Le mouvement radical palestinien Hamas a affirmé mercredi que "la balle est dans le camp d'Israël" concernant une éventuelle trêve, qu'il a conditionnée à l'arrêt des attaques israéliennes et la levée du blocus imposé à Gaza.
"Toute accalmie (trêve) doit être réciproque, simultanée et globale", a dit dit l'un des principaux dirigeants du puissant mouvement Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007.
Selon lui, si Israël accepte "de mettre fin à l'agression" et de lever le blocus imposé à la bande de Gaza, "les factions procéderont à des consultations et donneront une réponse définitive" sur la conclusion d'une trêve.
Il a souligné que toute trêve devrait comporter des "obligations" contraignantes pour Israël et ne pas avoir un caractère "unilatéral" engageant seulement les groupes armés palestiniens.
Mardi, un responsable israélien a affirmé qu'Israël avait accepté de ne pas lancer de nouvelles attaques dans la bande de Gaza si les tirs des roquettes palestiniennes contre son territoire cessent.
Israël a transmis cette position à l'Egypte qui mène une médiation entre Israël et les Palestiniens en vue de parvenir à une trêve des violences, a affirmé ce responsable du ministère de la Défense qui a requis l'anonymat.
Il a cependant précisé qu'Israël se réservait le droit d'intervenir à Gaza pour empêcher toute attaque que des activistes palestiniens s'apprêteraient à lancer.
Les tractations en vue d'une trêve sont menées par l'entremise du Caire, Israël refusant de parler au Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste, alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a coupé les ponts avec le mouvement islamiste qui l'a évincé du pouvoir à Gaza en juin 2007.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait nié lundi que des négociations étaient en cours en vue de parvenir à un cessez-le-feu avec le Hamas. Les précédentes trêves des violences ces dernières années avaient été conclues entre Israël et l'Autorité de M. Abbas mais engageaient théoriquement tous les mouvements palestiniens, y compris le Hamas.
Plus de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 27 février dans des attaques israéliennes à Gaza en représailles à des tirs de roquettes sur Israël depuis le territoire palestinien.
Cinq Israéliens, dont quatre soldats, ont été tués dans ces violences.
Une trêve tacite entre Israël et les Palestiniens est toutefois observée depuis le 8 mars se traduisant par une baisse très sensible de la violence.
laprovence.com
"Toute accalmie (trêve) doit être réciproque, simultanée et globale", a dit dit l'un des principaux dirigeants du puissant mouvement Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007.
Selon lui, si Israël accepte "de mettre fin à l'agression" et de lever le blocus imposé à la bande de Gaza, "les factions procéderont à des consultations et donneront une réponse définitive" sur la conclusion d'une trêve.
Il a souligné que toute trêve devrait comporter des "obligations" contraignantes pour Israël et ne pas avoir un caractère "unilatéral" engageant seulement les groupes armés palestiniens.
Mardi, un responsable israélien a affirmé qu'Israël avait accepté de ne pas lancer de nouvelles attaques dans la bande de Gaza si les tirs des roquettes palestiniennes contre son territoire cessent.
Israël a transmis cette position à l'Egypte qui mène une médiation entre Israël et les Palestiniens en vue de parvenir à une trêve des violences, a affirmé ce responsable du ministère de la Défense qui a requis l'anonymat.
Il a cependant précisé qu'Israël se réservait le droit d'intervenir à Gaza pour empêcher toute attaque que des activistes palestiniens s'apprêteraient à lancer.
Les tractations en vue d'une trêve sont menées par l'entremise du Caire, Israël refusant de parler au Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste, alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a coupé les ponts avec le mouvement islamiste qui l'a évincé du pouvoir à Gaza en juin 2007.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait nié lundi que des négociations étaient en cours en vue de parvenir à un cessez-le-feu avec le Hamas. Les précédentes trêves des violences ces dernières années avaient été conclues entre Israël et l'Autorité de M. Abbas mais engageaient théoriquement tous les mouvements palestiniens, y compris le Hamas.
Plus de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 27 février dans des attaques israéliennes à Gaza en représailles à des tirs de roquettes sur Israël depuis le territoire palestinien.
Cinq Israéliens, dont quatre soldats, ont été tués dans ces violences.
Une trêve tacite entre Israël et les Palestiniens est toutefois observée depuis le 8 mars se traduisant par une baisse très sensible de la violence.
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