L’Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de budget 2009 du ministère de la Santé et de la Prévention arrêté à la somme de 97,02 milliards de francs Cfa, soit 5,46 % du budget de l’Etat et un tiers du montant requis par les Nations unies pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement. Le budget du département de la santé a connu une hausse de 3,1 % par rapport à celui de 2008. Les principaux chantiers justifiant cette augmentation des fonds sont la révision de la carte sanitaire orientée vers la prise en charge des zones périphériques, notamment du nord et du sud du pays, et la création de trois régions sanitaires à Kédougou (est), Sédhiou (sud) et Kaffrine (est). Les priorités concernent aussi la construction de nouveaux centres de santé dans plusieurs localités dont Ndiaganiao (Thiès), Mlomp (Ziguinchor, sud) et Podor (Saint-Louis, nord). Le ministère prévoit l’achèvement ou la réhabilitation d’autres structures de santé et l’augmentation de l’effectif des agents de santé.
La commission parlementaire de la santé, de la population et des affaires sociales a soulevé le retard du Sénégal sur les normes requises par les Nations unies dans le domaine budgétaire. L’Organisation mondiale de la santé (Oms) recommande aux Etats membres, dont le Sénégal, d’allouer au moins 15 % de leur budget à la santé. L’Organisation ouest-africaine de la santé - dans le cadre de la Cedeao, 15 Etats - demande à ses membres d’allouer le même pourcentage de leur budget à ce secteur social.
Au Sénégal, les fonds alloués à la santé représentent 5,46 % du budget de l’Etat, alors que le pays s’astreint à l’objectif de réduire la mortalité infantile, d’améliorer la santé maternelle et de combattre le Vih/Sida, le paludisme et d’autres maladies. Ces trois priorités relevant de la santé cadrent avec les trois sur huit objectifs du millénaire pour le développement (Omd) que doivent atteindre les pays membres des Nations unies au plus tard en 2015. Mais, ‘il est possible de dissiper les inquiétudes et les doutes qui planent sur les échéances des Omd en 2015’, écrit la commission en charge des questions de santé dans un rapport établi en prélude au vote du budget.
Déplorant le montant alloué à ce secteur, le député libéral Youba Sambou a invité le gouvernement à ‘revoir sa copie dans le domaine de la santé’. Comme beaucoup de ses collègues, il a dénoncé le retard du paiement des indemnités des agents de la santé et la lenteur des travaux de construction de l’hôpital régional de Ziguinchor et de celui de Fatick, qui ont démarré en 1999. ‘Avec ce taux (5,46 % du budget) affecté à la santé, les populations continueront à vivre des jours difficiles’, a prévenu le député non inscrit Cheikh Bamba Dièye. ‘Nous avons une politique sanitaire qu’il faut totalement évaluer’, a dit le député libéral Doudou Wade (majorité), estimant toutefois que ‘la structure d’organisation’ de cette politique ‘est fiable’.
‘La plupart des hôpitaux de santé sont dans une situation telle qu’ils allaient déposer leur bilan s’ils étaient des entreprises privées’, a affirmé le ministre de la Santé et de la Prévention, Safiétou Thiam. Le gouvernement met en œuvre depuis deux ans une politique de gratuité des soins sanitaires pour les personnes âgées de plus de 60 ans (‘Plan sésame’). Il a rendu gratuits, dans les zones rurales, les frais de prise en charge de la césarienne. Mais, certains députés se sont interrogés de l’effectivité de la gratuité des soins aux personnes âgées.
Au Sénégal, le secteur de l’éducation est largement prioritaire. Il concentre 40 % du budget de l’Etat depuis le début des années 2000.
Source: Rewmi
La commission parlementaire de la santé, de la population et des affaires sociales a soulevé le retard du Sénégal sur les normes requises par les Nations unies dans le domaine budgétaire. L’Organisation mondiale de la santé (Oms) recommande aux Etats membres, dont le Sénégal, d’allouer au moins 15 % de leur budget à la santé. L’Organisation ouest-africaine de la santé - dans le cadre de la Cedeao, 15 Etats - demande à ses membres d’allouer le même pourcentage de leur budget à ce secteur social.
Au Sénégal, les fonds alloués à la santé représentent 5,46 % du budget de l’Etat, alors que le pays s’astreint à l’objectif de réduire la mortalité infantile, d’améliorer la santé maternelle et de combattre le Vih/Sida, le paludisme et d’autres maladies. Ces trois priorités relevant de la santé cadrent avec les trois sur huit objectifs du millénaire pour le développement (Omd) que doivent atteindre les pays membres des Nations unies au plus tard en 2015. Mais, ‘il est possible de dissiper les inquiétudes et les doutes qui planent sur les échéances des Omd en 2015’, écrit la commission en charge des questions de santé dans un rapport établi en prélude au vote du budget.
Déplorant le montant alloué à ce secteur, le député libéral Youba Sambou a invité le gouvernement à ‘revoir sa copie dans le domaine de la santé’. Comme beaucoup de ses collègues, il a dénoncé le retard du paiement des indemnités des agents de la santé et la lenteur des travaux de construction de l’hôpital régional de Ziguinchor et de celui de Fatick, qui ont démarré en 1999. ‘Avec ce taux (5,46 % du budget) affecté à la santé, les populations continueront à vivre des jours difficiles’, a prévenu le député non inscrit Cheikh Bamba Dièye. ‘Nous avons une politique sanitaire qu’il faut totalement évaluer’, a dit le député libéral Doudou Wade (majorité), estimant toutefois que ‘la structure d’organisation’ de cette politique ‘est fiable’.
‘La plupart des hôpitaux de santé sont dans une situation telle qu’ils allaient déposer leur bilan s’ils étaient des entreprises privées’, a affirmé le ministre de la Santé et de la Prévention, Safiétou Thiam. Le gouvernement met en œuvre depuis deux ans une politique de gratuité des soins sanitaires pour les personnes âgées de plus de 60 ans (‘Plan sésame’). Il a rendu gratuits, dans les zones rurales, les frais de prise en charge de la césarienne. Mais, certains députés se sont interrogés de l’effectivité de la gratuité des soins aux personnes âgées.
Au Sénégal, le secteur de l’éducation est largement prioritaire. Il concentre 40 % du budget de l’Etat depuis le début des années 2000.
Source: Rewmi