Le numéro un libyen, seul dirigeant de la rive sud de la Méditerranée à boycotter le sommet de Paris, a estimé que l'UPM contraindrait ses membres arabes à accepter l'existence d'Israël et nourrirait la violence islamiste contre ses membres européens considérés comme de nouveaux colonisateurs des musulmans.
"Ce projet est effrayant. Ce projet est dangereux. Je prédis que ce projet sera un échec complet", a déclaré le bouillant colonel lors d'une conférence de presse consacrée au lancement de l'UPM, une idée proposée en 2007 par Nicolas Sarkozy et adoptée par l'Union européenne avec circonspection.
Le colonel Mouammar Kadhafi avait organisé en juin à Tripoli un mini-sommet arabe pour tenter d'obtenir une position commune sur le projet tel qu'amendé par l'UE, qu'il avait qualifié d'"affront" aux pays du Sud. Les présidents d'Algérie, de Tunisie, de Syrie et de Mauritanie avaient participé à cette réunion.
Mais, à part Kadhafi, tous, notamment l'Algérien Abdelaziz Bouteflika et le Syrien Bachar al Assad, sont attendus au sommet de Paris, de même que le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Mohamed VI du Maroc, qui avaient boudé le mini-sommet de Tripoli.
Kadhafi a assuré qu'il avait bien accueilli l'idée initiale d'"Union méditerranéenne" lancée par Sarkozy pour approfondir la coopération entre les pays riverains de la Mare Nostrum, mais il a qualifié d'"absurde" sa transformation par l'UE en proposition de nouveau partenariat Nord-Sud.
L'Allemagne s'était opposée à l'idée française originelle, craignant que le rapprochement des seuls Etats méditerranéens de l'UE avec les pays de la rive sud qui leurs sont historiquement proches ne porte atteinte à l'unité de l'Union européenne.
"Je ne tiens pas à ce que mon pays participe à cette salade absurde. Il n'y a que des problèmes difficiles à en attendre (...) Les Etats arabes et nord-africains vont pénétrer sur un champ de mines", a affirmé Kadhafi en se référant aux clivages religieux et historiques.
Le chef de l'Etat libyen s'est insurgé en outre contre la présence au sommet de Paris du Premier ministre israélien Ehud Olmert. "Pourquoi nous forcent-ils à accepter Israël comme condition de la coopération avec eux? Qu'est-ce que c'est que cette comédie? Qui a besoin de la coopération de l'autre?"
Lire la suite dans Yahoo news, édition du 09/07/08. Salah Sarrar Reuters
"Ce projet est effrayant. Ce projet est dangereux. Je prédis que ce projet sera un échec complet", a déclaré le bouillant colonel lors d'une conférence de presse consacrée au lancement de l'UPM, une idée proposée en 2007 par Nicolas Sarkozy et adoptée par l'Union européenne avec circonspection.
Le colonel Mouammar Kadhafi avait organisé en juin à Tripoli un mini-sommet arabe pour tenter d'obtenir une position commune sur le projet tel qu'amendé par l'UE, qu'il avait qualifié d'"affront" aux pays du Sud. Les présidents d'Algérie, de Tunisie, de Syrie et de Mauritanie avaient participé à cette réunion.
Mais, à part Kadhafi, tous, notamment l'Algérien Abdelaziz Bouteflika et le Syrien Bachar al Assad, sont attendus au sommet de Paris, de même que le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Mohamed VI du Maroc, qui avaient boudé le mini-sommet de Tripoli.
Kadhafi a assuré qu'il avait bien accueilli l'idée initiale d'"Union méditerranéenne" lancée par Sarkozy pour approfondir la coopération entre les pays riverains de la Mare Nostrum, mais il a qualifié d'"absurde" sa transformation par l'UE en proposition de nouveau partenariat Nord-Sud.
L'Allemagne s'était opposée à l'idée française originelle, craignant que le rapprochement des seuls Etats méditerranéens de l'UE avec les pays de la rive sud qui leurs sont historiquement proches ne porte atteinte à l'unité de l'Union européenne.
"Je ne tiens pas à ce que mon pays participe à cette salade absurde. Il n'y a que des problèmes difficiles à en attendre (...) Les Etats arabes et nord-africains vont pénétrer sur un champ de mines", a affirmé Kadhafi en se référant aux clivages religieux et historiques.
Le chef de l'Etat libyen s'est insurgé en outre contre la présence au sommet de Paris du Premier ministre israélien Ehud Olmert. "Pourquoi nous forcent-ils à accepter Israël comme condition de la coopération avec eux? Qu'est-ce que c'est que cette comédie? Qui a besoin de la coopération de l'autre?"
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