Nous, soussignés, sommes gravement concernés par les arrestations de Ibni Oumar Mahamat-Saleh, secrétaire général du Parti pour les Libertés et le Développement, de Lol Mahamat Choua, député, président du Comité de suivi et d'appui de l'accord du 13 août 2007, et président du Rassemblement pour la Démocratie et le progrès, de Wadel Abdelkader Kamougué, président de l'Union pour le Renouveau et la Démocratie, et de Yorongar Ngarléjy, député, président de la Fédération Action pour la République (FAR), en même temps que d'autres acteurs de la vie politique tchadienne.
Ces arrestations, survenues dans un contexte marqué par un déferlement de violences meurtrières, sont totalement arbitraires. Elles contribuent davantage à vicier un climat déjà très malsain au Tchad et dans les pays limitrophes. Elles projettent une image négative dont l'Afrique se doit de se débarrasser si elle veut surmonter les défis liés à son développement économique et à sa démocratisation véritable.
Les signataires de cette pétition sont convaincus que l'arrestation des acteurs politiques tchadiens constitue un acte dangereux qu'il convient de condamner avec la dernière énergie. Les personnes arrêtées n'ont pas leur place dans une prison, mais bien dans la société où, en individus libres, elles peuvent participer à l'essor de la démocratie au Tchad. Leur libération est donc une exigence prioritaire.
Nous appelons par ailleurs les autorités tchadiennes et toutes les forces en présence au Tchad à se ressaisir, et à prendre les dispositions nécessaires susceptibles de favoriser le retour à un climat de paix, de liberté et de transparence pour que les citoyens tchadiens aient enfin la chance de pouvoir se consacrer aux urgences que leur pays doit affronter sur la route de son développement.
Un certain nombre de signataires de cette pétition ont pris part, il y a à peine une dizaine de jours, à un important Colloque ayant centré ses réflexions sur les relations de l'Afrique avec diverses régions du monde, dont l'Europe, mais aussi sur la nécessité de relancer les processus démocratiques mal en point sur le continent, ces temps-ci. Nos amis tchadiens ayant pris part à ces assises, qui se sont tenues à Dakar, au Sénégal, du 24 au 26 janvier 2008, sous l'égide de la Fondation Gabriel Péri et du Parti de l'indépendance et du travail du Sénégal, mais aussi les combattants pour la démocratie de tous bords ne doivent en aucune manière devenir les victimes d'une crise multidimensionnelle dont les causes doivent être identifiées sans tarder pour que des remèdes objectifs et sérieux leur soient apportés.
--------------------------------------------------------------------------------
Pour signer la pétition, merci de bien vouloir répondre à clemoing@gabrielperi.fr en précisant vos nom, prénom, fonction et pays. Si vous désirez compter parmi les promoteurs de la pétition, veuillez nous le faire savoir et nous indiquerons votre nom en tant que signataire. Compte tenu de l'urgence, réaction rapide souhaitée.
Ces arrestations, survenues dans un contexte marqué par un déferlement de violences meurtrières, sont totalement arbitraires. Elles contribuent davantage à vicier un climat déjà très malsain au Tchad et dans les pays limitrophes. Elles projettent une image négative dont l'Afrique se doit de se débarrasser si elle veut surmonter les défis liés à son développement économique et à sa démocratisation véritable.
Les signataires de cette pétition sont convaincus que l'arrestation des acteurs politiques tchadiens constitue un acte dangereux qu'il convient de condamner avec la dernière énergie. Les personnes arrêtées n'ont pas leur place dans une prison, mais bien dans la société où, en individus libres, elles peuvent participer à l'essor de la démocratie au Tchad. Leur libération est donc une exigence prioritaire.
Nous appelons par ailleurs les autorités tchadiennes et toutes les forces en présence au Tchad à se ressaisir, et à prendre les dispositions nécessaires susceptibles de favoriser le retour à un climat de paix, de liberté et de transparence pour que les citoyens tchadiens aient enfin la chance de pouvoir se consacrer aux urgences que leur pays doit affronter sur la route de son développement.
Un certain nombre de signataires de cette pétition ont pris part, il y a à peine une dizaine de jours, à un important Colloque ayant centré ses réflexions sur les relations de l'Afrique avec diverses régions du monde, dont l'Europe, mais aussi sur la nécessité de relancer les processus démocratiques mal en point sur le continent, ces temps-ci. Nos amis tchadiens ayant pris part à ces assises, qui se sont tenues à Dakar, au Sénégal, du 24 au 26 janvier 2008, sous l'égide de la Fondation Gabriel Péri et du Parti de l'indépendance et du travail du Sénégal, mais aussi les combattants pour la démocratie de tous bords ne doivent en aucune manière devenir les victimes d'une crise multidimensionnelle dont les causes doivent être identifiées sans tarder pour que des remèdes objectifs et sérieux leur soient apportés.
--------------------------------------------------------------------------------
Pour signer la pétition, merci de bien vouloir répondre à clemoing@gabrielperi.fr en précisant vos nom, prénom, fonction et pays. Si vous désirez compter parmi les promoteurs de la pétition, veuillez nous le faire savoir et nous indiquerons votre nom en tant que signataire. Compte tenu de l'urgence, réaction rapide souhaitée.
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin