Le trader a notamment affirmé avoir "demandé à son assistant de saisir des transactions fictives et que celui-ci avait exécuté ses instructions en sachant qu'il s'agissait de masquer des positions ouvertes et des gains".
Il a également affirmé avoir pris pris "des positions ouvertes, qui pouvaient se chiffrer à cinq ou six cents millions d'euros, à partir du poste de son supérieur hiérarchique direct et en sa présence, positions qu'il dénouait en principe dans la journée ou qu'il transférait sur son propre ordinateur à partir duquel ou il les coupait immédiatement, ou il les conservait à l'insu" de son supérieur.
Ces déclarations sont citées dans les réquisitions écrites du parquet général, que l'AFP a pu consulter, sur la première demande de remise en liberté du trader déposée par ses avocats. Elles ont servi, pour partie, au ministère public à justifier son opposition à cette libération afin, écrit-il, d'"empêcher toute pression sur les témoins" et "toute concertation frauduleuse avec ses éventuels complices".
"Certains témoins entendus contestaient totalement ou partiellement les déclarations de Jérôme Kerviel et pour l'un d'entre eux admettait avoir participé à la passation d'opérations fictives", note le parquet général dans le document, en soulignant que "toutes les confrontations (...) entre ces témoins et Jérôme Kerviel" n'ont pas encore eu lieu.
La demande de remise en liberté de Jérôme Kerviel, examinée vendredi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, a été mise en délibéré à mardi 9H00. M. Kerviel est incarcéré depuis le 8 février.
yahoo.com
Il a également affirmé avoir pris pris "des positions ouvertes, qui pouvaient se chiffrer à cinq ou six cents millions d'euros, à partir du poste de son supérieur hiérarchique direct et en sa présence, positions qu'il dénouait en principe dans la journée ou qu'il transférait sur son propre ordinateur à partir duquel ou il les coupait immédiatement, ou il les conservait à l'insu" de son supérieur.
Ces déclarations sont citées dans les réquisitions écrites du parquet général, que l'AFP a pu consulter, sur la première demande de remise en liberté du trader déposée par ses avocats. Elles ont servi, pour partie, au ministère public à justifier son opposition à cette libération afin, écrit-il, d'"empêcher toute pression sur les témoins" et "toute concertation frauduleuse avec ses éventuels complices".
"Certains témoins entendus contestaient totalement ou partiellement les déclarations de Jérôme Kerviel et pour l'un d'entre eux admettait avoir participé à la passation d'opérations fictives", note le parquet général dans le document, en soulignant que "toutes les confrontations (...) entre ces témoins et Jérôme Kerviel" n'ont pas encore eu lieu.
La demande de remise en liberté de Jérôme Kerviel, examinée vendredi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, a été mise en délibéré à mardi 9H00. M. Kerviel est incarcéré depuis le 8 février.
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