La cause du décès n'a pas été précisée à ce stade.
M. Mirghani, qui était un des responsables du Parti Démocratique Unioniste (PDU), avait été au pouvoir de 1986 à 1989.
Conformément à la tradition soudanaise, trois jours de prières seront célébrés en l'honneur de l'ex-président, à la grande mosquée Sayed Ali al-Mirghani, dans le nord de Khartoum.
Né en 1941 dans la capitale soudanaise, M. Mirghani avait fait ses études à Omdurman, ville jumelle de Khartoum, avant d'obtenir à Londres un diplôme supérieur d'économie.
Il a successivement occupé les postes d'ambassadeur au Caire et de ministre des Affaires étrangères (entre 1979 et 1984) avant d'être investi en mai 1986 à la présidence du Conseil suprême soudanais, un organe de cinq membres qui n'existe plus aujourd'hui.
Il sera renversé en juin 1989 par le coup d'Etat militaire, soutenu par les islamistes, qui avait porté M. Béchir au pouvoir.
Il avait signé, le 16 novembre 1988 à Addis Abeba, un accord de paix avec John Garang, le chef de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA, rébellion sudiste).
Mais cet accord n'a pas été entériné par le gouvernement, ce qui a provoqué le retrait du PDU de la coalition gouvernementale alors dirigée par Sadek al-Mahdi.
Il a fallu attendre janvier 2005, et un accord de paix signé à Nairobi, pour que cesse le conflit au Sud-Soudan, qui a fait un million et demi de morts et quatre millions de déplacés en 21 ans.
Source: Dabio
M. Mirghani, qui était un des responsables du Parti Démocratique Unioniste (PDU), avait été au pouvoir de 1986 à 1989.
Conformément à la tradition soudanaise, trois jours de prières seront célébrés en l'honneur de l'ex-président, à la grande mosquée Sayed Ali al-Mirghani, dans le nord de Khartoum.
Né en 1941 dans la capitale soudanaise, M. Mirghani avait fait ses études à Omdurman, ville jumelle de Khartoum, avant d'obtenir à Londres un diplôme supérieur d'économie.
Il a successivement occupé les postes d'ambassadeur au Caire et de ministre des Affaires étrangères (entre 1979 et 1984) avant d'être investi en mai 1986 à la présidence du Conseil suprême soudanais, un organe de cinq membres qui n'existe plus aujourd'hui.
Il sera renversé en juin 1989 par le coup d'Etat militaire, soutenu par les islamistes, qui avait porté M. Béchir au pouvoir.
Il avait signé, le 16 novembre 1988 à Addis Abeba, un accord de paix avec John Garang, le chef de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA, rébellion sudiste).
Mais cet accord n'a pas été entériné par le gouvernement, ce qui a provoqué le retrait du PDU de la coalition gouvernementale alors dirigée par Sadek al-Mahdi.
Il a fallu attendre janvier 2005, et un accord de paix signé à Nairobi, pour que cesse le conflit au Sud-Soudan, qui a fait un million et demi de morts et quatre millions de déplacés en 21 ans.
Source: Dabio
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises