La rencontre a été aménagée après que les tensions entre Paris et Berlin ont éclaté au grand jour, à la suite de l'annulation récente de deux réunions de haut niveau. Des deux côtés, on a invoqué toutefois des "raisons de calendrier".
Un sommet prévu entre le président français et la chancelière allemande a ainsi été reporté au 9 juin. Une autre réunion, entre la ministre française des Finances Christine Lagarde et son homologue allemand Peer Steinbrück, a également été remise à plus tard.
M. Sarkozy et Mme Merkel se retrouveront après avoir inauguré le salon CeBit des technologies de l'information, occasion pour le chef de l'Etat français de prononcer un discours sur "les nouvelles technologies de l'information et de la communication", selon l'Elysée.
Lundi soir, ils aborderont "toutes les questions internationales, européennes et bilatérales d'intérêt", en particulier la préparation de la présidence française de l'UE au second semestre, avant laquelle "quelques décisions importantes doivent encore être prises", a indiqué le porte-parole adjoint du gouvernement allemand Thomas Steg.
Avant ce rendez-vous, et alors qu'outre-Rhin la presse se fait l'écho des tensions dans le couple franco-allemand, Mme Merkel tente d'apaiser les esprits.
La rencontre se déroulera "dans une bonne atmosphère", assure-t-elle dans un entretien à paraître lundi dans le magazine Der Spiegel, jugeant "totalement faux de parler d'une période difficile dans les relations franco-allemandes".
"Une relation étroite avec la France est pour moi d'importance exceptionnelle et me tient très à coeur", souligne-t-elle.
Mardi, le ministère français des Affaires étrangères a toutefois reconnu qu'une polémique "montait" sur le report du sommet du 3 mars et que "des éclaircissements étaient nécessaires" sur certains sujets.
Les deux pays ne parviennent pas à s'entendre sur certains dossiers économiques, comme le rôle de la Banque centrale européenne et les déficits publics.
C'est toutefois le projet français d'Union méditerranéenne qui cristallise le malaise. Alors que M. Sarkozy veut en faire un axe fort de la future présidence française de l'Union, Mme Merkel, tout en approuvant une nouvelle dynamique euro-méditerranéenne, craint que ce chantier ne divise les Européens.
Les difficultés présentes sont d'autant plus aiguës que les relations Sarkozy-Merkel passent pour délicates, malgré les dénégations officielles.
Un diplomate français relevait récemment: "ce n'est pas De Gaulle-Adenauer, Giscard-Schmidt, Mitterrand-Kohl. Et ce n'est pas Chirac-Schröder".
Yahoo.fr
Un sommet prévu entre le président français et la chancelière allemande a ainsi été reporté au 9 juin. Une autre réunion, entre la ministre française des Finances Christine Lagarde et son homologue allemand Peer Steinbrück, a également été remise à plus tard.
M. Sarkozy et Mme Merkel se retrouveront après avoir inauguré le salon CeBit des technologies de l'information, occasion pour le chef de l'Etat français de prononcer un discours sur "les nouvelles technologies de l'information et de la communication", selon l'Elysée.
Lundi soir, ils aborderont "toutes les questions internationales, européennes et bilatérales d'intérêt", en particulier la préparation de la présidence française de l'UE au second semestre, avant laquelle "quelques décisions importantes doivent encore être prises", a indiqué le porte-parole adjoint du gouvernement allemand Thomas Steg.
Avant ce rendez-vous, et alors qu'outre-Rhin la presse se fait l'écho des tensions dans le couple franco-allemand, Mme Merkel tente d'apaiser les esprits.
La rencontre se déroulera "dans une bonne atmosphère", assure-t-elle dans un entretien à paraître lundi dans le magazine Der Spiegel, jugeant "totalement faux de parler d'une période difficile dans les relations franco-allemandes".
"Une relation étroite avec la France est pour moi d'importance exceptionnelle et me tient très à coeur", souligne-t-elle.
Mardi, le ministère français des Affaires étrangères a toutefois reconnu qu'une polémique "montait" sur le report du sommet du 3 mars et que "des éclaircissements étaient nécessaires" sur certains sujets.
Les deux pays ne parviennent pas à s'entendre sur certains dossiers économiques, comme le rôle de la Banque centrale européenne et les déficits publics.
C'est toutefois le projet français d'Union méditerranéenne qui cristallise le malaise. Alors que M. Sarkozy veut en faire un axe fort de la future présidence française de l'Union, Mme Merkel, tout en approuvant une nouvelle dynamique euro-méditerranéenne, craint que ce chantier ne divise les Européens.
Les difficultés présentes sont d'autant plus aiguës que les relations Sarkozy-Merkel passent pour délicates, malgré les dénégations officielles.
Un diplomate français relevait récemment: "ce n'est pas De Gaulle-Adenauer, Giscard-Schmidt, Mitterrand-Kohl. Et ce n'est pas Chirac-Schröder".
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