La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé à la presse que dix personnes avaient été placées en garde à vue dans le le cadre de l'enquête sur "les actes de sabotage" contre des caténaires SNCF (chemins de fer) ces derniers jours.
Elle avait auparavant affirmé que huit personnes "appartenant à l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome" avaient été interpellées en France. Au total, 20 personnes ont été interpellées dans ce dossier, selon une source proche du dossier.
Interrogée sur de possibles liens de ces personnes avec d'autres groupes en Europe, Mme Alliot-Marie a affirmé constater "que ce mouvement ultra gauche a des liens avec cinq pays européens (dont la Belgique, l'Allemagne, l'Italie et la Grèce) et avec d'autres pays non européens".
La ministre et le président de la SNCF, Guillaume Pepy, ont également souligné, lors d'une conférence de presse conjointe, qu'aucune des personnes placées en garde à vue n'étaient pas des salariés de l'entreprise publique.
"En l'état actuel des choses, il n'y a pas de liens" entre les sabotages et des personnes de la SNCF, a assuré M. Pepy.
Interrogé sur la nécessaire connaissance du réseau pour pratiquer ce type de sabotage sur des caténaires, M. Pepy a répondu que "la connaissance du ferroviaire n'est pas l'apanage des seuls cheminots, il y a plus d'un million de personnes en France qui s'intéressent au chemin de fer".
Des fers à béton avaient été disposés durant le week-end sur des lignes TGV, entraînant des retards pour 160 trains, Thalys et Eurostar, et des milliers de passagers. Dimanche soir, un TGV reliant Bruxelles à Perpignan (sud-ouest) a percuté deux plaques de béton posés sur la voie sans faire de blessés.
Plusieurs syndicats de cheminots se sont déclarés "soulagés" de voir qu'aucun cheminot n'était pour l'heure impliqué, dans un contexte de conflit social, notamment en raison d'un assouplissement des conditions de travail voulu par la direction dans le fret.
"Cela va lever le climat de suspicion au sein de la SNCF, car ces actes étaient contraires à la culture des cheminots", a résumé la CFTC, restant toutefois prudent face à une enquête qui, selon lui "peut encore réserver des surprises".
La CGT (majoritaire) a elle souhaité "attendre encore un peu avant de s'exprimer sur un sujet aussi sensible".
Le président Nicolas Sarkozy s'est "réjoui des progrès rapides et prometteurs obtenus" par les enquêteurs.
Les interpellations, une vingtaine au total, ont eu lieu à Paris, Rouen (nord-ouest), dans la Meuse (nord-est) et à Tarnac (centre), dans un groupe "vivant en communauté et bien inséré dans la population locale", selon une source proche de l'enquête.
Dans le village de 350 habitants de Tarnac qui a été bouclé, certaines des cinq personnes arrêtées, âgées d'une trentaine d'années, tenaient l'épicerie du village alors que d'autres vivaient dans une ferme proche.
Depuis plusieurs mois, la section antiterroriste surveillait la mouvance anarcho-autonome pour des "dégradations", a affirmé une source proche du dossier sans fournir plus de précisions.
Les services de police avaient fait part de leurs inquiétudes au sujet d'une résurgence de mouvements d'extrême gauche, notamment après une série d'alertes à la bombe contre les TGV en Savoie, en juin 2008, assorties d'une lettre de revendication évoquant les Brigades rouges italiennes.
Depuis deux ans, divers actes de malveillance dans plusieurs régions de France ont affecté le réseau SNCF, sans qu'on eût à connaître depuis les résultats des enquêtes ouvertes.
Source: Edicom
Elle avait auparavant affirmé que huit personnes "appartenant à l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome" avaient été interpellées en France. Au total, 20 personnes ont été interpellées dans ce dossier, selon une source proche du dossier.
Interrogée sur de possibles liens de ces personnes avec d'autres groupes en Europe, Mme Alliot-Marie a affirmé constater "que ce mouvement ultra gauche a des liens avec cinq pays européens (dont la Belgique, l'Allemagne, l'Italie et la Grèce) et avec d'autres pays non européens".
La ministre et le président de la SNCF, Guillaume Pepy, ont également souligné, lors d'une conférence de presse conjointe, qu'aucune des personnes placées en garde à vue n'étaient pas des salariés de l'entreprise publique.
"En l'état actuel des choses, il n'y a pas de liens" entre les sabotages et des personnes de la SNCF, a assuré M. Pepy.
Interrogé sur la nécessaire connaissance du réseau pour pratiquer ce type de sabotage sur des caténaires, M. Pepy a répondu que "la connaissance du ferroviaire n'est pas l'apanage des seuls cheminots, il y a plus d'un million de personnes en France qui s'intéressent au chemin de fer".
Des fers à béton avaient été disposés durant le week-end sur des lignes TGV, entraînant des retards pour 160 trains, Thalys et Eurostar, et des milliers de passagers. Dimanche soir, un TGV reliant Bruxelles à Perpignan (sud-ouest) a percuté deux plaques de béton posés sur la voie sans faire de blessés.
Plusieurs syndicats de cheminots se sont déclarés "soulagés" de voir qu'aucun cheminot n'était pour l'heure impliqué, dans un contexte de conflit social, notamment en raison d'un assouplissement des conditions de travail voulu par la direction dans le fret.
"Cela va lever le climat de suspicion au sein de la SNCF, car ces actes étaient contraires à la culture des cheminots", a résumé la CFTC, restant toutefois prudent face à une enquête qui, selon lui "peut encore réserver des surprises".
La CGT (majoritaire) a elle souhaité "attendre encore un peu avant de s'exprimer sur un sujet aussi sensible".
Le président Nicolas Sarkozy s'est "réjoui des progrès rapides et prometteurs obtenus" par les enquêteurs.
Les interpellations, une vingtaine au total, ont eu lieu à Paris, Rouen (nord-ouest), dans la Meuse (nord-est) et à Tarnac (centre), dans un groupe "vivant en communauté et bien inséré dans la population locale", selon une source proche de l'enquête.
Dans le village de 350 habitants de Tarnac qui a été bouclé, certaines des cinq personnes arrêtées, âgées d'une trentaine d'années, tenaient l'épicerie du village alors que d'autres vivaient dans une ferme proche.
Depuis plusieurs mois, la section antiterroriste surveillait la mouvance anarcho-autonome pour des "dégradations", a affirmé une source proche du dossier sans fournir plus de précisions.
Les services de police avaient fait part de leurs inquiétudes au sujet d'une résurgence de mouvements d'extrême gauche, notamment après une série d'alertes à la bombe contre les TGV en Savoie, en juin 2008, assorties d'une lettre de revendication évoquant les Brigades rouges italiennes.
Depuis deux ans, divers actes de malveillance dans plusieurs régions de France ont affecté le réseau SNCF, sans qu'on eût à connaître depuis les résultats des enquêtes ouvertes.
Source: Edicom
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