Alors que l'inquiétude gagne sur les répercussions prévisibles en Europe des faillites en cascade qui secouent le secteur financier américain, le chef de l'Etat a choisi de s'exprimer dans une semaine à Toulon, lors d'une réunion publique qui devrait rassembler plusieurs milliers de personnes.
Cette initiative doit permettre à Nicolas Sarkozy de "mettre en perspective la politique économique du gouvernement", selon l'Elysée, à quelques jours de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi de finances 2009, le mardi 30 septembre.
A une intervention télévisée, le président a préféré la forme d'un discours d'environ trois quarts d'heure pour "concentrer son propos sur l'économie" et "s'adresser directement aux Français", dit-on dans son entourage.
Son propos ne se limitera pas à la crise financière actuelle, ajoute-t-on, qu'il pourrait évoquer dès lundi et mardi à New York à la faveur de l'assemblée générale de l'ONU. Il s'agira plutôt de "justifier le bien-fondé" des réformes conduites depuis son élection en mai 2007, du très controversé "paquet fiscal" à la loi de modernisation de l'économie (LME).
La semaine dernière en Charente-Maritime, Nicolas Sarkozy avait déjà effleuré ce thème. "Bien sûr, il y a une crise économique mondiale et européenne", avait-il dit, "mais ce n'est pas une raison pour arrêter les réformes, c'est au contraire une raison pour aller plus loin".
Le discours de jeudi prochain devrait aussi être l'occasion d'esquisser les grandes lignes du projet de budget 2009, alors que les doutes s'accumulent sur les prévisions de croissance du gouvernement et sa capacité à maintenir les déficits publics en-deçà de la barrière des 3% du PIB fixée par Bruxelles.
Sur tous ces sujets, Nicolas Sarkozy devrait donc s'employer à rassurer les voix de plus en plus nombreuses qui s'interrogent et s'étonnent de son "silence assourdissant" des derniers jours.
Interrogé mardi en marge d'une conférence de presse sur la libération d'un couple de plaisanciers retenus par des pirates somaliens, le chef de l'Etat avait étonnamment botté en touche. "On a eu une petite nuit, et il faut être très reposé pour affronter la crise financière internationale", avait-il répondu en souriant à une question sur la crise financière.
Une pirouette dénoncée comme la preuve d'un "très grand malaise" par le porte-parole du parti communiste Olivier Dartigolles, qui, comme le PS, a exigé du gouvernement un débat "en urgence" sur la situation économique, dès la session extraordinaire du Parlement qui s'ouvre le 22 septembre.
Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel s'est employé dès mercredi à démonter ces critiques, en insistant sur le travail de "coopération" des ministres des Finances de l'Union européenne (UE) réunis le week-end dernier à Nice et en rappelant que Nicolas Sarkozy avait été, dès 2007, "le premier" à évoquer la nécessaire transparence des marchés financiers.
Mais sa démonstration n'a apparemment pas convaincu, y compris dans les rangs de l'UMP. Dans le quotidien La Tribune de jeudi, le député du Tarn Bernard Carayon a jugé le message des grands argentiers européens "désastreux" et l'ex-Premier ministre Edouard Balladur appelé les Etats, y compris en Europe, à "vite reprendre leurs responsabilités" face à la crise.
Source: Yahoo News
Cette initiative doit permettre à Nicolas Sarkozy de "mettre en perspective la politique économique du gouvernement", selon l'Elysée, à quelques jours de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi de finances 2009, le mardi 30 septembre.
A une intervention télévisée, le président a préféré la forme d'un discours d'environ trois quarts d'heure pour "concentrer son propos sur l'économie" et "s'adresser directement aux Français", dit-on dans son entourage.
Son propos ne se limitera pas à la crise financière actuelle, ajoute-t-on, qu'il pourrait évoquer dès lundi et mardi à New York à la faveur de l'assemblée générale de l'ONU. Il s'agira plutôt de "justifier le bien-fondé" des réformes conduites depuis son élection en mai 2007, du très controversé "paquet fiscal" à la loi de modernisation de l'économie (LME).
La semaine dernière en Charente-Maritime, Nicolas Sarkozy avait déjà effleuré ce thème. "Bien sûr, il y a une crise économique mondiale et européenne", avait-il dit, "mais ce n'est pas une raison pour arrêter les réformes, c'est au contraire une raison pour aller plus loin".
Le discours de jeudi prochain devrait aussi être l'occasion d'esquisser les grandes lignes du projet de budget 2009, alors que les doutes s'accumulent sur les prévisions de croissance du gouvernement et sa capacité à maintenir les déficits publics en-deçà de la barrière des 3% du PIB fixée par Bruxelles.
Sur tous ces sujets, Nicolas Sarkozy devrait donc s'employer à rassurer les voix de plus en plus nombreuses qui s'interrogent et s'étonnent de son "silence assourdissant" des derniers jours.
Interrogé mardi en marge d'une conférence de presse sur la libération d'un couple de plaisanciers retenus par des pirates somaliens, le chef de l'Etat avait étonnamment botté en touche. "On a eu une petite nuit, et il faut être très reposé pour affronter la crise financière internationale", avait-il répondu en souriant à une question sur la crise financière.
Une pirouette dénoncée comme la preuve d'un "très grand malaise" par le porte-parole du parti communiste Olivier Dartigolles, qui, comme le PS, a exigé du gouvernement un débat "en urgence" sur la situation économique, dès la session extraordinaire du Parlement qui s'ouvre le 22 septembre.
Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel s'est employé dès mercredi à démonter ces critiques, en insistant sur le travail de "coopération" des ministres des Finances de l'Union européenne (UE) réunis le week-end dernier à Nice et en rappelant que Nicolas Sarkozy avait été, dès 2007, "le premier" à évoquer la nécessaire transparence des marchés financiers.
Mais sa démonstration n'a apparemment pas convaincu, y compris dans les rangs de l'UMP. Dans le quotidien La Tribune de jeudi, le député du Tarn Bernard Carayon a jugé le message des grands argentiers européens "désastreux" et l'ex-Premier ministre Edouard Balladur appelé les Etats, y compris en Europe, à "vite reprendre leurs responsabilités" face à la crise.
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française