Lors de la réunion mercredi qui a eu lieu au siège du gouvernement italien, le palais «Chigi», les neufs syndicats de la compagnie aérienne ont été sommés de prendre une décision concernant le plan de sauvetage d'Alitalia proposé par les repreneurs. «Il n'y a plus de négociations», a prévenu le ministre Sacconi, faisant comprendre que l'offre était désormais à prendre ou à laisser, avant une réunion cruciale jeudi de la Compagnie aérienne italienne, (Cai), l'alliance des entrepreneurs italiens disposés à reprendre les activités de transport de passagers d'Alitalia, prévue à 16h00 jeudi.
Au terme de la réunion qui s'est achevée vers 18h45, trois syndicats d'Alitalia ont déjà affirmé qu'ils acceptaient ce plan, tandis qu'un autre syndicat a appelé les pilotes, qui sont les plus réticents, à faire preuve de «responsabilité». La première centrale syndicale CGIL a en revanche affirmé, par la voix de son secrétaire national, Fabrizio Solari, qu'elle pourrait dire non à ce plan si, d'ici demain «rien ne change». «Il reste 24 heures. Nous dépenserons chaque minute qui reste pour trouver un point d'équilibre», a-t-il ajouté.
Le plan de la dernière chance
Le ministre du travail Maurizio Sacconi a affirmé que si les syndicats refusent la proposition de la Cai, aucun autre plan de reprise ne sera proposé. D'après la chaine Sky TG 24, des syndicats proposeront une solution alternative lors de la réunion de la dernière chance qui aura lieu jeudi.
Mercredi, plus d'une centaine de vols ont déjà été annulés à l'appel du syndicat CUB Trasporti, tandis que des milliers de manifestants protestaient devant le palais du gouvernement et sous les fenêtres où se déroulaient les négociations.
Dimanche, la Cai avait proposé un plan comprenant le licenciement de 3000 employés. Les candidats à la reprise pensent ainsi conserver 12500 employés et mettre 1 milliard de d'euros au pot. Les 4 syndicats majeurs ont acceptés, mais les syndicats de pilotes et de personnel navigant sont très réticents. En cas d'accord sur le plan de la Cai, une compagnie étrangère pourrait prendre une participation minoritaire. «Lufthansa, Air France-KLM et British Airways sont intéressées» a déclaré Maurizio Sacconi, mais «elles ne feront pas d'offres de rachat». La compagnie italienne est détenue à 49,9% par l'état et a été placée sous administration extraordinaire depuis la fin du mois d'août.
Source: Dabio
Au terme de la réunion qui s'est achevée vers 18h45, trois syndicats d'Alitalia ont déjà affirmé qu'ils acceptaient ce plan, tandis qu'un autre syndicat a appelé les pilotes, qui sont les plus réticents, à faire preuve de «responsabilité». La première centrale syndicale CGIL a en revanche affirmé, par la voix de son secrétaire national, Fabrizio Solari, qu'elle pourrait dire non à ce plan si, d'ici demain «rien ne change». «Il reste 24 heures. Nous dépenserons chaque minute qui reste pour trouver un point d'équilibre», a-t-il ajouté.
Le plan de la dernière chance
Le ministre du travail Maurizio Sacconi a affirmé que si les syndicats refusent la proposition de la Cai, aucun autre plan de reprise ne sera proposé. D'après la chaine Sky TG 24, des syndicats proposeront une solution alternative lors de la réunion de la dernière chance qui aura lieu jeudi.
Mercredi, plus d'une centaine de vols ont déjà été annulés à l'appel du syndicat CUB Trasporti, tandis que des milliers de manifestants protestaient devant le palais du gouvernement et sous les fenêtres où se déroulaient les négociations.
Dimanche, la Cai avait proposé un plan comprenant le licenciement de 3000 employés. Les candidats à la reprise pensent ainsi conserver 12500 employés et mettre 1 milliard de d'euros au pot. Les 4 syndicats majeurs ont acceptés, mais les syndicats de pilotes et de personnel navigant sont très réticents. En cas d'accord sur le plan de la Cai, une compagnie étrangère pourrait prendre une participation minoritaire. «Lufthansa, Air France-KLM et British Airways sont intéressées» a déclaré Maurizio Sacconi, mais «elles ne feront pas d'offres de rachat». La compagnie italienne est détenue à 49,9% par l'état et a été placée sous administration extraordinaire depuis la fin du mois d'août.
Source: Dabio