Parmi les mesures mises en œuvre par Rome figurent le recours au test ADN dans les procédures de regroupement familial, des prises d'empreintes et un recensement des habitants des camps de nomades, décisions justifiées par les autorités italiennes par le souci de protéger et de scolariser les enfants.
"Nous espérons qu'il ne s'agira pas d'une simple opération de relations publiques et que ce sommet enverra un message fort quant à la détermination de la Commission européenne d'oeuvrer en faveur de l'inclusion sociale des Roms", avait déclaré lundi Nicolae Gheorghe, militant roms et ancien conseiller auprès de l'OSCE pour les questions liées à cette minorité.
Les participants devraient notamment se mettre d'accord sur un plan d'actions visant à améliorer la scolarisation des enfants roms, l'un des principaux défis pour cette communauté, estime-t-il.
Selon un rapport du Conseil de l'Europe, jusqu'à 50% des enfants roms ne terminent pas leurs études primaires, tandis que 50 à 80% de ceux qui sont scolarisés en Europe centrale et orientale sont orientés vers des "écoles spéciales" créées dans les années 1950-1960 pour accueillir des mineurs présentant des difficultés d'apprentissage.
M. Gheorghe craint néanmoins que l'intérêt pour le sort de cette communauté, comptant entre 10 et 12 millions de membres en Europe, "ne disparaisse dès la fin de la réunion" ou que ce sujet "ne soit englouti par le Pacte européen pour l'immigration prôné par le président Nicolas Sarkozy", qui veut en faire l'une des priorités de la présidence française de l'UE.
Mihai Neacsu, responsable de l'association Amare Rromentza, espère que ce sommet décidera de la création, à l'horizon 2009-2010, d'un "département" au sein de la Commission chargé des problèmes des Roms.
Mais il souligne le contexte délicat dans lequel se déroule cette réunion, deux semaines après que Bruxelles eut donné sa bénédiction aux mesures annoncées par le gouvernement de Silvio Berlusconi dans la lutte contre la criminalité et l'immigration clandestine, critiquées en raison de leur caractère "discriminatoire". "J'aimerais voir la Commission reconsidérer sa position à cet égard", lance M. Neacsu, se déclarant "encore plus surpris par le silence des Etats membres, la Roumanie en tête, qui auraient dû dénoncer à haute voix ces mesures".
Source: Edicom
"Nous espérons qu'il ne s'agira pas d'une simple opération de relations publiques et que ce sommet enverra un message fort quant à la détermination de la Commission européenne d'oeuvrer en faveur de l'inclusion sociale des Roms", avait déclaré lundi Nicolae Gheorghe, militant roms et ancien conseiller auprès de l'OSCE pour les questions liées à cette minorité.
Les participants devraient notamment se mettre d'accord sur un plan d'actions visant à améliorer la scolarisation des enfants roms, l'un des principaux défis pour cette communauté, estime-t-il.
Selon un rapport du Conseil de l'Europe, jusqu'à 50% des enfants roms ne terminent pas leurs études primaires, tandis que 50 à 80% de ceux qui sont scolarisés en Europe centrale et orientale sont orientés vers des "écoles spéciales" créées dans les années 1950-1960 pour accueillir des mineurs présentant des difficultés d'apprentissage.
M. Gheorghe craint néanmoins que l'intérêt pour le sort de cette communauté, comptant entre 10 et 12 millions de membres en Europe, "ne disparaisse dès la fin de la réunion" ou que ce sujet "ne soit englouti par le Pacte européen pour l'immigration prôné par le président Nicolas Sarkozy", qui veut en faire l'une des priorités de la présidence française de l'UE.
Mihai Neacsu, responsable de l'association Amare Rromentza, espère que ce sommet décidera de la création, à l'horizon 2009-2010, d'un "département" au sein de la Commission chargé des problèmes des Roms.
Mais il souligne le contexte délicat dans lequel se déroule cette réunion, deux semaines après que Bruxelles eut donné sa bénédiction aux mesures annoncées par le gouvernement de Silvio Berlusconi dans la lutte contre la criminalité et l'immigration clandestine, critiquées en raison de leur caractère "discriminatoire". "J'aimerais voir la Commission reconsidérer sa position à cet égard", lance M. Neacsu, se déclarant "encore plus surpris par le silence des Etats membres, la Roumanie en tête, qui auraient dû dénoncer à haute voix ces mesures".
Source: Edicom
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