Le futur président du conseil italien, qui doit encore être nommé officiellement par le président, a promis un gouvernement "resserré" dont la composition doit être annoncée dans la semaine pour se mettre rapidement au travail. Il a déjà annoncé qu'il serait largement constitué de membres de sa précédente équipe. Franco Frattini, vice-président de la commission européenne et commissaire chargé de la justice, retrouverait ainsi les Affaires étrangères, et Giulio Tremonti, les Finances.
La solide majorité parlementaire décrochée lundi par Berlusconi, grâce au soutien de la Ligue du Nord d'Umberto Bossi, ne sera pas de trop face aux problèmes économiques et sociaux qui secouent l'Italie, de la flambée des prix, avec une inflation à son plus haut niveau depuis des années, au chômage élevé chez les jeunes, en passant par les ordures ménagères qui s'accumulent à Naples et à la reprise incertaine d'Alitalia.
Le sémillant septuagénaire, qui a passé la soirée électorale dans sa villa des environs de Milan, se contentant de quelques commentaires téléphoniques, va retrouver nombre des dossiers de son dernier gouvernement (2001-2006), qui avait battu le record de longévité depuis 1945. Et aussi certains de ses vieux amis, rencontrés lors des ses précédents mandats: le Kremlin a ainsi annoncé que le président russe Vladimir Poutine viendrait le rencontrer cette semaine sur le chemin du retour de Libye. Selon l'agence italienne ANSA, les deux hommes devraient se retrouver jeudi en Sardaigne, où le milliardaire italien a déjà accueilli Vladimir Poutine dans l'une de ses villas.
Alors que son entrée en fonction devrait intervenir dans quelques semaines, Silvio Berlusconi a assuré mardi qu'il tiendrait sa promesse de réunir son premier conseil des ministres à Naples, où il a obtenu de bons résultats lors du scrutin de dimanche et lundi. "Je serai à Naples trois jours par semaine" pour régler le problème des déchets, a-t-il déclaré à la radio publique.
Le riche magnat des médias a aussi répété son souhait qu'Alitalia reste italienne, ce qui pourrait compromettre une reprise de la compagnie aérienne en difficulté par Air France-KLM. Pendant la campagne, Berlusconi avait souhaité que des investisseurs italiens se présentent. Il s'est engagé à faire "tout ce qui est nécessaire" pour que la compagnie "reste au service du tourisme et de l'économie italiens".
Grâce au soutien de la Ligue du Nord, le parti populiste et anti-immigrés d'Umberto Bossi, Silvio Berlusconi a décroché lundi soir, à 71 ans, un troisième mandat à la présidence du conseil.
La coalition de droite alliant son Peuple de la liberté (PDL) -union de Forza Italia et des anciens néofascistes de l'Alliance nationale- et la Ligue du Nord a obtenu une nette majorité à la Chambre des députés comme au Sénat. Son adversaire de centre-gauche, l'ancien maire de Rome Walter Veltroni, a dû concéder sa défaite, même si son nouveau Parti démocrate (PD) était arrivé en tête devant le PDL.
Au Sénat, la droite berlusconienne devrait contrôler au moins 167 des 315 sièges, contre 130 pour Veltroni et ses alliés, selon les projections après le dépouillement de tous les bulletins sur le territoire italien. Le vote des expatriés doit encore être compté, mais ils sont considérés comme un bastion conservateur et devraient conforter la majorité de Silvio Berlusconi.
A la Chambre, la coalition de Berlusconi a obtenu 46% des suffrages, contre 39% pour celle de Veltroni, selon les résultats définitifs. La percée de la Ligue du Nord (plus de 8% des voix), a fortement contribué à la victoire du Cavaliere. L'un des responsables du parti, Roberto Maroni, a d'ores et déjà annoncé que les immigrés "qui ont un travail pourront rester. Ceux qui n'en ont pas devront partir".
La vague conservatrice électorale a balayé les communistes, que Silvio Berlusconi avait tant adoré détester. Ils se retrouvent expulsés de la prochaine législature, une victoire pour celui qui en avait fait sa bête noire dès son entrée en politique il y a près de quinze ans.
Les socialistes n'ont pas non plus obtenu le minimum de suffrages requis pour entrer au Parlement. "Le pays à cet instant vient de prendre un grand virage à droite", déplorait lundi Bobo Craxi, fils du défunt président du conseil socialiste Bettino Craxi.
Source: yahoo news
La solide majorité parlementaire décrochée lundi par Berlusconi, grâce au soutien de la Ligue du Nord d'Umberto Bossi, ne sera pas de trop face aux problèmes économiques et sociaux qui secouent l'Italie, de la flambée des prix, avec une inflation à son plus haut niveau depuis des années, au chômage élevé chez les jeunes, en passant par les ordures ménagères qui s'accumulent à Naples et à la reprise incertaine d'Alitalia.
Le sémillant septuagénaire, qui a passé la soirée électorale dans sa villa des environs de Milan, se contentant de quelques commentaires téléphoniques, va retrouver nombre des dossiers de son dernier gouvernement (2001-2006), qui avait battu le record de longévité depuis 1945. Et aussi certains de ses vieux amis, rencontrés lors des ses précédents mandats: le Kremlin a ainsi annoncé que le président russe Vladimir Poutine viendrait le rencontrer cette semaine sur le chemin du retour de Libye. Selon l'agence italienne ANSA, les deux hommes devraient se retrouver jeudi en Sardaigne, où le milliardaire italien a déjà accueilli Vladimir Poutine dans l'une de ses villas.
Alors que son entrée en fonction devrait intervenir dans quelques semaines, Silvio Berlusconi a assuré mardi qu'il tiendrait sa promesse de réunir son premier conseil des ministres à Naples, où il a obtenu de bons résultats lors du scrutin de dimanche et lundi. "Je serai à Naples trois jours par semaine" pour régler le problème des déchets, a-t-il déclaré à la radio publique.
Le riche magnat des médias a aussi répété son souhait qu'Alitalia reste italienne, ce qui pourrait compromettre une reprise de la compagnie aérienne en difficulté par Air France-KLM. Pendant la campagne, Berlusconi avait souhaité que des investisseurs italiens se présentent. Il s'est engagé à faire "tout ce qui est nécessaire" pour que la compagnie "reste au service du tourisme et de l'économie italiens".
Grâce au soutien de la Ligue du Nord, le parti populiste et anti-immigrés d'Umberto Bossi, Silvio Berlusconi a décroché lundi soir, à 71 ans, un troisième mandat à la présidence du conseil.
La coalition de droite alliant son Peuple de la liberté (PDL) -union de Forza Italia et des anciens néofascistes de l'Alliance nationale- et la Ligue du Nord a obtenu une nette majorité à la Chambre des députés comme au Sénat. Son adversaire de centre-gauche, l'ancien maire de Rome Walter Veltroni, a dû concéder sa défaite, même si son nouveau Parti démocrate (PD) était arrivé en tête devant le PDL.
Au Sénat, la droite berlusconienne devrait contrôler au moins 167 des 315 sièges, contre 130 pour Veltroni et ses alliés, selon les projections après le dépouillement de tous les bulletins sur le territoire italien. Le vote des expatriés doit encore être compté, mais ils sont considérés comme un bastion conservateur et devraient conforter la majorité de Silvio Berlusconi.
A la Chambre, la coalition de Berlusconi a obtenu 46% des suffrages, contre 39% pour celle de Veltroni, selon les résultats définitifs. La percée de la Ligue du Nord (plus de 8% des voix), a fortement contribué à la victoire du Cavaliere. L'un des responsables du parti, Roberto Maroni, a d'ores et déjà annoncé que les immigrés "qui ont un travail pourront rester. Ceux qui n'en ont pas devront partir".
La vague conservatrice électorale a balayé les communistes, que Silvio Berlusconi avait tant adoré détester. Ils se retrouvent expulsés de la prochaine législature, une victoire pour celui qui en avait fait sa bête noire dès son entrée en politique il y a près de quinze ans.
Les socialistes n'ont pas non plus obtenu le minimum de suffrages requis pour entrer au Parlement. "Le pays à cet instant vient de prendre un grand virage à droite", déplorait lundi Bobo Craxi, fils du défunt président du conseil socialiste Bettino Craxi.
Source: yahoo news
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