M. Sarkozy a été accueilli à son arrivée par l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani.
Il venait de Ryad où il a eu des entretiens avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite, au terme desquels il a affirmé que de "gros contrats" allaient être prochainement signés par des entreprises françaises avec ce pays, premier exportateur de pétrole du monde.
Mardi, il doit se rendre en visite officielle aux Emirats arabes unis, dernière étape de sa tournée, la première depuis son arrivée au pouvoir en mai.
Auparavant il avait achévé sa première visite en Arabie saoudite sans résultat tangible, mais en affirmant que "de gros contrats" allaient être prochainement signés par les entreprises françaises avec ce pays, premier exportateur de pétrole du monde.
M. Sarkozy, qui était arrivé dimanche soir à Ryad, a exalté l'amitié franco-saoudienne durant une visite officielle dans le royaume qui a surtout confirmé l'excellence des relations politiques entre les deux pays, mais n'a débouché sur la signature d'aucun contrat commercial.
Il a toutefois estimé que cela n'était que partie remise.
"De gros contrats vont être signés par les entreprises françaises dans les semaines et les mois qui viennent", a-t-il dit lundi à la presse, évoquant "40 milliards d'euros de contrats potentiels" avec ce pays. "Ce sont des contrats immenses, à la fois sur le civil et le militaire, ce qui est une nouveauté", a-t-il dit. Selon une source de l'Elysée, les discussions en cours portent sur le transport terrestre, l'aviation civile, l'eau et l'électricité, la sécurité intérieure et l'armement.
Auparavant, M. Sarkozy avait souligné l'importance que la France attache à ses relations avec un pays qu'elle juge incontournable, que ce soit sur le plan politique en raison de l'influence qu'il exerce dans la région, notamment au Liban ou vis-à-vis de l'Iran, ou sur le plan économique compte tenu de ses énormes recettes pétrolières.
Celles-ci lui ont permis ces dernières années de lancer d'énormes projets d'infrastructures qui attisent les convoitises de toutes les grandes entreprises du monde.
"La France veut être l'amie de l'Arabie saoudite, elle veut être l'amie du monde arabe, une amie qui ne veut pas donner des leçons, mais qui dit la vérité", a déclaré M. Sarkozy lundi matin dans un discours devant le "Majlis Al-Choura" (Conseil consultatif), une assemblée de 150 membres, tous des hommes, nommés par le souverain saoudien. "Le rôle d'équilibre et de modération que joue l'Arabie saoudite n'a pas seulement une importance regionale, il a une importance mondiale", a poursuivi le président français, car "ici en Arabie saoudite se joue le rapport de l'islam avec la modernité."
"L'Arabie saoudite et la France ont le même souci de tout faire pour que soient évités le choc des civilisations et la guerre des religions", a-t-il ajouté. Une vingtaine de grands patrons accompagnaient M. Sarkozy dans cette visite, dont la présidente du groupe nucléaire Areva et le président du groupe pétrolier Total.
Mais les seuls accords signés dimanche soir à l'occasion de la visite de M. Sarkozy ont été quatre accords de coopération: un dans les secteurs du pétrole, du gaz et des ressources minières, deux autres sur la formation universitaire en France et le développement de la formation professionnelle et enfin un accord sur "la concertation politique" au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Lors de ses entretiens dimanche soir avec le roi Abdallah, M. Sarkozy lui a proposé qu'une équipe du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) vienne à Ryad "dans les prochaines semaines pour travailler sur la question du nucléaire civil", a-t-on appris auprès de l'Elysée. Selon la même source, "le roi a pris bonne note" de cette proposition, mais n'a pas fait d'autres commentaires.
Malgré leurs immenses richesses en hydrocarbures, les pays du Golfe sont très demandeurs en matière de nucléaire civil. La France signera d'ailleurs mardi avec les Emirats arabes unis, troisième et dernière étape de la tournée de M. Sarkozy dans le Golfe, un accord de coopération sur le nucléaire civil, le troisième avec un pays arabe après ceux conclus en décembre avec l'Algérie et la Libye.
"C'est au nom de la justice que la France soutient que l'accès au nucléaire civil doit être un droit pour tous les peuples", a-t-il dit dans son discours devant le "Majlis Al-Choura" pour justifier cette coopération avec les pays arabes.
Edicom.ch
Il venait de Ryad où il a eu des entretiens avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite, au terme desquels il a affirmé que de "gros contrats" allaient être prochainement signés par des entreprises françaises avec ce pays, premier exportateur de pétrole du monde.
Mardi, il doit se rendre en visite officielle aux Emirats arabes unis, dernière étape de sa tournée, la première depuis son arrivée au pouvoir en mai.
Auparavant il avait achévé sa première visite en Arabie saoudite sans résultat tangible, mais en affirmant que "de gros contrats" allaient être prochainement signés par les entreprises françaises avec ce pays, premier exportateur de pétrole du monde.
M. Sarkozy, qui était arrivé dimanche soir à Ryad, a exalté l'amitié franco-saoudienne durant une visite officielle dans le royaume qui a surtout confirmé l'excellence des relations politiques entre les deux pays, mais n'a débouché sur la signature d'aucun contrat commercial.
Il a toutefois estimé que cela n'était que partie remise.
"De gros contrats vont être signés par les entreprises françaises dans les semaines et les mois qui viennent", a-t-il dit lundi à la presse, évoquant "40 milliards d'euros de contrats potentiels" avec ce pays. "Ce sont des contrats immenses, à la fois sur le civil et le militaire, ce qui est une nouveauté", a-t-il dit. Selon une source de l'Elysée, les discussions en cours portent sur le transport terrestre, l'aviation civile, l'eau et l'électricité, la sécurité intérieure et l'armement.
Auparavant, M. Sarkozy avait souligné l'importance que la France attache à ses relations avec un pays qu'elle juge incontournable, que ce soit sur le plan politique en raison de l'influence qu'il exerce dans la région, notamment au Liban ou vis-à-vis de l'Iran, ou sur le plan économique compte tenu de ses énormes recettes pétrolières.
Celles-ci lui ont permis ces dernières années de lancer d'énormes projets d'infrastructures qui attisent les convoitises de toutes les grandes entreprises du monde.
"La France veut être l'amie de l'Arabie saoudite, elle veut être l'amie du monde arabe, une amie qui ne veut pas donner des leçons, mais qui dit la vérité", a déclaré M. Sarkozy lundi matin dans un discours devant le "Majlis Al-Choura" (Conseil consultatif), une assemblée de 150 membres, tous des hommes, nommés par le souverain saoudien. "Le rôle d'équilibre et de modération que joue l'Arabie saoudite n'a pas seulement une importance regionale, il a une importance mondiale", a poursuivi le président français, car "ici en Arabie saoudite se joue le rapport de l'islam avec la modernité."
"L'Arabie saoudite et la France ont le même souci de tout faire pour que soient évités le choc des civilisations et la guerre des religions", a-t-il ajouté. Une vingtaine de grands patrons accompagnaient M. Sarkozy dans cette visite, dont la présidente du groupe nucléaire Areva et le président du groupe pétrolier Total.
Mais les seuls accords signés dimanche soir à l'occasion de la visite de M. Sarkozy ont été quatre accords de coopération: un dans les secteurs du pétrole, du gaz et des ressources minières, deux autres sur la formation universitaire en France et le développement de la formation professionnelle et enfin un accord sur "la concertation politique" au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Lors de ses entretiens dimanche soir avec le roi Abdallah, M. Sarkozy lui a proposé qu'une équipe du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) vienne à Ryad "dans les prochaines semaines pour travailler sur la question du nucléaire civil", a-t-on appris auprès de l'Elysée. Selon la même source, "le roi a pris bonne note" de cette proposition, mais n'a pas fait d'autres commentaires.
Malgré leurs immenses richesses en hydrocarbures, les pays du Golfe sont très demandeurs en matière de nucléaire civil. La France signera d'ailleurs mardi avec les Emirats arabes unis, troisième et dernière étape de la tournée de M. Sarkozy dans le Golfe, un accord de coopération sur le nucléaire civil, le troisième avec un pays arabe après ceux conclus en décembre avec l'Algérie et la Libye.
"C'est au nom de la justice que la France soutient que l'accès au nucléaire civil doit être un droit pour tous les peuples", a-t-il dit dans son discours devant le "Majlis Al-Choura" pour justifier cette coopération avec les pays arabes.
Edicom.ch
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