Il s'est entretenu pendant une heure avec des représentants de l'Association pour la protection contre les agressions et les crimes sexuels (Apacs), de l'association Victimes en série (VIES) ainsi que des victimes et familles de victimes.
Il a évoqué la mission qu'il a confiée au premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, après la décision du Conseil constitutionnel il y a 10 jours de refuser l'application de la loi aux détenus condamnés avant sa promulgation.
"Il nous soutient totalement, nous le soutenons aussi, on est complètement sur la même longueur d'onde", a déclaré à la presse le président de l'Apacs après l'entretien. "C'est une mesure complètement logique, qui est appliquée ailleurs et je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas en France".
Jean-Pierre Escarfail, père d'une victime du tueur en série Guy Georges, souhaite que la loi "soit adaptée de manière à permettre, pour ceux qui sont extrêmement dangereux et qui sortent en ce moment, de trouver un moyen de les soigner et pas seulement de les laisser sortir comme ça."
Le président de l'Apacs a assuré qu'il ne s'agissait pas de "rétention à vie" ou de "perpétuité déguisée".
"C'est n'importe quoi, quand on parle de perpétuité déguisée. Il s'agit de soigner des gens", a-t-il fait valoir. "Alors peut-être qu'il y en a qui ne sont pas soignables. C'est comme les cancers, vous avez des cancers qui sont soignables et d'autres qui ne le sont pas et à ce moment-là, forcément ça peut durer un certain temps, pas forcément à vie."
Jean-Pierre Escarfail a dénoncé la "franchouillardise" des détracteurs de la loi, "alors qu'on a des exemples en Europe et au Canada de méthodes qui ont fait leurs preuves".
ANCIENNE VICTIME DE FOURNIRET
Dahina Le Guennan, présidente de VIES et ancienne victime de Michel Fourniret qui va être jugé le 27 mars, souhaite aussi que la rétention de sûreté soit "applicable tout de suite".
Elle a déploré que "beaucoup de partis politiques et d'associations des droits de l'homme font beaucoup pour les auteurs et assez peu pour les victimes".
"Si cette loi avait existé, on aurait évité au moins huit victimes" parce que la dangerosité de Michel Fourniret aurait été prise en compte "et on ne lui aurait pas laissé le droit de sortir et de tuer impunément", a-t-elle expliqué.
"Je ne pense pas que tout le monde soit soignable ni que tout le monde soit réinsérable. La castration chimique, ça n'empêche pas de penser", a ajouté Dahina Le Guennan, qui a été violée par Michel Fourniret en 1982.
"Il a été arrêté en 1984, il avait fait 17 agressions, il est jugé en juin 1987, il prend sept ans de prison, il sort en octobre 1987, il commence à tuer en décembre 1987", a-t-elle rappelé. "Ça, c'est un exemple concret."
La rétention de sûreté n'aurait toutefois pas été appliquée dans ce cas puisqu'elle ne concerne que les personnes condamnées à quinze ans de réclusion et plus.
Parmi les personnes reçues par Nicolas Sarkozy figurait Cynthia Sardou, journaliste, fille du chanteur Michel Sardou et auteur d'un livre "Faut-il que je sois encore violée ?", qui a été victime de trois agresseurs dont deux multirécidivistes.
"La plupart de ces multirécidivistes ne sont quasiment pas ou peu réinsérables dans notre société", a-t-elle dit.
"Le président a affirmé que nous aurons des résultats et que les résultats seront appliqués", a-t-elle ajouté. "Il a également été dit que si un criminel refuse de se faire soigner, il restera en prison à vie, en tout cas il ne sortira pas."
La délégation comprenait aussi Christian Cremel, mari de Nelly Cremel, assassinée par Patrick Gateau en juin 2005, Françoise Scharsch, mère de Julie Scharsch, assassinée par Pierre Bodein en juin 2004, ou encore les parents de Fabienne Leroy, assassinée par Michel Fourniret en août 1988.
Nicolas Sarkozy leur a donné rendez-vous dans quelques semaines pour faire le point, a déclaré le porte-parole de l'Elysée, David Martinon. "Le président a dit qu'il voulait mettre les victimes au coeur de tout", a-t-il ajouté.
Yahoo.com
Il a évoqué la mission qu'il a confiée au premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, après la décision du Conseil constitutionnel il y a 10 jours de refuser l'application de la loi aux détenus condamnés avant sa promulgation.
"Il nous soutient totalement, nous le soutenons aussi, on est complètement sur la même longueur d'onde", a déclaré à la presse le président de l'Apacs après l'entretien. "C'est une mesure complètement logique, qui est appliquée ailleurs et je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas en France".
Jean-Pierre Escarfail, père d'une victime du tueur en série Guy Georges, souhaite que la loi "soit adaptée de manière à permettre, pour ceux qui sont extrêmement dangereux et qui sortent en ce moment, de trouver un moyen de les soigner et pas seulement de les laisser sortir comme ça."
Le président de l'Apacs a assuré qu'il ne s'agissait pas de "rétention à vie" ou de "perpétuité déguisée".
"C'est n'importe quoi, quand on parle de perpétuité déguisée. Il s'agit de soigner des gens", a-t-il fait valoir. "Alors peut-être qu'il y en a qui ne sont pas soignables. C'est comme les cancers, vous avez des cancers qui sont soignables et d'autres qui ne le sont pas et à ce moment-là, forcément ça peut durer un certain temps, pas forcément à vie."
Jean-Pierre Escarfail a dénoncé la "franchouillardise" des détracteurs de la loi, "alors qu'on a des exemples en Europe et au Canada de méthodes qui ont fait leurs preuves".
ANCIENNE VICTIME DE FOURNIRET
Dahina Le Guennan, présidente de VIES et ancienne victime de Michel Fourniret qui va être jugé le 27 mars, souhaite aussi que la rétention de sûreté soit "applicable tout de suite".
Elle a déploré que "beaucoup de partis politiques et d'associations des droits de l'homme font beaucoup pour les auteurs et assez peu pour les victimes".
"Si cette loi avait existé, on aurait évité au moins huit victimes" parce que la dangerosité de Michel Fourniret aurait été prise en compte "et on ne lui aurait pas laissé le droit de sortir et de tuer impunément", a-t-elle expliqué.
"Je ne pense pas que tout le monde soit soignable ni que tout le monde soit réinsérable. La castration chimique, ça n'empêche pas de penser", a ajouté Dahina Le Guennan, qui a été violée par Michel Fourniret en 1982.
"Il a été arrêté en 1984, il avait fait 17 agressions, il est jugé en juin 1987, il prend sept ans de prison, il sort en octobre 1987, il commence à tuer en décembre 1987", a-t-elle rappelé. "Ça, c'est un exemple concret."
La rétention de sûreté n'aurait toutefois pas été appliquée dans ce cas puisqu'elle ne concerne que les personnes condamnées à quinze ans de réclusion et plus.
Parmi les personnes reçues par Nicolas Sarkozy figurait Cynthia Sardou, journaliste, fille du chanteur Michel Sardou et auteur d'un livre "Faut-il que je sois encore violée ?", qui a été victime de trois agresseurs dont deux multirécidivistes.
"La plupart de ces multirécidivistes ne sont quasiment pas ou peu réinsérables dans notre société", a-t-elle dit.
"Le président a affirmé que nous aurons des résultats et que les résultats seront appliqués", a-t-elle ajouté. "Il a également été dit que si un criminel refuse de se faire soigner, il restera en prison à vie, en tout cas il ne sortira pas."
La délégation comprenait aussi Christian Cremel, mari de Nelly Cremel, assassinée par Patrick Gateau en juin 2005, Françoise Scharsch, mère de Julie Scharsch, assassinée par Pierre Bodein en juin 2004, ou encore les parents de Fabienne Leroy, assassinée par Michel Fourniret en août 1988.
Nicolas Sarkozy leur a donné rendez-vous dans quelques semaines pour faire le point, a déclaré le porte-parole de l'Elysée, David Martinon. "Le président a dit qu'il voulait mettre les victimes au coeur de tout", a-t-il ajouté.
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