Adouma Hassaballah et une militante
Editoweb MagaZine: Mr Mahamat Charfadine, bonjour.
Mahamat Charfadine : Bonjour, Mr. Henri.
Editoweb MagaZine : Par un communiqué, vous avez annoncé prendre le contrôle du Front national du Tchad rénové (FNTR) à la suite de votre exclusion, pour haute trahison, de l’UFCD de Adouma Hasaballah. Confirmez-vous?
Mahamat Charfadine : Mon exclusion s'est faite en violation des articles 38 et 44, portant sur les modalités d'adhésion et d'exclusion fixées par le règlement intérieur de l'UFCD, stipulant que l'exclusion est prononcée par le congrès et non par une simple "prise de tête" d’un chef. On m'accuse de haute trahison sans en apporter de preuve.
Editoweb MagaZine: Que vous reproche-t-on exactement?
Mahamat Charfadine : On me reproche de savoir beaucoup de choses. L’exemple des contacts téléphoniques entre le colonel Adouma Hassaballah et le président Idris Deby. J’en sais tellement qu’on a voulu injustement me lyncher.
Editoweb MagaZine : Voulez-vous dire que le chef de l'UFCD a des contacts avec le Chef de l'Etat tchadien?
Mahamat Charfadine : Je suis le seul à le savoir pour lui avoir passé la communication.
Editoweb MagaZine : N'êtes-vous pas en train de vous venger du chef de l'UFCD?
Mahamat Charfadine : Un émissaire du président Deby, un certain Abdelrazik Idriss, s'est déplacé trois fois chez nous. La dernière fois, nous l'avons accueilli pendant une semaine à Eljeneina.
Editoweb MagaZine : Pourquoi ne l’avez-vous pas dénoncé plus tôt? cela fait-il de vous un complice?
Mahamat Charfadine : Non je suis son directeur de cabinet, je n'ai rien à me reprocher.
Editoweb MagaZine : Avez-vous reçu de l'argent?
Mahamat Charfadine : Je parlerai le moment venu.
Editoweb MagaZine : Vous accusez l’homme qui gère la "plus grande armée de la rébellion" de combattre les intellectuels, d’entretenir des contacts téléphoniques avec le Chef de l'Etat tchadien et que sais-je encore. Pourquoi ces déballages? N’est-ce pas une volonté de nuire à l’UFCD ?
Mahamat Charfadine : Mon amour pour l’UFCD reste entier. Hassaballah a une peur bleue des intellectuels. Pendant que les Adam Yacoub Nouri, Timane, Aboud rapprochent les cadres, Adouma les combat. Je n'invente rien.
Editoweb MagaZine : nous avons appris que vous avez été reçu le week-end dernier par Ahmat Yacoub, le fondateur du FNTR. Quels sont vos rapports ?
Mahamat Charfadine : Je n’ai pas apprécié sa position. A mon arrivée en France, je suis allé le voir pour lui expliquer ce qui s’était exactement passé avec le colonel Hassaballah.
Editoweb MagaZine : Après votre exclusion de l’UFCD, avez-vous pris contact avec le gouvernement tchadien ?
Mahamat Charfadine : J’ai été contacté par le Premier Ministre tchadien en quittant Khartoum.
Editoweb MagaZine : Quelles conclusions en tirez-vous?
Mahamat Charfadine : Je tiens à remercier le vice président de l’UFCD Djibrine Assali, Papa Mahamat Djarma, pour leur compréhension, et tous les autres sans citer de nom. Je reste convaincu que nos chemins se croiseront un jour pour la reconstruction du pays. D’ici là, je reformerai le FNTR.
Mahamat Charfadine : Bonjour, Mr. Henri.
Editoweb MagaZine : Par un communiqué, vous avez annoncé prendre le contrôle du Front national du Tchad rénové (FNTR) à la suite de votre exclusion, pour haute trahison, de l’UFCD de Adouma Hasaballah. Confirmez-vous?
Mahamat Charfadine : Mon exclusion s'est faite en violation des articles 38 et 44, portant sur les modalités d'adhésion et d'exclusion fixées par le règlement intérieur de l'UFCD, stipulant que l'exclusion est prononcée par le congrès et non par une simple "prise de tête" d’un chef. On m'accuse de haute trahison sans en apporter de preuve.
Editoweb MagaZine: Que vous reproche-t-on exactement?
Mahamat Charfadine : On me reproche de savoir beaucoup de choses. L’exemple des contacts téléphoniques entre le colonel Adouma Hassaballah et le président Idris Deby. J’en sais tellement qu’on a voulu injustement me lyncher.
Editoweb MagaZine : Voulez-vous dire que le chef de l'UFCD a des contacts avec le Chef de l'Etat tchadien?
Mahamat Charfadine : Je suis le seul à le savoir pour lui avoir passé la communication.
Editoweb MagaZine : N'êtes-vous pas en train de vous venger du chef de l'UFCD?
Mahamat Charfadine : Un émissaire du président Deby, un certain Abdelrazik Idriss, s'est déplacé trois fois chez nous. La dernière fois, nous l'avons accueilli pendant une semaine à Eljeneina.
Editoweb MagaZine : Pourquoi ne l’avez-vous pas dénoncé plus tôt? cela fait-il de vous un complice?
Mahamat Charfadine : Non je suis son directeur de cabinet, je n'ai rien à me reprocher.
Editoweb MagaZine : Avez-vous reçu de l'argent?
Mahamat Charfadine : Je parlerai le moment venu.
Editoweb MagaZine : Vous accusez l’homme qui gère la "plus grande armée de la rébellion" de combattre les intellectuels, d’entretenir des contacts téléphoniques avec le Chef de l'Etat tchadien et que sais-je encore. Pourquoi ces déballages? N’est-ce pas une volonté de nuire à l’UFCD ?
Mahamat Charfadine : Mon amour pour l’UFCD reste entier. Hassaballah a une peur bleue des intellectuels. Pendant que les Adam Yacoub Nouri, Timane, Aboud rapprochent les cadres, Adouma les combat. Je n'invente rien.
Editoweb MagaZine : nous avons appris que vous avez été reçu le week-end dernier par Ahmat Yacoub, le fondateur du FNTR. Quels sont vos rapports ?
Mahamat Charfadine : Je n’ai pas apprécié sa position. A mon arrivée en France, je suis allé le voir pour lui expliquer ce qui s’était exactement passé avec le colonel Hassaballah.
Editoweb MagaZine : Après votre exclusion de l’UFCD, avez-vous pris contact avec le gouvernement tchadien ?
Mahamat Charfadine : J’ai été contacté par le Premier Ministre tchadien en quittant Khartoum.
Editoweb MagaZine : Quelles conclusions en tirez-vous?
Mahamat Charfadine : Je tiens à remercier le vice président de l’UFCD Djibrine Assali, Papa Mahamat Djarma, pour leur compréhension, et tous les autres sans citer de nom. Je reste convaincu que nos chemins se croiseront un jour pour la reconstruction du pays. D’ici là, je reformerai le FNTR.