Des représentants de plus d'une quinzaine d'ambassades, dont celles des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, d'Australie et d'Italie figurent au nombre des personnes conviées à ce déplacement de deux jours, ont indiqué des sources diplomatiques à Pékin.
Il intervient juste après un voyage similairement encadré, organisé de mercredi à vendredi pour un groupe de journalistes étrangers afin de montrer la "vérité" sur ce qui s'est passé le 14 mars à Lhassa.
Le gouvernement chinois accuse le dalaï lama d'avoir organisé ces violences, qui ont fait officiellement 19 morts -- 18 "civils innocents" et un policier -- pour saboter les Jeux qui auront lieu en août à Pékin.
"J'imagine que l'objectif du ministère chinois des Affaires étrangères est de répondre aux demandes internationales, notamment du gouvernement australien, pour un accès diplomatique au Tibet", a commenté Janaline Oh, une responsable de l'ambassade d'Australie en Chine.
Un seul représentant par ambassade était du voyage au Tibet, a-t-on appris de sources diplomatiques.
L'ambassadeur de Slovénie, dont le pays préside l'Union européenne (UE), y participe, les autres ambassades de l'UE présentes ayant envoyé leurs conseillers politiques, a indiqué une source diplomatique européenne à Pékin.
A Washington, le porte-parole du Département d'Etat Sean McCormack a salué ce geste de Pékin, tout en réclamant que les diplomates puissent se rendre dans les régions avoisinantes à fortes minorités tibétaines, où s'étaient propagées les manifestations.
Cette visite diplomatique, que le gouvernement chinois a refusé de confirmer, intervient avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui pourraient se diviser ce week-end sur l'opportunité de boycotter la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown, dont le pays accueillera les Jeux 2012, s'est opposé jeudi à un tel boycott, en pleine visite à Londres du président français Nicolas Sarkozy.
M. Sarkozy, qui avait le premier envisagé une telle éventualité et prendra la présidence tournante de l'Union européenne le 1er juillet, a promis de consulter ses partenaires européens.
Les Tibétains de l'étranger continuent à faire pression sur la communauté internationale. A Katmandou, de jeunes étudiants exilés ont réussi vendredi à envahir un bâtiment des Nations unies, avant que 40 d'entre eux ne soient arrêtés par la police.
Selon les Tibétains en exil, la répression chinoise a fait environ 140 morts.
A Lhassa, la situation restait tendue et, deux semaines après les émeutes, les monastères de Lhassa étaient toujours fermés au public, a indiqué un responsable de l'Administration du tourisme de la ville.
Jeudi, des moines tibétains du temple de Jokhang, dans le coeur historique de Lhassa, ont interrompu un responsable du temple rendant compte de la version officielle de la situation au Tibet au premier groupe de journalistes autorisés à se rendre à Lhassa depuis les troubles.
"Nous voulons la liberté, nous voulons le dalaï lama", ont-ils lancé, accusant le responsable de mentir, selon les journalistes présents.
Ils ont également expliqué être empêchés de sortir du temple depuis le 11 mars au lendemain des premières manifestations, déclenchées à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement contre la Chine et l'exil en Inde du dalaï lama.
Cela a été confirmé par un responsable gouvernemental à Lhassa, a indiqué vendredi le Wall Street Journal, dont un journaliste a participé au voyage de presse.
yahoo.com
Il intervient juste après un voyage similairement encadré, organisé de mercredi à vendredi pour un groupe de journalistes étrangers afin de montrer la "vérité" sur ce qui s'est passé le 14 mars à Lhassa.
Le gouvernement chinois accuse le dalaï lama d'avoir organisé ces violences, qui ont fait officiellement 19 morts -- 18 "civils innocents" et un policier -- pour saboter les Jeux qui auront lieu en août à Pékin.
"J'imagine que l'objectif du ministère chinois des Affaires étrangères est de répondre aux demandes internationales, notamment du gouvernement australien, pour un accès diplomatique au Tibet", a commenté Janaline Oh, une responsable de l'ambassade d'Australie en Chine.
Un seul représentant par ambassade était du voyage au Tibet, a-t-on appris de sources diplomatiques.
L'ambassadeur de Slovénie, dont le pays préside l'Union européenne (UE), y participe, les autres ambassades de l'UE présentes ayant envoyé leurs conseillers politiques, a indiqué une source diplomatique européenne à Pékin.
A Washington, le porte-parole du Département d'Etat Sean McCormack a salué ce geste de Pékin, tout en réclamant que les diplomates puissent se rendre dans les régions avoisinantes à fortes minorités tibétaines, où s'étaient propagées les manifestations.
Cette visite diplomatique, que le gouvernement chinois a refusé de confirmer, intervient avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui pourraient se diviser ce week-end sur l'opportunité de boycotter la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown, dont le pays accueillera les Jeux 2012, s'est opposé jeudi à un tel boycott, en pleine visite à Londres du président français Nicolas Sarkozy.
M. Sarkozy, qui avait le premier envisagé une telle éventualité et prendra la présidence tournante de l'Union européenne le 1er juillet, a promis de consulter ses partenaires européens.
Les Tibétains de l'étranger continuent à faire pression sur la communauté internationale. A Katmandou, de jeunes étudiants exilés ont réussi vendredi à envahir un bâtiment des Nations unies, avant que 40 d'entre eux ne soient arrêtés par la police.
Selon les Tibétains en exil, la répression chinoise a fait environ 140 morts.
A Lhassa, la situation restait tendue et, deux semaines après les émeutes, les monastères de Lhassa étaient toujours fermés au public, a indiqué un responsable de l'Administration du tourisme de la ville.
Jeudi, des moines tibétains du temple de Jokhang, dans le coeur historique de Lhassa, ont interrompu un responsable du temple rendant compte de la version officielle de la situation au Tibet au premier groupe de journalistes autorisés à se rendre à Lhassa depuis les troubles.
"Nous voulons la liberté, nous voulons le dalaï lama", ont-ils lancé, accusant le responsable de mentir, selon les journalistes présents.
Ils ont également expliqué être empêchés de sortir du temple depuis le 11 mars au lendemain des premières manifestations, déclenchées à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement contre la Chine et l'exil en Inde du dalaï lama.
Cela a été confirmé par un responsable gouvernemental à Lhassa, a indiqué vendredi le Wall Street Journal, dont un journaliste a participé au voyage de presse.
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