L'incident était survenu le 16 février au stade Saint-Symphorien et avait mis en émoi les responsables du sport et du football français. Pris à partie par un spectateur messin, le Marocain Abdeslam Ouaddou s'était rendu dans la tribune pour s'expliquer avec lui avant de regagner les vestiaires à la mi-temps du match.
La LFP avait ouvert une instruction mais décidé de retarder les éventuelles sanctions pour pouvoir entendre les responsables valenciennois, le 20 mars.
Sur le plan pénal, le parquet de Metz a déjà requis trois mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve, et trois ans d'interdiction de stade à l'encontre du supporteur lorrain, le délibéré devant être rendu le 8 avril. Ce qui pourrait inciter la LFP à prendre une sanction exemplaire contre le FC Metz, déjà condamné à un match à huis clos avec sursis après les incidents du match Metz-Strasbourg le 6 octobre.
Dans une affaire similaire concernant le joueur burkinabé de Libourne-Saint-Seurin, Boubacar Kébé, victime d'insultes racistes de supporteurs de Bastia, le 14 septembre en Gironde, la commission de discipline n'avait pas hésité à retirer un point au club corse.
Autre signe qui peut faire craindre le pire pour le FC Metz, la Ligue, indépendante de son organe disciplinaire, a fait appel de la sanction de match à huis clos infligé à Bastia dans la deuxième affaire Kébé, celle de la banderole qui avait accueilli Kébé, le 22 février à Bastia ("Kébé, on n'est pas racistes. La preuve, on t'enc...").
Le directeur général de la LFP, Jean-Pierre Hugues, avait dénoncé le soir même de l'incident le caractère raciste, homophobe" de ces calicots, alors que la commission de discipline n'avait retenu que leur caractère injurieux. Cette vision divergente allait à l'encontre de la volonté de la Ligue d'"une extrême fermeté dans la répression" demandée par son président Frédéric Thiriez.
yahoo.com
La LFP avait ouvert une instruction mais décidé de retarder les éventuelles sanctions pour pouvoir entendre les responsables valenciennois, le 20 mars.
Sur le plan pénal, le parquet de Metz a déjà requis trois mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve, et trois ans d'interdiction de stade à l'encontre du supporteur lorrain, le délibéré devant être rendu le 8 avril. Ce qui pourrait inciter la LFP à prendre une sanction exemplaire contre le FC Metz, déjà condamné à un match à huis clos avec sursis après les incidents du match Metz-Strasbourg le 6 octobre.
Dans une affaire similaire concernant le joueur burkinabé de Libourne-Saint-Seurin, Boubacar Kébé, victime d'insultes racistes de supporteurs de Bastia, le 14 septembre en Gironde, la commission de discipline n'avait pas hésité à retirer un point au club corse.
Autre signe qui peut faire craindre le pire pour le FC Metz, la Ligue, indépendante de son organe disciplinaire, a fait appel de la sanction de match à huis clos infligé à Bastia dans la deuxième affaire Kébé, celle de la banderole qui avait accueilli Kébé, le 22 février à Bastia ("Kébé, on n'est pas racistes. La preuve, on t'enc...").
Le directeur général de la LFP, Jean-Pierre Hugues, avait dénoncé le soir même de l'incident le caractère raciste, homophobe" de ces calicots, alors que la commission de discipline n'avait retenu que leur caractère injurieux. Cette vision divergente allait à l'encontre de la volonté de la Ligue d'"une extrême fermeté dans la répression" demandée par son président Frédéric Thiriez.
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