Rentré lundi du Brésil où il a passé quelques jours de vacances avec son épouse Carla Bruni-Sarkozy, le président de la République s'exprimera pendant une dizaine de minutes, à partir de 20h, debout dans la bibliothèque de l'Elysée. Juste avant son intervention apparaîtra, sur fond de Marseillaise, la tour Eiffel éclairée en bleu, afin de marquer le dernier jour de la présidence française de l'Union européenne. La République tchèque prendra le relais le 1er janvier.
Après avoir opté pour le direct l'an dernier, Nicolas Sarkozy enregistra cette fois ses voeux une heure avant la diffusion, comme son prédécesseur Jacques Chirac.
Sur le fond, ces voeux radiotélévisés seront dominés par la crise économique, alors que l'INSEE prédit une récession en France début 2009. Nicolas Sarkozy compte se montrer "positif, lucide et précis" sur "ce qu'il mettra en oeuvre en 2009 pour faire face aux difficultés", déclarait récemment son conseiller pour la communication Franck Louvrier dans "Le Figaro". Du concret, donc. L'an dernier, le chef de l'Etat avait évoqué sa volonté de mener une "politique de civilisation" plutôt floue, et vite enterrée.
Le chef de l'Etat devrait en tout cas réaffirmer mercredi sa volonté de poursuivre les réformes contre vents et marées. En 2009, la "réforme" devrait en l'occurrence passer par l'hôpital, la politique du logement, la poursuite du Grenelle de l'environnement, la formation professionnelle, la loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure ou la délicate réforme des collectivités territoriales. Nicolas Sarkozy pourrait aussi évoquer la suppression de la publicité après 20h sur la télévision publique, qui entrera en vigueur le 5 janvier.
Mais l'urgence est surtout économique. Dès les premiers jours de janvier, les parlementaires plancheront sur le plan de relance de l'économie. Ils se pencheront ensuite sur le texte permettant le travail le dimanche, qui a provoqué fin décembre des tensions au sein d'une majorité de plus en plus rebelle, au point de contraindre le gouvernement à ajourner le débat.
La réforme du lycée a quant à elle été gelée jusqu'à nouvel ordre, Nicolas Sarkozy craignant visiblement une flambée sociale alors que les syndicats ont appelé les Français à la grève pour le 29 janvier.
Les voeux du 31 décembre donneront le coup d'envoi d'une longue série d'interventions présidentielles. Petites nouveautés cette année: plusieurs cérémonies seront délocalisées en province, et certaines seront thématiques (santé, sécurité, éducation ou économie). Le 6 janvier, Nicolas Sarkozy ira même présenter ses vœux aux armées au Liban, où sont postées les troupes françaises de la FINUL.
Après avoir reçu à l'Elysée le 1er janvier des personnes ayant travaillé durant la nuit de la Saint-Sylvestre (sapeurs-pompiers, personnels soignants, policiers, gendarmes, SAMU social, transports publics...), puis reçu les voeux du gouvernement le 5 janvier et ceux des diplomates le 16 janvier, le chef de l'Etat achèvera près d'un mois de cérémonies le 23 janvier en s'adressant aux journalistes, le jour de la clôture des états généraux de la presse. L'Elysée a finalement abandonné l'idée de la conférence de presse, qui avait remplacé l'an dernier les vœux à la presse.
A l'aube d'une année instable sur le plan économique, Nicolas Sarkozy devrait en tout état de cause opter dans les semaines qui viennent pour la stabilité gouvernementale, même s'il doit procéder en janvier à un mini-remaniement rebaptisé "ajustement technique" à l'Elysée.
Il s'agira notamment de remplacer le ministre du Travail Xavier Bertrand, qui devrait être confirmé à la tête de l'UMP lors du conseil national du parti le 24 janvier. Il ne devrait en revanche pas y avoir de remaniement gouvernemental de grande ampleur avant les élections européennes prévues en juin prochain.
Source: yahoo News
Après avoir opté pour le direct l'an dernier, Nicolas Sarkozy enregistra cette fois ses voeux une heure avant la diffusion, comme son prédécesseur Jacques Chirac.
Sur le fond, ces voeux radiotélévisés seront dominés par la crise économique, alors que l'INSEE prédit une récession en France début 2009. Nicolas Sarkozy compte se montrer "positif, lucide et précis" sur "ce qu'il mettra en oeuvre en 2009 pour faire face aux difficultés", déclarait récemment son conseiller pour la communication Franck Louvrier dans "Le Figaro". Du concret, donc. L'an dernier, le chef de l'Etat avait évoqué sa volonté de mener une "politique de civilisation" plutôt floue, et vite enterrée.
Le chef de l'Etat devrait en tout cas réaffirmer mercredi sa volonté de poursuivre les réformes contre vents et marées. En 2009, la "réforme" devrait en l'occurrence passer par l'hôpital, la politique du logement, la poursuite du Grenelle de l'environnement, la formation professionnelle, la loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure ou la délicate réforme des collectivités territoriales. Nicolas Sarkozy pourrait aussi évoquer la suppression de la publicité après 20h sur la télévision publique, qui entrera en vigueur le 5 janvier.
Mais l'urgence est surtout économique. Dès les premiers jours de janvier, les parlementaires plancheront sur le plan de relance de l'économie. Ils se pencheront ensuite sur le texte permettant le travail le dimanche, qui a provoqué fin décembre des tensions au sein d'une majorité de plus en plus rebelle, au point de contraindre le gouvernement à ajourner le débat.
La réforme du lycée a quant à elle été gelée jusqu'à nouvel ordre, Nicolas Sarkozy craignant visiblement une flambée sociale alors que les syndicats ont appelé les Français à la grève pour le 29 janvier.
Les voeux du 31 décembre donneront le coup d'envoi d'une longue série d'interventions présidentielles. Petites nouveautés cette année: plusieurs cérémonies seront délocalisées en province, et certaines seront thématiques (santé, sécurité, éducation ou économie). Le 6 janvier, Nicolas Sarkozy ira même présenter ses vœux aux armées au Liban, où sont postées les troupes françaises de la FINUL.
Après avoir reçu à l'Elysée le 1er janvier des personnes ayant travaillé durant la nuit de la Saint-Sylvestre (sapeurs-pompiers, personnels soignants, policiers, gendarmes, SAMU social, transports publics...), puis reçu les voeux du gouvernement le 5 janvier et ceux des diplomates le 16 janvier, le chef de l'Etat achèvera près d'un mois de cérémonies le 23 janvier en s'adressant aux journalistes, le jour de la clôture des états généraux de la presse. L'Elysée a finalement abandonné l'idée de la conférence de presse, qui avait remplacé l'an dernier les vœux à la presse.
A l'aube d'une année instable sur le plan économique, Nicolas Sarkozy devrait en tout état de cause opter dans les semaines qui viennent pour la stabilité gouvernementale, même s'il doit procéder en janvier à un mini-remaniement rebaptisé "ajustement technique" à l'Elysée.
Il s'agira notamment de remplacer le ministre du Travail Xavier Bertrand, qui devrait être confirmé à la tête de l'UMP lors du conseil national du parti le 24 janvier. Il ne devrait en revanche pas y avoir de remaniement gouvernemental de grande ampleur avant les élections européennes prévues en juin prochain.
Source: yahoo News
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