Le Comité international olympique, les dirigeants étrangers et les compagnies internationales qui font commerce avec la Chine doivent dénoncer les atteintes aux droits de l'homme, faute de quoi ils risquent d'apparaître comme complices, souligne l'organisation de défense des droits de l'homme qui appelle à la fin de la répression contre les défenseurs des droits de l'homme.
Dans Pékin et ses environs, les autorités chinoises ont imposé le silence et emprisonné des militants des droits de l'homme dans le cadre d'un "nettoyage" pré-olympique, affirme Amnesty, qui cite les cas de Yang Chunlin et Hu Jia.
Yang a été condamné la semaine dernière à cinq années d'emprisonnement pour "incitation à la subversion" après avoir aidé des villageois à diffuser une pétition intitulée "Nous ne voulons pas les Jeux olympiques, nous voulons les droits de l'homme".
GRAVES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME
Hu est également jugé pour subversion et devrait être fixé sur son sort jeudi. Il a milité pour la démocratie, la liberté religieuse et l'autonomie du Tibet.
Amnesty fait état par ailleurs de "graves violations des droits de l'homme" lors de la répression par les autorités chinoises des manifestations au Tibet et dans les régions à population tibétaine ces dernières semaines.
"Ces actes conduisent à s'interroger sur le sérieux de l'engagement des autorités chinoises à faire progresser les droits de l'homme avant les Jeux olympiques", déclare Irene Khan, secrétaire-générale d'Amnesty international dans un communiqué.
"Les Jeux olympiques n'ont pas réussi pour l'instant à jouer le rôle de catalyseur pour les réformes. A moins que des mesures urgentes ne soient prises pour redresser la situation, un bilan positif en matière de droits de l'homme pour les Jeux de Pékin semble de plus en plus hors d'atteinte", ajoute-t-elle.
Jiang Tu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a réagi mardi en déclarant qu'Amnesty était une organisation partiale et son rapport sans surprise.
"Tous ceux qui ont l'intention d'utiliser les Jeux pour menacer la Chine, ou pour faire pression sur la Chine, se trompent", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Source: yahoo news
Dans Pékin et ses environs, les autorités chinoises ont imposé le silence et emprisonné des militants des droits de l'homme dans le cadre d'un "nettoyage" pré-olympique, affirme Amnesty, qui cite les cas de Yang Chunlin et Hu Jia.
Yang a été condamné la semaine dernière à cinq années d'emprisonnement pour "incitation à la subversion" après avoir aidé des villageois à diffuser une pétition intitulée "Nous ne voulons pas les Jeux olympiques, nous voulons les droits de l'homme".
GRAVES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME
Hu est également jugé pour subversion et devrait être fixé sur son sort jeudi. Il a milité pour la démocratie, la liberté religieuse et l'autonomie du Tibet.
Amnesty fait état par ailleurs de "graves violations des droits de l'homme" lors de la répression par les autorités chinoises des manifestations au Tibet et dans les régions à population tibétaine ces dernières semaines.
"Ces actes conduisent à s'interroger sur le sérieux de l'engagement des autorités chinoises à faire progresser les droits de l'homme avant les Jeux olympiques", déclare Irene Khan, secrétaire-générale d'Amnesty international dans un communiqué.
"Les Jeux olympiques n'ont pas réussi pour l'instant à jouer le rôle de catalyseur pour les réformes. A moins que des mesures urgentes ne soient prises pour redresser la situation, un bilan positif en matière de droits de l'homme pour les Jeux de Pékin semble de plus en plus hors d'atteinte", ajoute-t-elle.
Jiang Tu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a réagi mardi en déclarant qu'Amnesty était une organisation partiale et son rapport sans surprise.
"Tous ceux qui ont l'intention d'utiliser les Jeux pour menacer la Chine, ou pour faire pression sur la Chine, se trompent", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Source: yahoo news