Le très respecté roi Bhumibol Adulyadej, qui fêtera ses 81 ans vendredi, devait s'adresser à la nation en fin d'après-midi.
D'autre part, le trafic aérien s'est accéléré jeudi à l'aéroport international de Bangkok, paralysé pendant huit jours par des manifestants antigouvernementaux, alors que le roi de Thaïlande pourrait faire allusion à la crise à la veille de son 81e anniversaire.
Plus de 100 avions devaient atterrir ou décoller jeudi sur la plateforme de Suvarnabhumi qui gère d'ordinaire 700 vols quotidiens, selon des responsables aéroportuaires.
Un premier vol commercial à destination de Sydney était déjà parti mercredi soir après la levée du blocus organisé par des opposants royalistes.
Mais le retour complet à la normale n'est prévu que vendredi, selon l'autorité des Aéroports de Thaïlande (AOT). "Nous avons fixé à (vendredi) 11H00 (04H00 GMT) le retour à la normale des opérations à Suvarnabhumi", a déclaré à l'AFP une de ses porte-parole.
Nombre de passagers devaient encore procéder jeudi aux opérations d'enregistrement dans un centre de conférence spécialement aménagé dans le centre de la capitale thaïlandaise.
La fermeture de Suvarnabhumi et de l'aéroport Don Mueang (vols intérieurs) avait piégé en Thaïlande quelque 350.000 passagers, dont de nombreux touristes étrangers.
Don Mueang a pleinement repris ses opérations jeudi, selon son directeur.
La plupart des voyageurs en souffrance avaient tenté jusqu'à mardi de fuir le pays depuis les aéroports secondaires de Phuket (sud), Chiang Mai (nord) et une base militaire à 190 kilomètres au sud-est de Bangkok.
Les conséquences sont d'ores et déjà désastreuses pour la Thaïlande qui a fait du tourisme un pilier de son économie.
Les pertes se chiffrent en milliards de dollars. La Thai Airways a estimé les siennes à 560 millions de dollars et a indiqué jeudi qu'elle pourrait engager des poursuites contre les meneurs du mouvement d'agitation, en vue d'obtenir réparation.
Selon des médias, Thai Airways a dû annuler un millier de vols.
Le terminal passager de l'aéroport Suvarnabhumi, où les manifestants s'étaient installés le 25 novembre, a été prestement remis en état et n'a subi aucune dégradation majeure.
Lors des opérations de nettoyage, la police a indiqué avoir découvert des cocktails Molotov, des bombes artisanales, des matraques, des clubs de golf et des machettes.
Les opposants de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD) ont mis fin à leur blocus après un ordre de dissolution du parti au pouvoir émanant de la Cour constitutionnelle qui a également exclu le Premier ministre Somchai Wongsawat de la vie publique pendant cinq ans dans un dossier de fraude électorale.
Mais la crise politique semble loin d'être réglée alors que le camp gouvernemental pourrait être en mesure de faire élire un successeur à M. Somchai, vraisemblablement lundi ou mardi, au Parlement, selon des journaux.
La PAD a déjà prévenu qu'elle s'opposerait à la nomination d'un proche de M. Somchai et surtout de son mentor, Thaksin Shinawatra, l'ex-Premier ministre thaïlandais actuellement en exil et condamné dans son pays pour corruption.
Renversé par l'armée en 2006, M. Thaksin, dont M. Somchai est le beau-frère, reste populaire parmi les masses rurales du nord et du nord-est mais il est abhorré par l'aristocratie et une partie de la classe moyenne de Bangkok et du sud.
Source: Yahoo News
D'autre part, le trafic aérien s'est accéléré jeudi à l'aéroport international de Bangkok, paralysé pendant huit jours par des manifestants antigouvernementaux, alors que le roi de Thaïlande pourrait faire allusion à la crise à la veille de son 81e anniversaire.
Plus de 100 avions devaient atterrir ou décoller jeudi sur la plateforme de Suvarnabhumi qui gère d'ordinaire 700 vols quotidiens, selon des responsables aéroportuaires.
Un premier vol commercial à destination de Sydney était déjà parti mercredi soir après la levée du blocus organisé par des opposants royalistes.
Mais le retour complet à la normale n'est prévu que vendredi, selon l'autorité des Aéroports de Thaïlande (AOT). "Nous avons fixé à (vendredi) 11H00 (04H00 GMT) le retour à la normale des opérations à Suvarnabhumi", a déclaré à l'AFP une de ses porte-parole.
Nombre de passagers devaient encore procéder jeudi aux opérations d'enregistrement dans un centre de conférence spécialement aménagé dans le centre de la capitale thaïlandaise.
La fermeture de Suvarnabhumi et de l'aéroport Don Mueang (vols intérieurs) avait piégé en Thaïlande quelque 350.000 passagers, dont de nombreux touristes étrangers.
Don Mueang a pleinement repris ses opérations jeudi, selon son directeur.
La plupart des voyageurs en souffrance avaient tenté jusqu'à mardi de fuir le pays depuis les aéroports secondaires de Phuket (sud), Chiang Mai (nord) et une base militaire à 190 kilomètres au sud-est de Bangkok.
Les conséquences sont d'ores et déjà désastreuses pour la Thaïlande qui a fait du tourisme un pilier de son économie.
Les pertes se chiffrent en milliards de dollars. La Thai Airways a estimé les siennes à 560 millions de dollars et a indiqué jeudi qu'elle pourrait engager des poursuites contre les meneurs du mouvement d'agitation, en vue d'obtenir réparation.
Selon des médias, Thai Airways a dû annuler un millier de vols.
Le terminal passager de l'aéroport Suvarnabhumi, où les manifestants s'étaient installés le 25 novembre, a été prestement remis en état et n'a subi aucune dégradation majeure.
Lors des opérations de nettoyage, la police a indiqué avoir découvert des cocktails Molotov, des bombes artisanales, des matraques, des clubs de golf et des machettes.
Les opposants de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD) ont mis fin à leur blocus après un ordre de dissolution du parti au pouvoir émanant de la Cour constitutionnelle qui a également exclu le Premier ministre Somchai Wongsawat de la vie publique pendant cinq ans dans un dossier de fraude électorale.
Mais la crise politique semble loin d'être réglée alors que le camp gouvernemental pourrait être en mesure de faire élire un successeur à M. Somchai, vraisemblablement lundi ou mardi, au Parlement, selon des journaux.
La PAD a déjà prévenu qu'elle s'opposerait à la nomination d'un proche de M. Somchai et surtout de son mentor, Thaksin Shinawatra, l'ex-Premier ministre thaïlandais actuellement en exil et condamné dans son pays pour corruption.
Renversé par l'armée en 2006, M. Thaksin, dont M. Somchai est le beau-frère, reste populaire parmi les masses rurales du nord et du nord-est mais il est abhorré par l'aristocratie et une partie de la classe moyenne de Bangkok et du sud.
Source: Yahoo News
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