La plus haute instance juridique du pays a décidé d'interdire de toute fonction politique le Premier ministre Somchai Wongsawat ainsi que 36 autres dirigeants de sa formation.
Sur le terrain, alors qu'il est toujours occupé par des milliers d'opposants au gouvernement, l'aéroport international de Bangkok-Suvarnabhumi a été rouvert aux vols de fret mardi, a annoncé le directeur de l'aviation civile thaïlandaise. Chaisak Ankuwan a précisé que les avions-cargo avaient été autorisés à atterrir à partir de 9h00 et que les premiers vols étaient arrivés dans l'après-midi.
Ces deux décisions très attendues devaient permettre aux milliers de manifestants opposés au gouvernement de mettre notamment fin au siège des deux aéroports de Bangkok, Suvarnabhumi (international) et Don-Muang (intérieur). Le chef de l'Alliance populaire pour la démocratie Sondhi Limthongkul a assuré mardi que les milliers de manifestants qui campaient dans les deux aéroports de la capitale les quitteraient mercredi.
De fait, les premiers vols commerciaux en partance de Bangkok devaient avoir lieu mercredi avec pour destinations Rome et Sydney depuis Suvarnabhumi. Le principal aéroport du pays a déjà perdu l'équivalent de plus de 10 millions de dollars depuis le début de son occupation il y a une semaine.
L'annulation des vols internationaux dans la capitale thaïlandaise a conduit des milliers d'étrangers à mettre une croix sur leurs vacances en pleine saison touristique. Plus de 300.000 voyageurs sont actuellement bloqués en Thaïlande, 35.000 à 45.000 personnes venant chaque jour gonfler ce nombre compte tenu de la fermeture de ces aéroports.
Mardi, le président de la Cour constitutionnelle Chat Chalavorn a précisé que la haute instance avait "décidé de dissoudre ces trois partis pour faire un exemple et établir des normes politiques". En conséquence, la Cour a ordonné la dissolution du Parti du pouvoir du peuple (PPP) de Somchai Wongsawat ainsi que les partis Machima Thipatai et Chart Thai.
Ces trois formations politiques ont été reconnues coupables de fraude lors des élections de décembre 2007, qui ont permis à la coalition d'accéder au pouvoir.
Confrontée à une vive opposition depuis des mois, la coalition de six partis dirigée par Somchai Wongsawat se voit plombée définitivement par ces deux décisions.
Le porte-parole du gouvernement Nattawut Sai-kau a déclaré que le Premier ministre et sa coalition allaient se retirer. "Nous obéirons à la loi. Les partis de la coalition vont se rencontrer bientôt pour envisager la suite à donner", a-t-il dit.
Le roi de Thaïlande, Bhumibol Asulyadej, qui est déjà intervenu par le passé pour résoudre plusieurs crises politiques, doit prononcer un important discours jeudi, à la veille de son 81e anniversaire
Source: Yahoo News
Sur le terrain, alors qu'il est toujours occupé par des milliers d'opposants au gouvernement, l'aéroport international de Bangkok-Suvarnabhumi a été rouvert aux vols de fret mardi, a annoncé le directeur de l'aviation civile thaïlandaise. Chaisak Ankuwan a précisé que les avions-cargo avaient été autorisés à atterrir à partir de 9h00 et que les premiers vols étaient arrivés dans l'après-midi.
Ces deux décisions très attendues devaient permettre aux milliers de manifestants opposés au gouvernement de mettre notamment fin au siège des deux aéroports de Bangkok, Suvarnabhumi (international) et Don-Muang (intérieur). Le chef de l'Alliance populaire pour la démocratie Sondhi Limthongkul a assuré mardi que les milliers de manifestants qui campaient dans les deux aéroports de la capitale les quitteraient mercredi.
De fait, les premiers vols commerciaux en partance de Bangkok devaient avoir lieu mercredi avec pour destinations Rome et Sydney depuis Suvarnabhumi. Le principal aéroport du pays a déjà perdu l'équivalent de plus de 10 millions de dollars depuis le début de son occupation il y a une semaine.
L'annulation des vols internationaux dans la capitale thaïlandaise a conduit des milliers d'étrangers à mettre une croix sur leurs vacances en pleine saison touristique. Plus de 300.000 voyageurs sont actuellement bloqués en Thaïlande, 35.000 à 45.000 personnes venant chaque jour gonfler ce nombre compte tenu de la fermeture de ces aéroports.
Mardi, le président de la Cour constitutionnelle Chat Chalavorn a précisé que la haute instance avait "décidé de dissoudre ces trois partis pour faire un exemple et établir des normes politiques". En conséquence, la Cour a ordonné la dissolution du Parti du pouvoir du peuple (PPP) de Somchai Wongsawat ainsi que les partis Machima Thipatai et Chart Thai.
Ces trois formations politiques ont été reconnues coupables de fraude lors des élections de décembre 2007, qui ont permis à la coalition d'accéder au pouvoir.
Confrontée à une vive opposition depuis des mois, la coalition de six partis dirigée par Somchai Wongsawat se voit plombée définitivement par ces deux décisions.
Le porte-parole du gouvernement Nattawut Sai-kau a déclaré que le Premier ministre et sa coalition allaient se retirer. "Nous obéirons à la loi. Les partis de la coalition vont se rencontrer bientôt pour envisager la suite à donner", a-t-il dit.
Le roi de Thaïlande, Bhumibol Asulyadej, qui est déjà intervenu par le passé pour résoudre plusieurs crises politiques, doit prononcer un important discours jeudi, à la veille de son 81e anniversaire
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'implication de la Chine dans la situation socio-économique en Asie du Sud-Est
-
L'escalade Militaire de la Corée du Nord : Analyse de la Résurgence des Tensions
-
Ekaterina Dountsova : Portrait de la Femme Défiant Poutine dans la Course Présidentielle
-
Tragédie sismique au Népal : Une nation en deuil
-
Agression à grande échelle au Haut-Karabagh