Cette grève nationale à l'appel de la CGT conteste le transfert au privé du personnel et de l'outillage publics envisagé dans le projet de réforme des ports.
"Au départ il s'agissait de transférer les conducteurs de portiques au privé mais aujourd'hui on demande aux entreprises d'intégrer aussi des personnels, administratifs notamment, qui n'ont rien à voir avec la manutention", a affirmé Michel Catelain, secrétaire général adjoint du syndicat des dockers du Havre.
Dans ce port, la manutention était totalement arrêtée, d'après la direction.
Au port de Marseille-Fos, l'activité portuaire était à l'arrêt et des barrages filtrants ont été installés. Des manifestations, dépôts de motions et autres actions étaient également prévues dans les cinq autres ports autonomes, à Dunkerque, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle et Bordeaux, selon la CGT.
Une réunion doit se tenir dans l'après-midi à La Défense (Hauts-de-Seine) dans des locaux du secrétariat d'Etat aux Transports, entre la CGT, l'Unim (Union nationale des industries de la manutention) et l'Upaccim (Union des ports autonomes et des chambres de commerce et d'industrie maritimes), ainsi qu'Yves Cousquer, ingénieur des ponts et chaussées désigné par le secrétaire d'Etat Dominique Bussereau pour être "facilitateur" du dialogue.
"On va mesurer la volonté des acteurs d'engager de vraies négociations", a déclaré Daniel Lefebvre, secrétaire général de la CGT ports et docks.
"On est prêts à avoir des ambitions pour les ports français mais nous ne sommes pas d'accord avec une dérèglementation totale", a-t-il prévenu.
"On ne sait pas où va s'arrêter la réforme, donc, dans le doute, les dockers (transférés au privé en 1992, ndlr) sont aussi mobilisés", a-t-il ajouté.
Le plan de relance des ports français annoncé début janvier prévoit une reprise des investissements de l'Etat, un recentrage des ports autonomes sur leurs missions régaliennes, un élargissement de la place des collectivités locales dans les conseils d'administration et surtout la poursuite du transfert vers le privé des terminaux et de leurs personnels.
D'après le secrétaire général, le gouvernement est "moins catégorique sur le transfert" du reste des personnels qu'en janvier. "Il sait que si ce transfert est inscrit dans son projet de loi au printemps, il s'expose à de gros problèmes", a-t-il menacé.
"Mais nous sommes dans un esprit de responsabilité, en débutant des négociations sur des évolutions avec les acteurs concernés et nous invitons le gouvernement à en reprendre le résultat", a ajouté M. Lefebvre.
La CGT est "favorable à un commandement unique (pour les dockers, grutiers et portiqueurs), pour une organisation du travail harmonisée, et prête à une évolution des textes conventionnels", convention de la manutention portuaire régissant les relations entre dockers et entreprises d'un côté, convention collective "verte" s'appliquant aux salariés de droit privé des établissements publics (ports autonomes et chambres de commerce et d'industrie) de l'autre.
"Nous allons chercher à établir des passerelles et un chapeau commun", afin d'harmoniser notamment les temps de salaires et les salaires, a ajouté M. Lefebvre.
yahoo.com
"Au départ il s'agissait de transférer les conducteurs de portiques au privé mais aujourd'hui on demande aux entreprises d'intégrer aussi des personnels, administratifs notamment, qui n'ont rien à voir avec la manutention", a affirmé Michel Catelain, secrétaire général adjoint du syndicat des dockers du Havre.
Dans ce port, la manutention était totalement arrêtée, d'après la direction.
Au port de Marseille-Fos, l'activité portuaire était à l'arrêt et des barrages filtrants ont été installés. Des manifestations, dépôts de motions et autres actions étaient également prévues dans les cinq autres ports autonomes, à Dunkerque, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle et Bordeaux, selon la CGT.
Une réunion doit se tenir dans l'après-midi à La Défense (Hauts-de-Seine) dans des locaux du secrétariat d'Etat aux Transports, entre la CGT, l'Unim (Union nationale des industries de la manutention) et l'Upaccim (Union des ports autonomes et des chambres de commerce et d'industrie maritimes), ainsi qu'Yves Cousquer, ingénieur des ponts et chaussées désigné par le secrétaire d'Etat Dominique Bussereau pour être "facilitateur" du dialogue.
"On va mesurer la volonté des acteurs d'engager de vraies négociations", a déclaré Daniel Lefebvre, secrétaire général de la CGT ports et docks.
"On est prêts à avoir des ambitions pour les ports français mais nous ne sommes pas d'accord avec une dérèglementation totale", a-t-il prévenu.
"On ne sait pas où va s'arrêter la réforme, donc, dans le doute, les dockers (transférés au privé en 1992, ndlr) sont aussi mobilisés", a-t-il ajouté.
Le plan de relance des ports français annoncé début janvier prévoit une reprise des investissements de l'Etat, un recentrage des ports autonomes sur leurs missions régaliennes, un élargissement de la place des collectivités locales dans les conseils d'administration et surtout la poursuite du transfert vers le privé des terminaux et de leurs personnels.
D'après le secrétaire général, le gouvernement est "moins catégorique sur le transfert" du reste des personnels qu'en janvier. "Il sait que si ce transfert est inscrit dans son projet de loi au printemps, il s'expose à de gros problèmes", a-t-il menacé.
"Mais nous sommes dans un esprit de responsabilité, en débutant des négociations sur des évolutions avec les acteurs concernés et nous invitons le gouvernement à en reprendre le résultat", a ajouté M. Lefebvre.
La CGT est "favorable à un commandement unique (pour les dockers, grutiers et portiqueurs), pour une organisation du travail harmonisée, et prête à une évolution des textes conventionnels", convention de la manutention portuaire régissant les relations entre dockers et entreprises d'un côté, convention collective "verte" s'appliquant aux salariés de droit privé des établissements publics (ports autonomes et chambres de commerce et d'industrie) de l'autre.
"Nous allons chercher à établir des passerelles et un chapeau commun", afin d'harmoniser notamment les temps de salaires et les salaires, a ajouté M. Lefebvre.
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