Nicolas Sarkozy rencontre ce lundi à Prague les dirigeants du groupe de Visegrad dans un climat assombri par le "non" de l'Irlande au traité de Lisbonne, à deux semaines de la présidence française de l'Union européenne.
Le vote négatif des Irlandais sur le traité institutionnel de Lisbonne a cependant modifié la perspective de la visite, à quatre jours du Conseil européen de jeudi et vendredi, qui doit faire une première analyse du résultat de ce référendum.
Le président français aura à coeur de convaincre ses interlocuteurs de la nécessité d'aller au bout du processus de ratification du traité, pour éviter que l'"incident irlandais" ne se transforme en crise, comme il l'a déclaré samedi.
La France, qui a plongé l'UE dans une crise institutionnelle en 2005 en rejetant par référendum la Constitution européenne, n'est cependant pas la mieux placée pour presser d'autres Etats de ratifier le traité de Lisbonne, admet son entourage.
Aussi mise-t-elle également sur le pouvoir de conviction de l'Allemagne, avec laquelle elle a lancé dès vendredi un appel conjoint à la poursuite du processus de ratification.
Des quatre pays du groupe de Visegrad, seule la République tchèque n'a pas achevé sa procédure de ratification.
Le cas de la République tchèque est doublement particulier puisque c'est elle qui succèdera à la France à la présidence de l'UE au premier semestre 2009.
Le très eurosceptique président tchèque Vaclav Klaus a estimé vendredi, dans un communiqué, que le processus de ratification ne pouvait pas se poursuivre.
"Les résultats (du référendum irlandais) constituent, espérons-le, un message clair pour tous. C'est une victoire de la liberté et de la raison sur des projets élitistes artificiels et sur la bureaucratie européenne", a-t-il déclaré.
Ses attributions sont essentiellement honorifiques mais il promulgue les traités approuvés par le Parlement.
Nicolas Sarkozy ne le rencontrera pas lundi, car Vaclav Klaus est en convalescence après une opération de la hanche.
Il s'entretiendra en revanche avec le Premier ministre Mirek Topolanek qui, pour ne pas être le plus euro-enthousiaste des dirigeants européens, n'est pas non plus un eurosceptique.
PARTENARIAT STRATÉGIQUE
Nicolas Sarkozy veut croire que le "non" irlandais n'entravera pas le programme de la présidence française - sécurité-défense, climat-énergie, "bilan de santé" de la politique agricole commune, pacte sur l'immigration ...
"L'ordre du jour des diverses réunions est déjà prévu", souligne l'ancien ministre UMP des Affaires européennes Alain Lamassoure, un des principaux rédacteurs du traité de Lisbonne. "L'immigration devait être le point fort du Conseil européen d'octobre. Il n'y a pas de raison pour que ça change."
Nicolas Sarkozy a promis samedi de prendre rapidement des initiatives en réponse au "non" irlandais, dans lequel il voit "un appel à faire davantage, mieux et différemment".
Selon son entourage, son message devrait être de nouveau lundi, en substance : "L'Europe doit plus que jamais se consacrer aux réponses à donner aux défis d'aujourd'hui et ne pas retomber dans une introspection institutionnelle."
C'est la République tchèque qui assume actuellement la présidente tournante du groupe de Visegrad, créé en 1991.
Nicolas Sarkozy rencontrera à la mi-journée les Premiers ministres tchèque, slovaque et hongrois, Mirel Topolanek, Robert Fico et Ferenc Gyurcsany et le vice-Premier ministre polonais Grzegorz Schetyna, réunis en sommet à Prague.
Il s'efforcera de les rassurer sur le plan européen de lutte contre le réchauffement climatique (le "paquet énergie-climat"), dont ils craignent qu'il bride leur croissance économique.
Il veut aussi montrer "l'engagement de la France en Europe centrale", explique son entourage. "Il considère qu'il y a des convergences potentielles importantes entre les pays d'Europe centrale et la France sur toute une série de sujets et qu'il est nécessaire de les transformer en véritable entente."
Après un déjeuner avec les mêmes dirigeants, Nicolas Sarkozy aura un entretien bilatéral avec Mirek Topolanek, avec qui il signera un accord de "partenariat stratégique", sur le modèle de ceux que Paris à déjà signés avec la Pologne et la Hongrie.
Cet accord vise à renforcer la coopération entre la France et la République tchèque dans l'énergie nucléaire, l'éducation, l'agriculture, la défense, etc. Les deux pays signeront aussi des accords de coopération universitaire et scientifique.
Source: news.yahoo.com
Le vote négatif des Irlandais sur le traité institutionnel de Lisbonne a cependant modifié la perspective de la visite, à quatre jours du Conseil européen de jeudi et vendredi, qui doit faire une première analyse du résultat de ce référendum.
Le président français aura à coeur de convaincre ses interlocuteurs de la nécessité d'aller au bout du processus de ratification du traité, pour éviter que l'"incident irlandais" ne se transforme en crise, comme il l'a déclaré samedi.
La France, qui a plongé l'UE dans une crise institutionnelle en 2005 en rejetant par référendum la Constitution européenne, n'est cependant pas la mieux placée pour presser d'autres Etats de ratifier le traité de Lisbonne, admet son entourage.
Aussi mise-t-elle également sur le pouvoir de conviction de l'Allemagne, avec laquelle elle a lancé dès vendredi un appel conjoint à la poursuite du processus de ratification.
Des quatre pays du groupe de Visegrad, seule la République tchèque n'a pas achevé sa procédure de ratification.
Le cas de la République tchèque est doublement particulier puisque c'est elle qui succèdera à la France à la présidence de l'UE au premier semestre 2009.
Le très eurosceptique président tchèque Vaclav Klaus a estimé vendredi, dans un communiqué, que le processus de ratification ne pouvait pas se poursuivre.
"Les résultats (du référendum irlandais) constituent, espérons-le, un message clair pour tous. C'est une victoire de la liberté et de la raison sur des projets élitistes artificiels et sur la bureaucratie européenne", a-t-il déclaré.
Ses attributions sont essentiellement honorifiques mais il promulgue les traités approuvés par le Parlement.
Nicolas Sarkozy ne le rencontrera pas lundi, car Vaclav Klaus est en convalescence après une opération de la hanche.
Il s'entretiendra en revanche avec le Premier ministre Mirek Topolanek qui, pour ne pas être le plus euro-enthousiaste des dirigeants européens, n'est pas non plus un eurosceptique.
PARTENARIAT STRATÉGIQUE
Nicolas Sarkozy veut croire que le "non" irlandais n'entravera pas le programme de la présidence française - sécurité-défense, climat-énergie, "bilan de santé" de la politique agricole commune, pacte sur l'immigration ...
"L'ordre du jour des diverses réunions est déjà prévu", souligne l'ancien ministre UMP des Affaires européennes Alain Lamassoure, un des principaux rédacteurs du traité de Lisbonne. "L'immigration devait être le point fort du Conseil européen d'octobre. Il n'y a pas de raison pour que ça change."
Nicolas Sarkozy a promis samedi de prendre rapidement des initiatives en réponse au "non" irlandais, dans lequel il voit "un appel à faire davantage, mieux et différemment".
Selon son entourage, son message devrait être de nouveau lundi, en substance : "L'Europe doit plus que jamais se consacrer aux réponses à donner aux défis d'aujourd'hui et ne pas retomber dans une introspection institutionnelle."
C'est la République tchèque qui assume actuellement la présidente tournante du groupe de Visegrad, créé en 1991.
Nicolas Sarkozy rencontrera à la mi-journée les Premiers ministres tchèque, slovaque et hongrois, Mirel Topolanek, Robert Fico et Ferenc Gyurcsany et le vice-Premier ministre polonais Grzegorz Schetyna, réunis en sommet à Prague.
Il s'efforcera de les rassurer sur le plan européen de lutte contre le réchauffement climatique (le "paquet énergie-climat"), dont ils craignent qu'il bride leur croissance économique.
Il veut aussi montrer "l'engagement de la France en Europe centrale", explique son entourage. "Il considère qu'il y a des convergences potentielles importantes entre les pays d'Europe centrale et la France sur toute une série de sujets et qu'il est nécessaire de les transformer en véritable entente."
Après un déjeuner avec les mêmes dirigeants, Nicolas Sarkozy aura un entretien bilatéral avec Mirek Topolanek, avec qui il signera un accord de "partenariat stratégique", sur le modèle de ceux que Paris à déjà signés avec la Pologne et la Hongrie.
Cet accord vise à renforcer la coopération entre la France et la République tchèque dans l'énergie nucléaire, l'éducation, l'agriculture, la défense, etc. Les deux pays signeront aussi des accords de coopération universitaire et scientifique.
Source: news.yahoo.com
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