Comme le veut une amusante tradition au gymnase de Beaulieu à Lausanne, la journée d'hier était placée sous le signe de l'Extravagance. Mais rapidement une rumeur s'est répandue en milieu de matinée: au milieu des élèves déguisés, l'un d'eux était armé. Alertée par la direction, la police municipale a pris position tout d'abord aux abords d'un garage souterrain où l'élève aurait menacé de mettre fin à ses jours. Mais c'est à côté du secrétariat, dans l'enceinte même du gymnase, que le jeune homme a été repéré par six agents en civil. Ces derniers ont réussi à l'approcher discrètement avant de le désarmer.
La rumeur était fondée: le jeune homme de 20 ans détenait bel et bien un pistolet chargé ainsi que deux magasins de réserve. Par la suite, une fouille dans la salle de classe a permis de constater que son sac à dos renfermait d'autres cartouches. Pour la police municipale,
l'intervention a probablement permis d'éviter un carnage. Si la rumeur parle de suicide, ses motivations demeurent inconnues, selon la police.
Tout s'est passé si vite qu'aucune panique ne s'est déclenchée. Seuls six témoins ont été pris en charge par la cellule d'assistance psychologique. Parmi les gymnasiens, peu ont assisté à l'arrestation. Mais les bruits circulent vite. «Ce n'était pas le type que tout le monde connaissait mais il n'était peut-être pas très stable; il avait des petits problèmes avec lui-même», raconte Lionel, qui n'a vu que le jeune homme menotté et entouré de policiers.
Hier soir pourtant, d'autres élèves ignoraient encore qu'il était armé jusqu'aux dents. «Quand on voit ce qui s'est passé ailleurs...» souffle Adrien. Référence directe à de tristement fameuses fusillades dans des écoles américaines. «Sur le moment, on ne se rendait pas compte, on regardait les Robocops, songe Lionel. Mais maintenant, en y repensant, ça fout les boules.»
«Jamais je n'aurais pu imaginer cela de mon élève. Discret, mais pas renfermé, toujours calme, normalement intégré dans la classe, avec de bons résultats scolaires, rien ne laissait imaginer ce qui s'est passé hier.» Surpris, c'est peu dire, le maître de classe n'en revient toujours pas. Absent hier, averti par le doyen, il commencera aujourd'hui sa journée par un débriefing avec la direction. Histoire de comprendre ce qui s'est passé: «Avec cette classe, nous avons fait un voyage aux îles Eoliennes. Tout s'est bien passé, cet élève n'a présenté aucun trouble particulier.» Tout à l'heure, le maître de classe devra aussi rassurer le reste des élèves. «Ils ont la vingtaine, je leur fais confiance. Ils sont assez mûrs pour comprendre qu'il s'agit d'une histoire individuelle sur laquelle ils n'ont pas prise.» Le professeur précise encore que cette classe de 18 gymnasiens «fonctionne très bien, elle est homogène». Tous ces élèves se sont destinés à une profession dans le paramédical.
Source: edicom news
La rumeur était fondée: le jeune homme de 20 ans détenait bel et bien un pistolet chargé ainsi que deux magasins de réserve. Par la suite, une fouille dans la salle de classe a permis de constater que son sac à dos renfermait d'autres cartouches. Pour la police municipale,
l'intervention a probablement permis d'éviter un carnage. Si la rumeur parle de suicide, ses motivations demeurent inconnues, selon la police.
Tout s'est passé si vite qu'aucune panique ne s'est déclenchée. Seuls six témoins ont été pris en charge par la cellule d'assistance psychologique. Parmi les gymnasiens, peu ont assisté à l'arrestation. Mais les bruits circulent vite. «Ce n'était pas le type que tout le monde connaissait mais il n'était peut-être pas très stable; il avait des petits problèmes avec lui-même», raconte Lionel, qui n'a vu que le jeune homme menotté et entouré de policiers.
Hier soir pourtant, d'autres élèves ignoraient encore qu'il était armé jusqu'aux dents. «Quand on voit ce qui s'est passé ailleurs...» souffle Adrien. Référence directe à de tristement fameuses fusillades dans des écoles américaines. «Sur le moment, on ne se rendait pas compte, on regardait les Robocops, songe Lionel. Mais maintenant, en y repensant, ça fout les boules.»
«Jamais je n'aurais pu imaginer cela de mon élève. Discret, mais pas renfermé, toujours calme, normalement intégré dans la classe, avec de bons résultats scolaires, rien ne laissait imaginer ce qui s'est passé hier.» Surpris, c'est peu dire, le maître de classe n'en revient toujours pas. Absent hier, averti par le doyen, il commencera aujourd'hui sa journée par un débriefing avec la direction. Histoire de comprendre ce qui s'est passé: «Avec cette classe, nous avons fait un voyage aux îles Eoliennes. Tout s'est bien passé, cet élève n'a présenté aucun trouble particulier.» Tout à l'heure, le maître de classe devra aussi rassurer le reste des élèves. «Ils ont la vingtaine, je leur fais confiance. Ils sont assez mûrs pour comprendre qu'il s'agit d'une histoire individuelle sur laquelle ils n'ont pas prise.» Le professeur précise encore que cette classe de 18 gymnasiens «fonctionne très bien, elle est homogène». Tous ces élèves se sont destinés à une profession dans le paramédical.
Source: edicom news
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