Le gouvernement de coalition emmené par le Parti du pouvoir du peuple (PPP) de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra a dû démissionner après que trois de ses formations, dont le PPP, ont été dissoutes par les tribunaux pour fraude électorale.
Les députés de ces trois partis ont mis sur pieds des formations "écran" en adoptant simplement de nouveaux noms, aussi la coalition pourrait théoriquement demeurer à la tête du pays.
Mais le Parti démocrate entend empêcher le PPP de revenir aux affaires, alors que le parlement s'apprête à élire un nouveau Premier ministre.
"Les démocrates proposent de conduire une nouvelle coalition, avec le soutien de cinq partis, et nous sommes ouverts au ralliement d'autres personnes", a déclaré Buranaj Smutharaks, porte-parole du Parti démocrate.
Selon des responsables du parlement, l'opposition pourrait compter sur 229 députés si l'ensemble des élus des cinq partis ralliés basculaient du côté des démocrates.
Cela suffirait pour constituer une force majoritaire, puisque le PPP, dont les membres sont désormais réunis sous la bannière du parti Puea Thai, dispose de 219 sièges au parlement.
Certains membres du PPP ont en outre annoncé qu'ils ne rejoindraient pas le Puea Thai et pourraient se laisser convaincre par les démocrates.
La démission contrainte du gouvernement a mis un terme à plusieurs mois de manifestations anti-gouvernementales organisées par l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), qui accusait le PPP d'être resté aux ordres de Thaksin, chef du gouvernement déposé par l'armée en septembre 2006.
La PAD, qui a notamment paralysé le pays en occupant plusieurs jours durant les deux principaux aéroports thaïlandais, a prévenu qu'elle relancerait son mouvement si les mêmes dirigeants étaient reconduits.
A cette incertitude politique s'est greffé vendredi le retour en Thaïlande de Potjaman Shinawatra, l'ex-femme de Thaksin venue officiellement au chevet de sa mère, gravement malade, après quatre mois d'exil pour fuir la justice.
L'arrivée de Potjaman, condamnée à trois ans de prison pour évasion fiscale mais laissée libre en attendant son procès en appel, a alimenté les spéculations sur son engagement en politique alors que le Puea Thai doit se choisir un nouveau chef dimanche.
Le porte-parole de Thaksin a cependant assuré samedi que l'ex-première dame n'avait pas d'ambitions politiques.
Source: Yahoo News
Les députés de ces trois partis ont mis sur pieds des formations "écran" en adoptant simplement de nouveaux noms, aussi la coalition pourrait théoriquement demeurer à la tête du pays.
Mais le Parti démocrate entend empêcher le PPP de revenir aux affaires, alors que le parlement s'apprête à élire un nouveau Premier ministre.
"Les démocrates proposent de conduire une nouvelle coalition, avec le soutien de cinq partis, et nous sommes ouverts au ralliement d'autres personnes", a déclaré Buranaj Smutharaks, porte-parole du Parti démocrate.
Selon des responsables du parlement, l'opposition pourrait compter sur 229 députés si l'ensemble des élus des cinq partis ralliés basculaient du côté des démocrates.
Cela suffirait pour constituer une force majoritaire, puisque le PPP, dont les membres sont désormais réunis sous la bannière du parti Puea Thai, dispose de 219 sièges au parlement.
Certains membres du PPP ont en outre annoncé qu'ils ne rejoindraient pas le Puea Thai et pourraient se laisser convaincre par les démocrates.
La démission contrainte du gouvernement a mis un terme à plusieurs mois de manifestations anti-gouvernementales organisées par l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), qui accusait le PPP d'être resté aux ordres de Thaksin, chef du gouvernement déposé par l'armée en septembre 2006.
La PAD, qui a notamment paralysé le pays en occupant plusieurs jours durant les deux principaux aéroports thaïlandais, a prévenu qu'elle relancerait son mouvement si les mêmes dirigeants étaient reconduits.
A cette incertitude politique s'est greffé vendredi le retour en Thaïlande de Potjaman Shinawatra, l'ex-femme de Thaksin venue officiellement au chevet de sa mère, gravement malade, après quatre mois d'exil pour fuir la justice.
L'arrivée de Potjaman, condamnée à trois ans de prison pour évasion fiscale mais laissée libre en attendant son procès en appel, a alimenté les spéculations sur son engagement en politique alors que le Puea Thai doit se choisir un nouveau chef dimanche.
Le porte-parole de Thaksin a cependant assuré samedi que l'ex-première dame n'avait pas d'ambitions politiques.
Source: Yahoo News
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