Il s'est aussi prononcé pour que la réorganisation des collectivités territoriales passe par l'expérimentation de fusions "volontaires".
"Dans le fond, je suis exactement dans la situation des maires de la salle quand ils réunissent leurs administrés dans leurs communes. Il vient en disant: 'je fais le mieux possible', les administrés disent: 'on attend plus, on veut plus et de préférence que ça nous coûte moins'", a grincé le président de la République. Les milliers d'élus venaient d'adopter une motion très exigeante dans laquelle ils exprimaient leurs préoccupations sur la baisse des dotations de l'Etat aux communes, la réforme des hôpitaux et les fermetures de casernes et de tribunaux.
"Vous m'expliquerez comment on fait", a rétorqué le président de la République, "maire du pays", rappelant qu'il s'était engagé à réduire le déficit et la dette publique. Il a aussi expliqué aux maires que "15.000 communes de France (...) se seraient retrouvées dans la panade la plus totale" si l'Etat n'avait pas "fait son devoir" en sauvant la banque Dexia en difficulté.
"Je ne peux pas être responsable seul pour tout le monde, chacun doit prendre sa part de responsabilité", a-t-il rappelé à l'ordre.
Il a cependant fait un pas dans la direction des maires en se disant prêt à assouplir, pour les petites communes, l'organisation du service minimum d'accueil (SMA) prévu en cas de grève des enseignants et que beaucoup de maires affirment ne pas pouvoir appliquer. En revanche, il a jugé que ce SMA devrait être organisé par les grandes collectivités et que les maires ne devaient pas s'en exonérer au nom d'un "acte militant de contestation de la loi".
Le président a aussi annoncé que le plan de relance de l'économie comporterait un "volet collectivité territoriales", qui passera notamment par la suppression de l'obligation d'appel d'offres pour les investissements modestes des collectivités. "Ces appels d'offres, qui sont des monceaux de papier (...) font que le moindre petit investissement met des mois avant de pouvoir être engagé", a-t-il justifié.
Le gouvernement, qui présentera son projet début décembre, entend aussi faciliter le crédit et revoir les seuils permettant de décider d'exonérations sociales ou fiscales au profit des entreprises. "Je veux qu'on aille plus loin sur ce cancer français qui est l'accumulation de réglementations d'un autre âge."
Nicolas Sarkozy a aussi présenté ses idées concernant la simplification territoriale qu'il a lancée, suggérant que celle-ci pourrait "encourager un mouvement expérimental et volontaire de fusion d'un certain nombre de collectivités qui le souhaiteraient". "Il y a deux Normandies. On les aime, mais en faut-il deux?", a-t-il interrogé, "est-il absolument nécessaire que toutes les régions de France soient organisées de la même façon? Je ne le pense pas".
Il a par ailleurs écarté la suppression des communes et l'élection au suffrage universel des dirigeants des communautés de communes, qui assument dans les faits la plupart des compétences des communes.
"Il faut qu'on se donne six mois, en tout cas jusqu'au printemps, pour voir si, par miracle, dans notre pays on ne pourrait pas dégager un consensus", a-t-il dit sur le calendrier, laissant entendre qu'une réforme serait présentée début 2009, après concertation avec les élus et après le travail de la commission Balladur sur le sujet.
Source: Yahoo News
"Dans le fond, je suis exactement dans la situation des maires de la salle quand ils réunissent leurs administrés dans leurs communes. Il vient en disant: 'je fais le mieux possible', les administrés disent: 'on attend plus, on veut plus et de préférence que ça nous coûte moins'", a grincé le président de la République. Les milliers d'élus venaient d'adopter une motion très exigeante dans laquelle ils exprimaient leurs préoccupations sur la baisse des dotations de l'Etat aux communes, la réforme des hôpitaux et les fermetures de casernes et de tribunaux.
"Vous m'expliquerez comment on fait", a rétorqué le président de la République, "maire du pays", rappelant qu'il s'était engagé à réduire le déficit et la dette publique. Il a aussi expliqué aux maires que "15.000 communes de France (...) se seraient retrouvées dans la panade la plus totale" si l'Etat n'avait pas "fait son devoir" en sauvant la banque Dexia en difficulté.
"Je ne peux pas être responsable seul pour tout le monde, chacun doit prendre sa part de responsabilité", a-t-il rappelé à l'ordre.
Il a cependant fait un pas dans la direction des maires en se disant prêt à assouplir, pour les petites communes, l'organisation du service minimum d'accueil (SMA) prévu en cas de grève des enseignants et que beaucoup de maires affirment ne pas pouvoir appliquer. En revanche, il a jugé que ce SMA devrait être organisé par les grandes collectivités et que les maires ne devaient pas s'en exonérer au nom d'un "acte militant de contestation de la loi".
Le président a aussi annoncé que le plan de relance de l'économie comporterait un "volet collectivité territoriales", qui passera notamment par la suppression de l'obligation d'appel d'offres pour les investissements modestes des collectivités. "Ces appels d'offres, qui sont des monceaux de papier (...) font que le moindre petit investissement met des mois avant de pouvoir être engagé", a-t-il justifié.
Le gouvernement, qui présentera son projet début décembre, entend aussi faciliter le crédit et revoir les seuils permettant de décider d'exonérations sociales ou fiscales au profit des entreprises. "Je veux qu'on aille plus loin sur ce cancer français qui est l'accumulation de réglementations d'un autre âge."
Nicolas Sarkozy a aussi présenté ses idées concernant la simplification territoriale qu'il a lancée, suggérant que celle-ci pourrait "encourager un mouvement expérimental et volontaire de fusion d'un certain nombre de collectivités qui le souhaiteraient". "Il y a deux Normandies. On les aime, mais en faut-il deux?", a-t-il interrogé, "est-il absolument nécessaire que toutes les régions de France soient organisées de la même façon? Je ne le pense pas".
Il a par ailleurs écarté la suppression des communes et l'élection au suffrage universel des dirigeants des communautés de communes, qui assument dans les faits la plupart des compétences des communes.
"Il faut qu'on se donne six mois, en tout cas jusqu'au printemps, pour voir si, par miracle, dans notre pays on ne pourrait pas dégager un consensus", a-t-il dit sur le calendrier, laissant entendre qu'une réforme serait présentée début 2009, après concertation avec les élus et après le travail de la commission Balladur sur le sujet.
Source: Yahoo News
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