"Les relations entre la France et la Chine et entre l'Europe et la Chine se sont améliorées et se développent bien, cela a été obtenu non sans efforts et mérite d'être préservé", a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang, réagissant à l'annonce jeudi de la rencontre le 6 décembre entre le dirigeant français et le chef spirituel tibétain.
"Nous appelons la France à considérer les intérêts généraux, à préserver le principe d'une seule Chine, à respecter ses engagements, à prendre en considération les inquiétudes chinoises et à gérer correctement ce problème pour promouvoir le développement stable des relations sino-françaises et sino-européennes", ajoute-t-il dans un communiqué, en référence à la rencontre, dans une formulation traditionnellement utilisée par la diplomatie chinoise pour mettre en garde contre une dégradation des relations bilatérales.
Dans son texte, M. Qin rappelle également l'opposition ferme de la Chine à "toute sorte de contact" entre des dirigeants étrangers et le Prix Nobel de la Paix 1989, qu'elle considère comme un "sécessionniste".
Malgré tout, le ministre français des Affaires értangères Bernard Kouchner a estimé que la rencontre entre M. Sarkozy et le dalaï lama ne constituait pas un "problème" pour les relations franco-chinoises.
"Non ce n'est pas un problème, moi je l'ai (le dalaï lama) déjà rencontré vingt fois", a répondu à la presse M. Kouchner juste avant l'ouverture du sommet Union européenne-Russie, auquel participent le président en exercice de l'UE Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dmitri Medvedev.
Les relations franco-chinoises avaient connu une période de vives tensions après les émeutes du mois de mars au Tibet.
Se déclarant "choqué" par la répression chinoise, M. Sarkozy avait conditionné sa venue à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Pékin, en août, à la reprise du dialogue entre les Chinois et les représentants du dalaï lama.
Dans le même temps, le numéro un français avait dépêché à Pékin plusieurs personnalités politiques pour tenter de calmer la colère des Chinois après le passage houleux de la flamme olympique à Paris.
Des appels au boycott des produits français avaient été lancés.
La visite express à Pékin de M. Sarkozy à l'occasion de la cérémonie d'ouverture, après la reprise du dialogue entre Pékin et les représentants du leader spirituel tibétain, avait permis la réconciliation entre les deux pays.
Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi qu'il rencontrerait le dalaï lama le 6 décembre lors d'un déplacement en Pologne, où les deux hommes se trouveront pour assister aux cérémonies du 25e anniversaire de l'attribution du prix Nobel de la Paix à Lech Walesa.
L'absence de rencontre entre M. Sarkozy et le leader tibétain âgé de 73 ans à l'occasion de la visite de ce dernier en France en août avait été critiquée, des voix accusant les autorités françaises de ne pas vouloir fâcher la Chine.
L'épouse du président, Carla Bruni-Sarkozy, avait, elle, participé le 22 août à une cérémonie religieuse en compagnie du chef spirituel tibétain dans l'Hérault (sud). Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, étaient également présents.
Le dalaï lama, qui vit en exil en Inde depuis 1959, a été reçu par plusieurs dirigeants occidentaux ces deux dernières années, à commencer par la chancelière allemande Angela Merkel.
En septembre 2007, Mme Merkel l'avait reçu à la chancellerie, provoquant à Pékin une mauvaise humeur qui a mis du temps à se dissiper, sans pour autant affecter les relations économiques.
En 2007 également, c'est le président américain George W. Bush qui avait reçu le dalaï lama à Washington. Puis en mai dernier, le Premier ministre britannique Gordon Brown l'avait reçu à Londres.
Un demi-millier de dirigeants tibétains exilés se retrouvent la semaine prochaine en Inde pour débattre d'une éventuelle radicalisation de leur lutte sur le statut du Tibet, après l'échec d'années de négociations avec la Chine.
Source: Yahoo News
"Nous appelons la France à considérer les intérêts généraux, à préserver le principe d'une seule Chine, à respecter ses engagements, à prendre en considération les inquiétudes chinoises et à gérer correctement ce problème pour promouvoir le développement stable des relations sino-françaises et sino-européennes", ajoute-t-il dans un communiqué, en référence à la rencontre, dans une formulation traditionnellement utilisée par la diplomatie chinoise pour mettre en garde contre une dégradation des relations bilatérales.
Dans son texte, M. Qin rappelle également l'opposition ferme de la Chine à "toute sorte de contact" entre des dirigeants étrangers et le Prix Nobel de la Paix 1989, qu'elle considère comme un "sécessionniste".
Malgré tout, le ministre français des Affaires értangères Bernard Kouchner a estimé que la rencontre entre M. Sarkozy et le dalaï lama ne constituait pas un "problème" pour les relations franco-chinoises.
"Non ce n'est pas un problème, moi je l'ai (le dalaï lama) déjà rencontré vingt fois", a répondu à la presse M. Kouchner juste avant l'ouverture du sommet Union européenne-Russie, auquel participent le président en exercice de l'UE Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dmitri Medvedev.
Les relations franco-chinoises avaient connu une période de vives tensions après les émeutes du mois de mars au Tibet.
Se déclarant "choqué" par la répression chinoise, M. Sarkozy avait conditionné sa venue à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Pékin, en août, à la reprise du dialogue entre les Chinois et les représentants du dalaï lama.
Dans le même temps, le numéro un français avait dépêché à Pékin plusieurs personnalités politiques pour tenter de calmer la colère des Chinois après le passage houleux de la flamme olympique à Paris.
Des appels au boycott des produits français avaient été lancés.
La visite express à Pékin de M. Sarkozy à l'occasion de la cérémonie d'ouverture, après la reprise du dialogue entre Pékin et les représentants du leader spirituel tibétain, avait permis la réconciliation entre les deux pays.
Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi qu'il rencontrerait le dalaï lama le 6 décembre lors d'un déplacement en Pologne, où les deux hommes se trouveront pour assister aux cérémonies du 25e anniversaire de l'attribution du prix Nobel de la Paix à Lech Walesa.
L'absence de rencontre entre M. Sarkozy et le leader tibétain âgé de 73 ans à l'occasion de la visite de ce dernier en France en août avait été critiquée, des voix accusant les autorités françaises de ne pas vouloir fâcher la Chine.
L'épouse du président, Carla Bruni-Sarkozy, avait, elle, participé le 22 août à une cérémonie religieuse en compagnie du chef spirituel tibétain dans l'Hérault (sud). Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, étaient également présents.
Le dalaï lama, qui vit en exil en Inde depuis 1959, a été reçu par plusieurs dirigeants occidentaux ces deux dernières années, à commencer par la chancelière allemande Angela Merkel.
En septembre 2007, Mme Merkel l'avait reçu à la chancellerie, provoquant à Pékin une mauvaise humeur qui a mis du temps à se dissiper, sans pour autant affecter les relations économiques.
En 2007 également, c'est le président américain George W. Bush qui avait reçu le dalaï lama à Washington. Puis en mai dernier, le Premier ministre britannique Gordon Brown l'avait reçu à Londres.
Un demi-millier de dirigeants tibétains exilés se retrouvent la semaine prochaine en Inde pour débattre d'une éventuelle radicalisation de leur lutte sur le statut du Tibet, après l'échec d'années de négociations avec la Chine.
Source: Yahoo News
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