"Samak va démissionner de son poste de leader" du Parti du pouvoir du peuple (PPP) qu'il avait mené à la victoire lors des élections législatives de décembre 2007, a ajouté cet assistant, sous le couvert de l'anonymat.
Plus tôt, les députés de la coalition au pouvoir, qui étaient censés reconduire M. Samak dans ses fonctions malgré une décision judiciaire défavorable, ne s'étaient pas présentés à une séance de vote au Parlement, séance qui a été reportée à mercredi prochain.
Une importante faction du PPP représentant près d'un tiers des parlementaires du parti a estimé que le Premier ministre sortant --dont "les contributions ont été significatives"-- n'était plus l'homme de la situation.
Deux autres formations de la coalition au pouvoir ont aussi exprimé ouvertement des réserves sur M. Samak, contraint de démissionner mardi par la Cour constitutionnelle après avoir été reconnu coupable d'avoir accepté de l'argent d'une entreprise privée produisant ses émissions culinaires à la télévision.
Le retrait de M. Samak a toutes les raisons de satisfaire les milliers de manifestants qui le défiaient depuis le 26 août en campant devant ses bureaux à Bangkok, mais ce nouveau rebondissement ne met pas fin pour autant à la crise politique, les opposants retranchés à "Government House" ayant juré de rejeter tout candidat issu du PPP.
Trois hauts responsables du parti se sont rendus au domicile de M. Samak vendredi après-midi, alors que filtraient les premières informations sur son retrait, a indiqué un proche de M. Samak.
Il s'agit de Somchai Wongsawat, Premier ministre par intérim, Surapong Suebwonglee, ministre sortant des Finances et secrétaire général du parti, et Sompong Amornviwat, ministre sortant de la Justice. Les noms de ces trois hommes avaient circulé, au début de la semaine, comme possibles prétendants à la succession.
Le PPP contrôle 223 des 470 sièges pourvus à la chambre basse du Parlement. Les cinq autres formations de la coalition au pouvoir totalisent 83 députés. L'une d'elles, Chart Thai (34 sièges), a dit, après la séance avortée de vendredi au Parlement, qu'elle donnait encore "une chance" au PPP pour trouver un autre candidat.
Mardi, la Cour constitutionnelle n'avait pas exclu M. Samak de la scène politique et rien ne l'empêchait de se représenter.
Mais le Premier ministre sortant a été considérablement affaibli par l'occupation du siège du gouvernement à Bangkok où campaient encore vendredi quelque 4.000 manifestants légitimistes répondant à l'appel de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD).
Des analystes ont estimé que la coalition au pouvoir n'avait d'autre choix que de s'entendre sur un autre candidat. "Le problème du PPP, c'est qu'il n'a personne d'autre de la carrure de Samak pour tenir tête à la PAD", a jugé le commentateur politique Thitinan Pongsudhirak.
Jeudi, le commandant-en-chef de l'armée thaïlandaise, le général Anupong Paojinda, s'était prononcé, "à titre personnel", en faveur d'un gouvernement d'unité nationale, proposition lancée 48 heures plus tôt par l'opposition.
M. Samak était devenu Premier ministre en février dernier, à l'issue des premières élections depuis le putsch de 2006 qui avait renversé l'ancien homme fort de la Thaïlande, Thaksin Shinawatra, réfugié en Grande-Bretagne à la suite d'accusations de corruption.
Selon la presse thaïlandaise, M. Thaksin, qui finance le PPP, avait initialement soutenu la réélection de M. Samak.
Source: Yahoo News
Plus tôt, les députés de la coalition au pouvoir, qui étaient censés reconduire M. Samak dans ses fonctions malgré une décision judiciaire défavorable, ne s'étaient pas présentés à une séance de vote au Parlement, séance qui a été reportée à mercredi prochain.
Une importante faction du PPP représentant près d'un tiers des parlementaires du parti a estimé que le Premier ministre sortant --dont "les contributions ont été significatives"-- n'était plus l'homme de la situation.
Deux autres formations de la coalition au pouvoir ont aussi exprimé ouvertement des réserves sur M. Samak, contraint de démissionner mardi par la Cour constitutionnelle après avoir été reconnu coupable d'avoir accepté de l'argent d'une entreprise privée produisant ses émissions culinaires à la télévision.
Le retrait de M. Samak a toutes les raisons de satisfaire les milliers de manifestants qui le défiaient depuis le 26 août en campant devant ses bureaux à Bangkok, mais ce nouveau rebondissement ne met pas fin pour autant à la crise politique, les opposants retranchés à "Government House" ayant juré de rejeter tout candidat issu du PPP.
Trois hauts responsables du parti se sont rendus au domicile de M. Samak vendredi après-midi, alors que filtraient les premières informations sur son retrait, a indiqué un proche de M. Samak.
Il s'agit de Somchai Wongsawat, Premier ministre par intérim, Surapong Suebwonglee, ministre sortant des Finances et secrétaire général du parti, et Sompong Amornviwat, ministre sortant de la Justice. Les noms de ces trois hommes avaient circulé, au début de la semaine, comme possibles prétendants à la succession.
Le PPP contrôle 223 des 470 sièges pourvus à la chambre basse du Parlement. Les cinq autres formations de la coalition au pouvoir totalisent 83 députés. L'une d'elles, Chart Thai (34 sièges), a dit, après la séance avortée de vendredi au Parlement, qu'elle donnait encore "une chance" au PPP pour trouver un autre candidat.
Mardi, la Cour constitutionnelle n'avait pas exclu M. Samak de la scène politique et rien ne l'empêchait de se représenter.
Mais le Premier ministre sortant a été considérablement affaibli par l'occupation du siège du gouvernement à Bangkok où campaient encore vendredi quelque 4.000 manifestants légitimistes répondant à l'appel de "l'Alliance du peuple pour la démocratie" (PAD).
Des analystes ont estimé que la coalition au pouvoir n'avait d'autre choix que de s'entendre sur un autre candidat. "Le problème du PPP, c'est qu'il n'a personne d'autre de la carrure de Samak pour tenir tête à la PAD", a jugé le commentateur politique Thitinan Pongsudhirak.
Jeudi, le commandant-en-chef de l'armée thaïlandaise, le général Anupong Paojinda, s'était prononcé, "à titre personnel", en faveur d'un gouvernement d'unité nationale, proposition lancée 48 heures plus tôt par l'opposition.
M. Samak était devenu Premier ministre en février dernier, à l'issue des premières élections depuis le putsch de 2006 qui avait renversé l'ancien homme fort de la Thaïlande, Thaksin Shinawatra, réfugié en Grande-Bretagne à la suite d'accusations de corruption.
Selon la presse thaïlandaise, M. Thaksin, qui finance le PPP, avait initialement soutenu la réélection de M. Samak.
Source: Yahoo News
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