"C'est la France qui est la plus à même de faire bouger les lignes aujourd'hui au Tchad", a dit David Martinon.
"Le président de la République dira au chef de l'Etat tchadien que l'amitié entre nos deux pays ne pourra grandir et se renforcer qu'à condition que le processus de démocratisation du pays reprenne et s'accélère", a-t-il expliqué.
"Ça veut dire deux choses : d'abord qu'il est essentiel de relancer rapidement le dialogue politique inter-tchadien (...) et ensuite que toute la lumière soit faite et sans délai sur la disparition (de) deux opposants, M. Saleh et M. Yorongar."
Selon David Martinon, la visite du président français aura deux autres objectifs :
- "Réaffirmer l'amitié et la solidarité de la France envers le peuple tchadien qui est la première victime des crises à répétition que connaît le pays" ;
- réaffirmer la nécessité de déployer la force européenne de sécurisation de l'Est tchadien, l'Eufor, le long de la frontière avec le Darfour - environ 700 hommes aujourd'hui dont 200 au QG de N'Djamena, pour un objectif total de 3.700 militaires.
L'idée est notamment de faire en sorte que le processus de démocratisation aboutisse à des élections législatives en 2009.
Nicolas Sarkozy sera accompagné par le commissaire européen au Développement Louis Michel et l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.
La venue de ces parrains du dialogue inter-tchadien est "une autre manière de faire pression sur l'ensemble de la société tchadienne pour qu'elle évolue dans le bon sens", dit l'Elysée.
L'organisation humanitaire Human Righs Watch (HRW)de défense des droits de l'homme basée aux Etats-Unis a estimé mardi que le président français ne devrait se rendre au Tchad qu'à condition que le gouvernement de N'Djamena prouve que les deux opposants, Ibni Oumar Mahamat Saleh et Ngarlejy Yorongar arrêtés chez euxpar des soldats après l'attaque avortée de rebelles contre N'Djamenadébut février, vont bien.
Source Yahoo News
"Le président de la République dira au chef de l'Etat tchadien que l'amitié entre nos deux pays ne pourra grandir et se renforcer qu'à condition que le processus de démocratisation du pays reprenne et s'accélère", a-t-il expliqué.
"Ça veut dire deux choses : d'abord qu'il est essentiel de relancer rapidement le dialogue politique inter-tchadien (...) et ensuite que toute la lumière soit faite et sans délai sur la disparition (de) deux opposants, M. Saleh et M. Yorongar."
Selon David Martinon, la visite du président français aura deux autres objectifs :
- "Réaffirmer l'amitié et la solidarité de la France envers le peuple tchadien qui est la première victime des crises à répétition que connaît le pays" ;
- réaffirmer la nécessité de déployer la force européenne de sécurisation de l'Est tchadien, l'Eufor, le long de la frontière avec le Darfour - environ 700 hommes aujourd'hui dont 200 au QG de N'Djamena, pour un objectif total de 3.700 militaires.
L'idée est notamment de faire en sorte que le processus de démocratisation aboutisse à des élections législatives en 2009.
Nicolas Sarkozy sera accompagné par le commissaire européen au Développement Louis Michel et l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.
La venue de ces parrains du dialogue inter-tchadien est "une autre manière de faire pression sur l'ensemble de la société tchadienne pour qu'elle évolue dans le bon sens", dit l'Elysée.
L'organisation humanitaire Human Righs Watch (HRW)de défense des droits de l'homme basée aux Etats-Unis a estimé mardi que le président français ne devrait se rendre au Tchad qu'à condition que le gouvernement de N'Djamena prouve que les deux opposants, Ibni Oumar Mahamat Saleh et Ngarlejy Yorongar arrêtés chez euxpar des soldats après l'attaque avortée de rebelles contre N'Djamenadébut février, vont bien.
Source Yahoo News
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