La Société marseillaise de crédit a pour sa part été condamnée jeudi par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 100.000 euros dans l'affaire de blanchiment dite du "Sentier II".
Trois autres cadres dirigeants de la Société Générale, Emmanuel de Bouard, Jean-Paul Leblanc et Philippe Vigue ont également été relaxés par la 11e chambre correctionnelle, qui avait à juger 151 prévenus et quatre banques soupçonnés d'être impliqués dans un vaste trafic de chèques entre la France et Israël de 1996 à 2001.
La SG en tant que personne morale et les quatre dirigeants étaient poursuivis pour blanchiment aggravé.
Selon l'accusation, 210 millions de francs (32 MEUR) auraient circulé de 1998 à 2001 sur huit comptes détenus à la SG par sept associations ou entreprises.
Alors que le magistrat instructeur avait estimé que les banques avaient connaissance de l'origine frauduleuse des sommes en cause, le parquet avait au contraire considéré que cet "élément intentionnel" ne pouvait être imputé à la SG et avait requis une relaxe.
Daniel Bouton a assisté au début d'audience puis s'est éclipsé sans faire de déclaration, tandis que le tribunal continuait d'égrener son jugement des 151 prévenus.
Son avocat, Me Jean Veil, a salué "une décision cohérente, conforme aux réquisitions". "C'est la Société Générale qui est blanchie, ce n'est pas elle qui faisait du blanchiment", a-t-il lancé.
PDG de 1997 jusqu'à mai 2008, désormais président du conseil d'administration, M. Bouton, 58 ans, encourait jusqu'à dix ans d'emprisonnement et 750.000 euros d'amende.
Lors de l'audience du 28 mai, le président Bouton avait défendu la politique anti-blanchiment de sa banque, fortement ébranlée en début d'année par l'affaire Kerviel.
Source: Yahoo News
Trois autres cadres dirigeants de la Société Générale, Emmanuel de Bouard, Jean-Paul Leblanc et Philippe Vigue ont également été relaxés par la 11e chambre correctionnelle, qui avait à juger 151 prévenus et quatre banques soupçonnés d'être impliqués dans un vaste trafic de chèques entre la France et Israël de 1996 à 2001.
La SG en tant que personne morale et les quatre dirigeants étaient poursuivis pour blanchiment aggravé.
Selon l'accusation, 210 millions de francs (32 MEUR) auraient circulé de 1998 à 2001 sur huit comptes détenus à la SG par sept associations ou entreprises.
Alors que le magistrat instructeur avait estimé que les banques avaient connaissance de l'origine frauduleuse des sommes en cause, le parquet avait au contraire considéré que cet "élément intentionnel" ne pouvait être imputé à la SG et avait requis une relaxe.
Daniel Bouton a assisté au début d'audience puis s'est éclipsé sans faire de déclaration, tandis que le tribunal continuait d'égrener son jugement des 151 prévenus.
Son avocat, Me Jean Veil, a salué "une décision cohérente, conforme aux réquisitions". "C'est la Société Générale qui est blanchie, ce n'est pas elle qui faisait du blanchiment", a-t-il lancé.
PDG de 1997 jusqu'à mai 2008, désormais président du conseil d'administration, M. Bouton, 58 ans, encourait jusqu'à dix ans d'emprisonnement et 750.000 euros d'amende.
Lors de l'audience du 28 mai, le président Bouton avait défendu la politique anti-blanchiment de sa banque, fortement ébranlée en début d'année par l'affaire Kerviel.
Source: Yahoo News
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