Parfois, les désagréments de la famille font tâche d’huile et le président tunisien aurait bien aimé se passer de cette affaire. Une fois de plus, la belle famille de Zine El Abidine Ben Ali est pointée du doigt. Imad et Moez Trabelsi, deux neveux de Leila Trabelsi, ont été mis en examen vendredi pour avoir commandité le vol d’un yacht durant la nuit du 5 mai 2006. Manque de pot, celui-ci appartient au PDG de la banque d’affaire Lazard Frères à Bonifacio (Corse-du-Sud), lui-même proche de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy (alors ministre français de l’Intérieur).
Un joujou nommé désir
Pas question de le laisser dans la nature : le yacht vaut tout de même la bagatelle de 1,5 million d’euros. La compagnie d’assurance du bateau se lance donc à sa recherche. Le patron, Bruno Roger, retrouve quelques jours plus tard son précieux bijou - repeint entre temps – au port de Sidi-Bou-Saïd (près de Tunis). Un enquêteur y est dépêché sur place et découvre, non sans étonnement, que le yacht est enregistré dans ce port sous le nom d’Imad Trabelsi. Appréhendé, le voleur avoue, sous la pression, le vol de deux autres yachts en Côte d’Azur (sud de la France) en décembre 2005 et janvier 2006… dont l’un était « commandé » par Moez Trabelsi, le frère d’Imad. Grâce à l’intervention du président français de l’époque, M. Roger voit son bateau restituer le 26 mai 2006. Non sans mal. Imad Trabelsi aimait passionnément « son » yacht qu’il adorait exhiber. Les charges ne sont pas abandonnées pour autant. Mais il faut attendre deux ans avant de voir l’affaire resurgir.
La justice française ne les lâchera pas… sauf intervention de l’Elysée
En mai 2007, deux mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés par le juge d’instruction du tribunal d’Ajaccio (Corse), Jean-Bastien Risson. Après des mois de tractations avec les autorités tunisiennes et quelques obstacles de l’Elysée, la tenacité de M. Risson a finalement payé. Un magistrat tunisien a finalement décidé de les inculper pour « complicité de vol en bande organisée »...
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14066.html
Un joujou nommé désir
Pas question de le laisser dans la nature : le yacht vaut tout de même la bagatelle de 1,5 million d’euros. La compagnie d’assurance du bateau se lance donc à sa recherche. Le patron, Bruno Roger, retrouve quelques jours plus tard son précieux bijou - repeint entre temps – au port de Sidi-Bou-Saïd (près de Tunis). Un enquêteur y est dépêché sur place et découvre, non sans étonnement, que le yacht est enregistré dans ce port sous le nom d’Imad Trabelsi. Appréhendé, le voleur avoue, sous la pression, le vol de deux autres yachts en Côte d’Azur (sud de la France) en décembre 2005 et janvier 2006… dont l’un était « commandé » par Moez Trabelsi, le frère d’Imad. Grâce à l’intervention du président français de l’époque, M. Roger voit son bateau restituer le 26 mai 2006. Non sans mal. Imad Trabelsi aimait passionnément « son » yacht qu’il adorait exhiber. Les charges ne sont pas abandonnées pour autant. Mais il faut attendre deux ans avant de voir l’affaire resurgir.
La justice française ne les lâchera pas… sauf intervention de l’Elysée
En mai 2007, deux mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés par le juge d’instruction du tribunal d’Ajaccio (Corse), Jean-Bastien Risson. Après des mois de tractations avec les autorités tunisiennes et quelques obstacles de l’Elysée, la tenacité de M. Risson a finalement payé. Un magistrat tunisien a finalement décidé de les inculper pour « complicité de vol en bande organisée »...
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14066.html
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises