Les premiers membres de l'équipage du Ponant sortis de l'Airbus de la République française ont levé les bras, pour l'un en signe de victoire, avant de serrer la main du chef de l'Etat puis de rejoindre leurs familles sur le tarmac.
Des scènes d'allégresse se sont ensuite déroulées non loin du pavillon d'honneur, où se sont finalement retrouvées une centaine de personnes.
L'équipage du Ponant, composé de 30 personnes, dont 22 Français, avait été transféré par hélicoptère lundi matin du navire français Jeanne d'Arc jusqu'à Djibouti, d'où il a embarqué à bord d'un Airbus qui a décollé à la mi-journée pour Paris.
Six pirates faits prisonniers par les militaires français se trouvent pour leur part à bord d'un autre navire, le Jean Bart.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, doit se rendre mercredi à Djibouti pour féliciter les militaires français qui ont participé à la libération des otages.
Le parquet de Paris a ouvert dans la journée enquête préliminaire pour détournement de navire, arrestation et séquestration en bande organisée, a indiqué une porte-parole.
L'enquête a été confiée à la section des recherches de la gendarmerie et les auteurs de ces infractions risquent la réclusion criminelle à perpétuité, a-t-elle précisé.
Les autorités françaises entendent traduire en justice sur leur territoire les six pirates capturés vendredi en Somalie après la remise d'une rançon pour la libération de 30 otages du voilier de luxe Le Ponant, a-on précisé lundi au ministère français de la Justice.
"Nous sommes pas encore très sûrs de l'accord de la Somalie. Nous travaillons sur cette affaire d'un point de vue juridique avec la ministre de la Justice, et nous avons, bien sûr, tenu au courant nos amis somaliens", a déclaré de son côté Bernard Kouchner lors d'un point de presse.
"Pour le moment, les pirates sont à bord d'un bateau français, mais il ne vogue pas vers la France", a précisé le ministre des Affaires étrangères.
La justice française est compétente puisque l'infraction a été commise au préjudice de ses ressortissants, 22 des 30 otages étant français. Il reste à savoir quand les suspects seront transférés à Paris et quelle juridiction sera saisie.
Le capitaine du Ponant, Patrick Marchesseau, a raconté à nouveau aux journalistes lundi soir l'assaut de son navire, expliquant que les pirates, "20 à 30" selon lui, avaient ouvert le feu tandis que l'équipage du voilier tentait de repousser les embarcations rapides en utilisant les lances à incendie.
"Les pirates sont arrivés très rapidement le long du bord. les assaillants avaient des Kalachnikov et ils ont commencé à tirer. On a pris une décision de repli. L'équipage était en danger et on n'a pas voulu prendre de risques, on n'avait pas le choix", a-t-il dit.
Il a précisé avoir réussi à établir ensuite un système de communication avec l'extérieur à l'insu des ravisseurs.
Source: news.yahoo.com
Des scènes d'allégresse se sont ensuite déroulées non loin du pavillon d'honneur, où se sont finalement retrouvées une centaine de personnes.
L'équipage du Ponant, composé de 30 personnes, dont 22 Français, avait été transféré par hélicoptère lundi matin du navire français Jeanne d'Arc jusqu'à Djibouti, d'où il a embarqué à bord d'un Airbus qui a décollé à la mi-journée pour Paris.
Six pirates faits prisonniers par les militaires français se trouvent pour leur part à bord d'un autre navire, le Jean Bart.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, doit se rendre mercredi à Djibouti pour féliciter les militaires français qui ont participé à la libération des otages.
Le parquet de Paris a ouvert dans la journée enquête préliminaire pour détournement de navire, arrestation et séquestration en bande organisée, a indiqué une porte-parole.
L'enquête a été confiée à la section des recherches de la gendarmerie et les auteurs de ces infractions risquent la réclusion criminelle à perpétuité, a-t-elle précisé.
Les autorités françaises entendent traduire en justice sur leur territoire les six pirates capturés vendredi en Somalie après la remise d'une rançon pour la libération de 30 otages du voilier de luxe Le Ponant, a-on précisé lundi au ministère français de la Justice.
"Nous sommes pas encore très sûrs de l'accord de la Somalie. Nous travaillons sur cette affaire d'un point de vue juridique avec la ministre de la Justice, et nous avons, bien sûr, tenu au courant nos amis somaliens", a déclaré de son côté Bernard Kouchner lors d'un point de presse.
"Pour le moment, les pirates sont à bord d'un bateau français, mais il ne vogue pas vers la France", a précisé le ministre des Affaires étrangères.
La justice française est compétente puisque l'infraction a été commise au préjudice de ses ressortissants, 22 des 30 otages étant français. Il reste à savoir quand les suspects seront transférés à Paris et quelle juridiction sera saisie.
Le capitaine du Ponant, Patrick Marchesseau, a raconté à nouveau aux journalistes lundi soir l'assaut de son navire, expliquant que les pirates, "20 à 30" selon lui, avaient ouvert le feu tandis que l'équipage du voilier tentait de repousser les embarcations rapides en utilisant les lances à incendie.
"Les pirates sont arrivés très rapidement le long du bord. les assaillants avaient des Kalachnikov et ils ont commencé à tirer. On a pris une décision de repli. L'équipage était en danger et on n'a pas voulu prendre de risques, on n'avait pas le choix", a-t-il dit.
Il a précisé avoir réussi à établir ensuite un système de communication avec l'extérieur à l'insu des ravisseurs.
Source: news.yahoo.com
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