La plus grande confusion régnait toutefois en fin de journée autour de ce centre, où un nombre indéterminé d'otages semblent avoir été tués lors de l'assaut.
Un diplomate israélien a fait état de cinq otages tués, précisant que l'opération de la police n'était pas terminée. Les services de sécurité indiens ont déclaré que deux corps sans vie, probablement ceux d'otages, avaient été découverts. Deux activistes islamistes auraient été tués.
Au surlendemain des attaques coordonnées qui ont frappé la capitale économique de l'Inde, le dernier bilan officiel, communiqué avant l'assaut contre le centre juif, était d'au moins 124 morts et près de 300 blessés.
Il devrait s'alourdir. La police indienne dit avoir découvert environ 75 cadavres dans les hôtels Taj Mahal et Oberoi-Trident, où des assaillants s'étaient retranchés avec des otages.
Dans la matinée, les forces spéciales ont repris le contrôle de l'Oberoi-Trident après avoir tué "deux terroristes", selon le chef de la garde nationale. Vingt-quatre cadavres y ont été récupérés, a précisé le chef de la police de Bombay.
Dans l'hôtel Taj Mahal, la situation n'était pas encore totalement sous le contrôle des autorités. Un homme esseulé continuait de donner du fil à retordre aux forces spéciales.
Les autorités pensent qu'il détient au moins deux otages, un homme et une femme. Le général Thamburaj a toutefois déclaré qu'une majorité de clients et de membres du personnel avaient été évacués et que l'opération de sécurisation de l'établissement devrait être bouclée dans les prochaines heures.
Une cinquantaine de corps sans vie ont été découverts dans l'hôtel, dont 12 à 15 cadavres dans une seule chambre, a dit le commandant d'une unité d'élite.
Parmi les victimes, figurent une quinzaine d'étrangers, dont trois Allemands, deux Américains, un Australien, un Britannique, un Canadien, un Italien et un Japonais. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que deux ressortissants français avaient été tués dans le restaurant de l'Oberoi.
Tandis que la vie reprend lentement son cours normal à Bombay, le débat se concentre sur l'identité des auteurs des attaques et de leurs commanditaires, l'Inde pointant du doigt son voisin pakistanais.
Le ministre de l'Intérieur de l'Etat du Maharashtra, dont Bombay est la capitale, a déclaré à la presse qu'au moins un des activistes était de nationalité pakistanaise.
Selon le journal indien Hindu, trois des activistes arrêtés ont avoué être des militants du mouvement Lashkar e Taiba, basé au Pakistan. Cette organisation islamiste, l'une des plus importantes d'Asie du Sud-Est, a démenti toute implication dans les attaques.
En signe de bonne volonté, le chef des renseignements militaires pakistanais (ISI), le général Ahmed Shuijaa Pasha, a accepté de venir en Inde pour partager des informations sur les attentats de Bombay.
Mais ces attaques risquent de provoquer un regain de tension diplomatique entre les deux puissances nucléaires du sous-continent.
Le ministre indien des Affaires étrangères, Pranab Mukherjee, a clairement évoqué l'implication "d'éléments ayant des liens avec le Pakistan".
En réponse, son homologue pakistanais, Shah Mehmood Qureshi, a prié New Delhi de ne pas "politiser" les attentats de Bombay. "Nous sommes confrontés à un ennemi commun et nous devrions joindre nos efforts pour vaincre cet ennemi", a-t-il dit lors d'une visite dans la ville indienne d'Ajmer.
Selon le journal Hindu, le groupe d'assaillants - estimé à 25 jeunes gens - a accosté à Bombay à bord d'un bateau avant de se disperser dans la ville par petits groupes.
Selon le Times of India, les assaillants avaient entre 18 et 25 ans. Ils étaient tous équipés d'un fusil d'assaut AK-47 avec deux chargeurs de balles, un pistolet et huit à dix grenades.
"Le matériel, l'entrainement et le haut niveau de préparation tendent à indiquer un lien pakistanais", écrit le politologue K. Subrahmanyam.
Lashkar e Taiba et une autre organisation, Jaish e Mohammed, se sont fait connaître pour leur lutte contre la présence indienne au Cachemire. Ces deux organisations ont par le passé entretenu des contacts étroits avec les services secrets pakistanais.
Elles ont aussi été accusées d'être responsables de l'attaque contre le parlement indien en 2001, qui a mis les deux pays au bord de la guerre.
Source: Yahoo News
Un diplomate israélien a fait état de cinq otages tués, précisant que l'opération de la police n'était pas terminée. Les services de sécurité indiens ont déclaré que deux corps sans vie, probablement ceux d'otages, avaient été découverts. Deux activistes islamistes auraient été tués.
Au surlendemain des attaques coordonnées qui ont frappé la capitale économique de l'Inde, le dernier bilan officiel, communiqué avant l'assaut contre le centre juif, était d'au moins 124 morts et près de 300 blessés.
Il devrait s'alourdir. La police indienne dit avoir découvert environ 75 cadavres dans les hôtels Taj Mahal et Oberoi-Trident, où des assaillants s'étaient retranchés avec des otages.
Dans la matinée, les forces spéciales ont repris le contrôle de l'Oberoi-Trident après avoir tué "deux terroristes", selon le chef de la garde nationale. Vingt-quatre cadavres y ont été récupérés, a précisé le chef de la police de Bombay.
Dans l'hôtel Taj Mahal, la situation n'était pas encore totalement sous le contrôle des autorités. Un homme esseulé continuait de donner du fil à retordre aux forces spéciales.
Les autorités pensent qu'il détient au moins deux otages, un homme et une femme. Le général Thamburaj a toutefois déclaré qu'une majorité de clients et de membres du personnel avaient été évacués et que l'opération de sécurisation de l'établissement devrait être bouclée dans les prochaines heures.
Une cinquantaine de corps sans vie ont été découverts dans l'hôtel, dont 12 à 15 cadavres dans une seule chambre, a dit le commandant d'une unité d'élite.
Parmi les victimes, figurent une quinzaine d'étrangers, dont trois Allemands, deux Américains, un Australien, un Britannique, un Canadien, un Italien et un Japonais. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que deux ressortissants français avaient été tués dans le restaurant de l'Oberoi.
Tandis que la vie reprend lentement son cours normal à Bombay, le débat se concentre sur l'identité des auteurs des attaques et de leurs commanditaires, l'Inde pointant du doigt son voisin pakistanais.
Le ministre de l'Intérieur de l'Etat du Maharashtra, dont Bombay est la capitale, a déclaré à la presse qu'au moins un des activistes était de nationalité pakistanaise.
Selon le journal indien Hindu, trois des activistes arrêtés ont avoué être des militants du mouvement Lashkar e Taiba, basé au Pakistan. Cette organisation islamiste, l'une des plus importantes d'Asie du Sud-Est, a démenti toute implication dans les attaques.
En signe de bonne volonté, le chef des renseignements militaires pakistanais (ISI), le général Ahmed Shuijaa Pasha, a accepté de venir en Inde pour partager des informations sur les attentats de Bombay.
Mais ces attaques risquent de provoquer un regain de tension diplomatique entre les deux puissances nucléaires du sous-continent.
Le ministre indien des Affaires étrangères, Pranab Mukherjee, a clairement évoqué l'implication "d'éléments ayant des liens avec le Pakistan".
En réponse, son homologue pakistanais, Shah Mehmood Qureshi, a prié New Delhi de ne pas "politiser" les attentats de Bombay. "Nous sommes confrontés à un ennemi commun et nous devrions joindre nos efforts pour vaincre cet ennemi", a-t-il dit lors d'une visite dans la ville indienne d'Ajmer.
Selon le journal Hindu, le groupe d'assaillants - estimé à 25 jeunes gens - a accosté à Bombay à bord d'un bateau avant de se disperser dans la ville par petits groupes.
Selon le Times of India, les assaillants avaient entre 18 et 25 ans. Ils étaient tous équipés d'un fusil d'assaut AK-47 avec deux chargeurs de balles, un pistolet et huit à dix grenades.
"Le matériel, l'entrainement et le haut niveau de préparation tendent à indiquer un lien pakistanais", écrit le politologue K. Subrahmanyam.
Lashkar e Taiba et une autre organisation, Jaish e Mohammed, se sont fait connaître pour leur lutte contre la présence indienne au Cachemire. Ces deux organisations ont par le passé entretenu des contacts étroits avec les services secrets pakistanais.
Elles ont aussi été accusées d'être responsables de l'attaque contre le parlement indien en 2001, qui a mis les deux pays au bord de la guerre.
Source: Yahoo News
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