Plus tôt, l'état-major de l'Eufor Tchad-RCA avait annoncé qu'un soldat français était porté disparu au Tchad après un incident survenu au Soudan où son véhicule avait pénétré par erreur.
"A 17H00 (13H00 GMT) hier (lundi), une jeep militaire a traversé un barrage soudanais à cinq kilomètres à l'intérieur du Soudan et a échangé des coups de feu" avec les militaires soudanais postés au barrage, a expliqué le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Sadiq.
"La jeep a été entièrement détruite, cinq ou six soldats blancs ont fui à pied vers le Tchad et n'ont pas été poursuivis", a ajouté le porte-parole.
"Une heure plus tard, trois autres jeeps militaires protégées par un hélicoptère sont revenues et des dégâts ont été rapportés", a-t-il poursuivi. Selon le ministère, l'incident a fait une victime civile mais aucun soldat étranger n'a été fait prisonnier.
De son côté, l'armée soudanaise a fait état de deux morts soudanais dans l'incident, un militaire et un civil, accusant les forces étrangères d'avoir délibérément franchi la frontière.
"Vous ne pouvez pas faire quelque chose deux fois et dire que c'est une erreur", a lancé le porte-parole de l'armée, Osman Mohammed al-Agbash.
Selon un porte-parole de la mission de paix UA-ONU au Darfour (Minuad), théâtre depuis 2003 de violences ethniques entre rebelles et forces soudanaises, la mission tentait toujours "d'établir les détails" de l'incident.
Dans la nuit, l'armée française avait indiqué que le soldat porté disparu était de nationalité française et qu'un autre militaire français se trouvant dans le même véhicule avait été récupéré lors de cet incident survenu dans la région de Tissi.
Le second soldat, légèrement blessé, a été évacué par hélicoptère en République centrafricaine.
Le lieutenant-colonel Patrick Poulain, officier de presse de l'Eufor à N'Djamena, a déclaré mardi que la mission était "toujours sans nouvelles du soldat disparu".
Selon lui, "le véhicule dans lequel se trouvait ce soldat a traversé la frontière par +inadvertance+".
L'Eufor Tchad-RCA est chargée de veiller à la sécurité d'une mission de police de l'ONU, des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de personnes déplacées dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique.
L'Eufor, dont le déploiement a été retardé par l'offensive de rebelles tchadiens sur N'Djamena en février, doit compter 3.700 soldats dont 2.100 Français.
Le Soudan a affirmé qu'il s'assurerait qu'un tel incident "sérieux" ne se reproduise pas, avertissant l'Eufor qu'elle n'avait pas de mandat pour franchir la frontière.
En cinq ans, le conflit au Darfour a fait près de 200.000 morts, selon des organisations internationales, et plus de 2 millions de déplacés. Khartoum conteste ce bilan et chiffre le nombre des victimes à 9.000.
En février, le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Marie Guéhenno, avait mis en garde contre le risque de déstabilisation de la région par les activités des rebelles au Tchad et au Soudan, qui pourrait dégénérer en guerre régionale.
yahoo.com
"A 17H00 (13H00 GMT) hier (lundi), une jeep militaire a traversé un barrage soudanais à cinq kilomètres à l'intérieur du Soudan et a échangé des coups de feu" avec les militaires soudanais postés au barrage, a expliqué le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Sadiq.
"La jeep a été entièrement détruite, cinq ou six soldats blancs ont fui à pied vers le Tchad et n'ont pas été poursuivis", a ajouté le porte-parole.
"Une heure plus tard, trois autres jeeps militaires protégées par un hélicoptère sont revenues et des dégâts ont été rapportés", a-t-il poursuivi. Selon le ministère, l'incident a fait une victime civile mais aucun soldat étranger n'a été fait prisonnier.
De son côté, l'armée soudanaise a fait état de deux morts soudanais dans l'incident, un militaire et un civil, accusant les forces étrangères d'avoir délibérément franchi la frontière.
"Vous ne pouvez pas faire quelque chose deux fois et dire que c'est une erreur", a lancé le porte-parole de l'armée, Osman Mohammed al-Agbash.
Selon un porte-parole de la mission de paix UA-ONU au Darfour (Minuad), théâtre depuis 2003 de violences ethniques entre rebelles et forces soudanaises, la mission tentait toujours "d'établir les détails" de l'incident.
Dans la nuit, l'armée française avait indiqué que le soldat porté disparu était de nationalité française et qu'un autre militaire français se trouvant dans le même véhicule avait été récupéré lors de cet incident survenu dans la région de Tissi.
Le second soldat, légèrement blessé, a été évacué par hélicoptère en République centrafricaine.
Le lieutenant-colonel Patrick Poulain, officier de presse de l'Eufor à N'Djamena, a déclaré mardi que la mission était "toujours sans nouvelles du soldat disparu".
Selon lui, "le véhicule dans lequel se trouvait ce soldat a traversé la frontière par +inadvertance+".
L'Eufor Tchad-RCA est chargée de veiller à la sécurité d'une mission de police de l'ONU, des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de personnes déplacées dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique.
L'Eufor, dont le déploiement a été retardé par l'offensive de rebelles tchadiens sur N'Djamena en février, doit compter 3.700 soldats dont 2.100 Français.
Le Soudan a affirmé qu'il s'assurerait qu'un tel incident "sérieux" ne se reproduise pas, avertissant l'Eufor qu'elle n'avait pas de mandat pour franchir la frontière.
En cinq ans, le conflit au Darfour a fait près de 200.000 morts, selon des organisations internationales, et plus de 2 millions de déplacés. Khartoum conteste ce bilan et chiffre le nombre des victimes à 9.000.
En février, le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Marie Guéhenno, avait mis en garde contre le risque de déstabilisation de la région par les activités des rebelles au Tchad et au Soudan, qui pourrait dégénérer en guerre régionale.
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