligence Group.
Le ministère autrichien des Affaires étrangères, qui coordonne les efforts en vue de la libération des deux touristes, n'a pas voulu confirmer lundi soir le nouveau délai annoncé par les ravisseurs islamistes. Le porte-parole Peter Launsky-Tieffenthal s'est contenté de réitérer ses commentaires de la matinée : "nous avons plus de temps pour les négociations" en vue de faire libérer les deux otages.
Dans la matinée, le porte-parole avait assuré que Vienne "poursuivait (ses) efforts avec tous (ses) contacts dans la région".
Les ravisseurs réclament en échange de leurs otages la libération d'islamistes détenus en Algérie et en Tunisie.
"Les conditions des moujahidine concernant la libération de certains de nos prisonniers en échange de la libération des otages demeurent les mêmes, sans changement, même si certains journaux, habitués au mensonge, disent autre chose", est-il encore écrit dans le communiqué d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Le groupe semble se référer à une rançon de 5 millions d'euros, que les ravisseurs auraient aussi réclamée pour la libération de leurs otages selon le quotidien autrichien Kurier.
Les autorités autrichiennes ont nié toute négociation directe avec les ravisseurs, qui avaient menacé de tuer les otages si l'on tentait de les libérer par la force, ainsi que l'existence d'une éventuelle demande de rançon.
Wolfgang Ebner, un conseiller fiscal de 51 ans, et sa compagne Andrea Kloiber, une infirmière de 44 ans, originaires de la région de Salzbourg (nord) et habitués des randonnées dans le désert, ont été portés disparus le 22 février tandis qu'ils circulaient dans le sud de la Tunisie à bord de leur véhicule 4X4 immatriculé en Autriche.
Leur enlèvement n'a été revendiqué que le 10 mars par un groupe islamiste rallié à Al-Qaïda depuis 2006.
Interrogé lundi par l'AFP, l'émissaire spécial autrichien Anton Prohaska, à Bamako depuis une semaine, s'est montré confiant. "Le calme qui est revenu dans le nord du Mali peut faciliter nos affaires", a-t-il dit sans autres précisions.
Depuis jeudi, des rebelles touareg et l'armée malienne, rompant une trêve de six mois, s'étaient livré de violents combat dans le nord du pays faisant au moins huit morts samedi. Bamako y a envoyé dimanche des renforts militaires.
L'émissaire autrichien n'a cependant jamais confirmé que les otages se trouvaient bien dans le nord du pays, expliquant son mutisme par la nécessité de "protéger leur sécurité".
Selon la mère d'Andrea Kloiber, Christine Lenz, interrogée lundi par l'AFP, les deux otages se trouvent dans une région frontalière entre le nord du Mali et l'Algérie. "Mais nous ne savons rien de plus précis", a-t-elle ajouté.
A Vienne, une cellule de crise formée de responsables des ministères de l'Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et de la chancellerie se réunit régulièrement pour faire le point sur les médiations en vue de la libération des otages.
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