Après s'être à nouveau adressé à la guérilla colombienne dans un message radiotélévisé mardi soir, Nicolas Sarkozy a annoncé l'envoi de cette mission "pour prendre contact avec les Farc et obtenir accès à notre compatriote".
"Nous en attendons beaucoup", a déclaré Bernard Kouchner à l'issue du conseil des ministres. "Il faut maintenant attendre que nos envoyés spéciaux, le médecin, puissent parvenir sur le terrain. Ce n'est pas simple", a souligné le ministre des Affaires étrangères, se refusant à plus de précisions sur la composition et la feuille de route de cette mission.
Lors du compte-rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, n'a pas donné de détails sur la mission humanitaire "pour la meilleure efficacité possible de cette mission".
Cette mission doit "s'approcher le plus de maman. Elle a pour but de lui apporter des soins pour tenir un peu plus", a déclaré de son côté Lorenzo Delloye lors d'une conférence de presse à Paris. "J'espère que des otages malades pourront retrouver la liberté" à l'occasion de cette mission, a-t-il ajouté.
Comme lors des libérations des journalistes Florence Aubenas, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, enlevés en Irak, "il faut absolument respecter la discrétion autour des négociations", a plaidé à ses côtés Hervé Marro, président du comité de soutien à Ingrid Betancourt qui organise dimanche dans toute la France des "Marches blanches" de mobilisation.
Le fils de l'otage détenue depuis 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a lancé ce qu'il a présenté comme son "dernier appel" pour obtenir la libération de sa mère.
"Soit on arrive à libérer maman et les otages malades soit on l'enterre et ça dans les prochaines heures", a-t-il dit devant les journalistes, s'adressant au chef des Farc, le commandant Manuel Marulanda, au président colombien et à la communauté internationale.
"COMMANDANT MARULANDA, LE MONDE VOUS REGARDE"
"Cet appel que je viens de lancer, ça va être mon dernier appel", a-t-il estimé. "On a atteint l'ultime, la dernière limite". "Après six années de captivité dans des conditions inhumaines (...) maman livre son dernier combat".
"Commandant Marulanda, le monde vous regarde. A vous de décider si vous resterez à jamais comme un criminel de guerre, traité comme tel, ou si vous entrerez dans les livres comme un homme", a-t-il dit d'une voix forte et posée.
Au président colombien, il a demandé de ne pas limiter ses initiatives "au symbole". Alvaro Uribe a décidé de suspendre les opérations militaires dans le sud-est du pays dès que le lieu exact de la mission serait connu.
"Je sais qu'au fond de vous, vous ne voulez pas prendre le risque de partager avec votre ennemi historique, les Farc, la responsabilité de la mort de maman", lui a dit Lorenzo Delloye.
Présidents et chefs de gouvernement "vous aussi vous détenez une partie des clés", a-t-il affirmé. "Je vous conjure de rejoindre publiquement dans les toutes prochaines heures l'appel lancé par la France".
Selon Bernard Kouchner, "tous les présidents latino-américains jouent leur rôle". Le nouvel appel radiotélévisé du président français a "remué tout le monde", a-t-il assuré.
Lorenzo Delloye a expliqué que l'état de santé de sa mère était "très grave". Elle souffre d'une hépatite B et d'une leshmaniose, une maladie provoquée par un parasite qui peut atteindre la rate et le foie. Cette condition médicale "oblige à présent une transfusion sanguine dans les heures qui viennent sous peine de perdre la vie".
Il a également confirmé les informations selon lesquelles Ingrid Betancourt observait une grève de la faim, un "geste inouï" mais "pas surprenant pour ceux qui connaissent ma mère".
"Maman engage avec les Farc et le président Uribe un rapport de force qui les place devant leurs responsabilités (...) Elle ira jusqu'au bout", a-t-il prédit.
Source: yahoo news
"Nous en attendons beaucoup", a déclaré Bernard Kouchner à l'issue du conseil des ministres. "Il faut maintenant attendre que nos envoyés spéciaux, le médecin, puissent parvenir sur le terrain. Ce n'est pas simple", a souligné le ministre des Affaires étrangères, se refusant à plus de précisions sur la composition et la feuille de route de cette mission.
Lors du compte-rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, n'a pas donné de détails sur la mission humanitaire "pour la meilleure efficacité possible de cette mission".
Cette mission doit "s'approcher le plus de maman. Elle a pour but de lui apporter des soins pour tenir un peu plus", a déclaré de son côté Lorenzo Delloye lors d'une conférence de presse à Paris. "J'espère que des otages malades pourront retrouver la liberté" à l'occasion de cette mission, a-t-il ajouté.
Comme lors des libérations des journalistes Florence Aubenas, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, enlevés en Irak, "il faut absolument respecter la discrétion autour des négociations", a plaidé à ses côtés Hervé Marro, président du comité de soutien à Ingrid Betancourt qui organise dimanche dans toute la France des "Marches blanches" de mobilisation.
Le fils de l'otage détenue depuis 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a lancé ce qu'il a présenté comme son "dernier appel" pour obtenir la libération de sa mère.
"Soit on arrive à libérer maman et les otages malades soit on l'enterre et ça dans les prochaines heures", a-t-il dit devant les journalistes, s'adressant au chef des Farc, le commandant Manuel Marulanda, au président colombien et à la communauté internationale.
"COMMANDANT MARULANDA, LE MONDE VOUS REGARDE"
"Cet appel que je viens de lancer, ça va être mon dernier appel", a-t-il estimé. "On a atteint l'ultime, la dernière limite". "Après six années de captivité dans des conditions inhumaines (...) maman livre son dernier combat".
"Commandant Marulanda, le monde vous regarde. A vous de décider si vous resterez à jamais comme un criminel de guerre, traité comme tel, ou si vous entrerez dans les livres comme un homme", a-t-il dit d'une voix forte et posée.
Au président colombien, il a demandé de ne pas limiter ses initiatives "au symbole". Alvaro Uribe a décidé de suspendre les opérations militaires dans le sud-est du pays dès que le lieu exact de la mission serait connu.
"Je sais qu'au fond de vous, vous ne voulez pas prendre le risque de partager avec votre ennemi historique, les Farc, la responsabilité de la mort de maman", lui a dit Lorenzo Delloye.
Présidents et chefs de gouvernement "vous aussi vous détenez une partie des clés", a-t-il affirmé. "Je vous conjure de rejoindre publiquement dans les toutes prochaines heures l'appel lancé par la France".
Selon Bernard Kouchner, "tous les présidents latino-américains jouent leur rôle". Le nouvel appel radiotélévisé du président français a "remué tout le monde", a-t-il assuré.
Lorenzo Delloye a expliqué que l'état de santé de sa mère était "très grave". Elle souffre d'une hépatite B et d'une leshmaniose, une maladie provoquée par un parasite qui peut atteindre la rate et le foie. Cette condition médicale "oblige à présent une transfusion sanguine dans les heures qui viennent sous peine de perdre la vie".
Il a également confirmé les informations selon lesquelles Ingrid Betancourt observait une grève de la faim, un "geste inouï" mais "pas surprenant pour ceux qui connaissent ma mère".
"Maman engage avec les Farc et le président Uribe un rapport de force qui les place devant leurs responsabilités (...) Elle ira jusqu'au bout", a-t-il prédit.
Source: yahoo news
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