La loi Galland encadrant les relations entre distributeurs et producteurs agro-alimentaires a "affaibli la concurrence entre distributeurs" et eu pour effet "d'accroître les prix de détail", selon une étude que publie vendredi l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
D'après l'INSEE, "du point de vue de l'analyse microéconomique, la loi Galland a affaibli la concurrence entre distributeurs, en leur interdisant de répercuter au consommateur les 'marges arrières' consenties par les producteurs", par exemple les rabais qu'ils acceptent pour que leurs produits figurent en "tête de gondole".
L'analyse microéconomique étudie le comportement économique au niveau d'entités individuelles telles qu'un consommateur ou une entreprise.
Une analyse des prix relevés en magasin montre que "le lien entre la concentration locale de magasins et les prix de détail a disparu après l'instauration de la loi", selon l'étude de l'INSEE. Ainsi, "là où la concentration des magasins était faible, la concurrence relativement forte et les prix plutôt bas, l'application de la loi Galland a entraîné des hausses de tarifs".
L'analyse macroéconomique, qui étudie les phénomènes et relations économiques à un niveau global, en prenant en compte les revenus, la consommation, le chômage ou l'inflation, suggère "elle aussi que la loi Galland a eu pour effet d'accroître les prix de détail", note l'INSEE.
Entre 1997 et 2004, les prix des produits de grande consommation dans la "grande distribution étendue" (points de vente à prédominance alimentaire d'une surface supérieure à 120m2, hors hard discount) ont augmenté "plus vite que ceux des 'autres formes de commerce', moins concernés par la loi".
L'écart de prix entre ces deux formes de vente "explique une partie de la hausse des prix de détail". L'INSEE évalue à "un point de pourcentage" le surcroît de hausse des prix à la consommation "imputable à la loi" Galland.
Les premières remises en cause de cette loi, en 2004 et 2005, "ont probablement permis de diminuer les prix à la consommation de 0,4 point depuis 2004", estime l'étude.
Source: news.yahoo.com
D'après l'INSEE, "du point de vue de l'analyse microéconomique, la loi Galland a affaibli la concurrence entre distributeurs, en leur interdisant de répercuter au consommateur les 'marges arrières' consenties par les producteurs", par exemple les rabais qu'ils acceptent pour que leurs produits figurent en "tête de gondole".
L'analyse microéconomique étudie le comportement économique au niveau d'entités individuelles telles qu'un consommateur ou une entreprise.
Une analyse des prix relevés en magasin montre que "le lien entre la concentration locale de magasins et les prix de détail a disparu après l'instauration de la loi", selon l'étude de l'INSEE. Ainsi, "là où la concentration des magasins était faible, la concurrence relativement forte et les prix plutôt bas, l'application de la loi Galland a entraîné des hausses de tarifs".
L'analyse macroéconomique, qui étudie les phénomènes et relations économiques à un niveau global, en prenant en compte les revenus, la consommation, le chômage ou l'inflation, suggère "elle aussi que la loi Galland a eu pour effet d'accroître les prix de détail", note l'INSEE.
Entre 1997 et 2004, les prix des produits de grande consommation dans la "grande distribution étendue" (points de vente à prédominance alimentaire d'une surface supérieure à 120m2, hors hard discount) ont augmenté "plus vite que ceux des 'autres formes de commerce', moins concernés par la loi".
L'écart de prix entre ces deux formes de vente "explique une partie de la hausse des prix de détail". L'INSEE évalue à "un point de pourcentage" le surcroît de hausse des prix à la consommation "imputable à la loi" Galland.
Les premières remises en cause de cette loi, en 2004 et 2005, "ont probablement permis de diminuer les prix à la consommation de 0,4 point depuis 2004", estime l'étude.
Source: news.yahoo.com