Intervenant lors d'un colloque de l'organisme Paris Europlace consacré à la "finance durable", il a en outre justifié le fait que l'Etat ait choisi de ne pas entrer au capital des banques françaises en échange de son aide de 360 milliards d'euros, pour l'essentiel sous forme de garanties de financements.
"Il ne s'agissait pas donner de l'argent aux banquiers comme je l'entends dire de manière scandaleusement démagogique (...) il s'agissait de sauver l'épargne de tous les épargnants", a-t-il dit.
Il répondait ainsi implicitement aux critiques de ceux qui, comme son adversaire socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal, ont reproché au gouvernement français de venir en aide aux banques sans entrer dans leur capital.
"Si on laissait tomber le système, alors c'était le 'collapse' total et on se trouverait dans la situation de la crise de 29 avec des gens qui viennent faire la queue aux guichets" pour récupérer leur argent, a indiqué le chef de l'Etat, ajoutant qu'"on est pas passé loin de cela".
"SYSTÈME DÉTESTABLE"
"A un moment donné, les gens n'avaient plus confiance que dans la signature de l'Etat. On trouvait des milliards d'euros pour investir dans des bons du Trésor, notamment américains, rémunérés à beaucoup moins de 1%, et pas un centime pour prêter à des banques qui étaient prêtes à rémunérer à hauteur de sept, huit pour cent. Comment voulez-vous que les banques puissent fonctionner si elles n'ont pas de ressources à trois mois alors qu'elles sont censées prêter à dix ans ?", a-t-il encore dit.
Sur la question d'une entrée de l'Etat au capital des banques, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il fallait faire preuve de pragmatisme.
Si la Grande-Bretagne a choisi de prendre des participations dans trois de ses banques, c'est que leur situation était plus mauvaise que celles d'autres banques européennes du fait de leur plus grande exposition au risque américain, a-t-il dit.
De même, il a souligné que la Belgique et la France avaient dû voler au secours de Dexia en raison des risques liés à sa filiale américaine.
"Pourquoi entrer au capital des banques qui n'ont besoin que d'une garantie. On ne va pas passer des excès d'une finance qui s'est affranchie de toutes les garanties à un système où l'Etat serait amené à faire le banquier, qui serait un système détestable", a-t-il dit.
"Et je ne suis pas persuadé que parce que vous prenez 10% du capital d'une banque et que vous avez un poste d'administrateur, c'est pour cela que la banque vous obéit", a-t-il souligné, ajoutant que, si l'Etat voulait lui-même nommer les dirigeants d'un établissement il n'aurait d'autre choix que le rachat ou la nationalisation.
Source: Yahoo News
"Il ne s'agissait pas donner de l'argent aux banquiers comme je l'entends dire de manière scandaleusement démagogique (...) il s'agissait de sauver l'épargne de tous les épargnants", a-t-il dit.
Il répondait ainsi implicitement aux critiques de ceux qui, comme son adversaire socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal, ont reproché au gouvernement français de venir en aide aux banques sans entrer dans leur capital.
"Si on laissait tomber le système, alors c'était le 'collapse' total et on se trouverait dans la situation de la crise de 29 avec des gens qui viennent faire la queue aux guichets" pour récupérer leur argent, a indiqué le chef de l'Etat, ajoutant qu'"on est pas passé loin de cela".
"SYSTÈME DÉTESTABLE"
"A un moment donné, les gens n'avaient plus confiance que dans la signature de l'Etat. On trouvait des milliards d'euros pour investir dans des bons du Trésor, notamment américains, rémunérés à beaucoup moins de 1%, et pas un centime pour prêter à des banques qui étaient prêtes à rémunérer à hauteur de sept, huit pour cent. Comment voulez-vous que les banques puissent fonctionner si elles n'ont pas de ressources à trois mois alors qu'elles sont censées prêter à dix ans ?", a-t-il encore dit.
Sur la question d'une entrée de l'Etat au capital des banques, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il fallait faire preuve de pragmatisme.
Si la Grande-Bretagne a choisi de prendre des participations dans trois de ses banques, c'est que leur situation était plus mauvaise que celles d'autres banques européennes du fait de leur plus grande exposition au risque américain, a-t-il dit.
De même, il a souligné que la Belgique et la France avaient dû voler au secours de Dexia en raison des risques liés à sa filiale américaine.
"Pourquoi entrer au capital des banques qui n'ont besoin que d'une garantie. On ne va pas passer des excès d'une finance qui s'est affranchie de toutes les garanties à un système où l'Etat serait amené à faire le banquier, qui serait un système détestable", a-t-il dit.
"Et je ne suis pas persuadé que parce que vous prenez 10% du capital d'une banque et que vous avez un poste d'administrateur, c'est pour cela que la banque vous obéit", a-t-il souligné, ajoutant que, si l'Etat voulait lui-même nommer les dirigeants d'un établissement il n'aurait d'autre choix que le rachat ou la nationalisation.
Source: Yahoo News
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