Neuf personnes sont en garde à vue dans les locaux de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois (Hauts-de-Seine), une dixième à Nancy. Leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures s'agissant d'un dossier de terrorisme.
La Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire a conduit le coup de filet dans ce groupe soupçonné d'être impliqué dans les sabotages qui ont entravé le trafic SNCF le week-end dernier. Mardi, environ 150 policiers ont procédé à l'aube à l'interpellation de 20 personnes à Paris, Rouen, dans la Meuse et à Tarnac (Corrèze), où le chef de file présumé du groupe vivait dans une communauté libertaire. La moitié d'entre elles ont été remises en liberté et les dix autres personnes, âgées de 23 à 33 ans, placées en garde à vue.
Aucun cheminot ne figure parmi les personnes arrêtées, avait souligné la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie mardi, au grand soulagement du président de la SNCF, Guillaume Pepy, et des syndicats de l'entreprise.
Neuf suspects avaient été transférés à Levallois dès mardi.
Selon une source proche de l'enquête, les perquisitions ont donné du grain à moudre aux enquêteurs pour leurs interrogatoires. Ils ont en effet retrouvé des documents consignant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d'arrivée dans les gares, ainsi que du matériel d'escalade dont ils se demandent s'il n'aurait pas été utilisé pour poser les fers à béton, doté d'un système de verrouillage, qui avaient été placés sur des caténaires.
Autre découverte des enquêteurs lors des perquisitions : un manuel contenant des indications sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue.
Source: Yahoo News
La Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire a conduit le coup de filet dans ce groupe soupçonné d'être impliqué dans les sabotages qui ont entravé le trafic SNCF le week-end dernier. Mardi, environ 150 policiers ont procédé à l'aube à l'interpellation de 20 personnes à Paris, Rouen, dans la Meuse et à Tarnac (Corrèze), où le chef de file présumé du groupe vivait dans une communauté libertaire. La moitié d'entre elles ont été remises en liberté et les dix autres personnes, âgées de 23 à 33 ans, placées en garde à vue.
Aucun cheminot ne figure parmi les personnes arrêtées, avait souligné la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie mardi, au grand soulagement du président de la SNCF, Guillaume Pepy, et des syndicats de l'entreprise.
Neuf suspects avaient été transférés à Levallois dès mardi.
Selon une source proche de l'enquête, les perquisitions ont donné du grain à moudre aux enquêteurs pour leurs interrogatoires. Ils ont en effet retrouvé des documents consignant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d'arrivée dans les gares, ainsi que du matériel d'escalade dont ils se demandent s'il n'aurait pas été utilisé pour poser les fers à béton, doté d'un système de verrouillage, qui avaient été placés sur des caténaires.
Autre découverte des enquêteurs lors des perquisitions : un manuel contenant des indications sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue.
Source: Yahoo News
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