Pour préserver sa base de capital, Freddie Mac a également annoncé son intention de réduire drastiquement son dividende, d'au moins 80% à cinq cents par action. Sur une base annualisée, cette décision lui permettrait d'économiser plus de 500 millions de dollars. Les provisions pour créances douteuses sont portées à 2,5 milliards.
Ces annonces ont provoqué le plongeon du titre à la Bourse de New York où il a clôturé en baisse de 19,28%, tandis que son homologue Fannie Mae abandonnait 14,71%.
Les résultats plus mauvais que prévu de Freddie Mac sont publiés seulement trois semaines après l'annonce par le Trésor américain et la Réserve fédérale, le 13 juillet, d'un vaste plan de redressement pour le secteur du refinancement hypothécaire, notamment pour Freddie Mac et le numéro un Fannie Mae.
Le directeur financier de Freddie Mac, Buddy Piszel, a répété qu'il entendait conserver une base de capital supérieure aux ratio exigés par le régulateur, et qu'il pouvait se permettre d'attendre que les conditions de marché "chaotiques" s'améliorent avant de procéder à l'augmentation de capital envisagée, qui pourrait dépasser 5,5 milliards de dollars.
Mercredi, Richard Syron a pourtant assuré que Freddie Mac devrait ne pas avoir besoin de l'aide du gouvernement pour survivre.
"Nous ne prévoyons pas d'y recourir", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la chaîne de télévision CNBC.
Si l'économie américaine venait à souffrir autant que lors de la dépression des années 1930, "il serait alors possible que nous ayons à employer ce plan, mais nous n'anticipons pas cela. En aucun cas.", a-t-il dit.
Il a par ailleurs déclaré qu'il pensait que le marché immobilier américain avait des chances de repartir en 2009 si les conditions économiques ne se détériorent pas.
PAS ENCORE D'EMBELLIE À L'HORIZON
Le groupe a publié une perte de 821 millions dollars au titre du deuxième trimestre, soit 1,63 dollar par action, contre un bénéfice de 729 millions de dollars ou 96 cents un an plus tôt.
Freddie Mac avait perdu 151 millions de dollars au premier trimestre 2008.
Ensemble, ces deux piliers du marché du crédit immobilier américain détiennent ou garantissent plus de 5.000 milliards de dollars de créances immobilières.
Freddie Mac n'entrevoit toujours pas d'embellie à l'horizon pour le marché de l'immobilier, dont le retournement remonte déjà à 2006. La baisse des prix des logements a entraîné la crise des "subprimes", qui s'est généralisée l'été dernier en crise de confiance sur l'ensemble des marchés de crédit.
"Les pertes sur crédit continuent de s'accélérer dans notre activité de garantie de logements individuels", a déclaré Patti Cook, directrice de l'une des divisions du groupe. "La plupart des pertes (sur créances) attendues n'ont pas encore été réalisées."
"Il est possible que nous nous trouvions à mi-chemin dans le mouvement de déclin actuel, mais nous sommes toujours dans la phase préliminaire en ce qui concerne la concrétisation des défauts", a-t-elle ajouté.
Pour Richard Syron, les prix de l'immobilier aux États-Unis vont encore baisser de 20% à l'échelle nationale avant de se stabiliser.
Source: Yahoo News
Ces annonces ont provoqué le plongeon du titre à la Bourse de New York où il a clôturé en baisse de 19,28%, tandis que son homologue Fannie Mae abandonnait 14,71%.
Les résultats plus mauvais que prévu de Freddie Mac sont publiés seulement trois semaines après l'annonce par le Trésor américain et la Réserve fédérale, le 13 juillet, d'un vaste plan de redressement pour le secteur du refinancement hypothécaire, notamment pour Freddie Mac et le numéro un Fannie Mae.
Le directeur financier de Freddie Mac, Buddy Piszel, a répété qu'il entendait conserver une base de capital supérieure aux ratio exigés par le régulateur, et qu'il pouvait se permettre d'attendre que les conditions de marché "chaotiques" s'améliorent avant de procéder à l'augmentation de capital envisagée, qui pourrait dépasser 5,5 milliards de dollars.
Mercredi, Richard Syron a pourtant assuré que Freddie Mac devrait ne pas avoir besoin de l'aide du gouvernement pour survivre.
"Nous ne prévoyons pas d'y recourir", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la chaîne de télévision CNBC.
Si l'économie américaine venait à souffrir autant que lors de la dépression des années 1930, "il serait alors possible que nous ayons à employer ce plan, mais nous n'anticipons pas cela. En aucun cas.", a-t-il dit.
Il a par ailleurs déclaré qu'il pensait que le marché immobilier américain avait des chances de repartir en 2009 si les conditions économiques ne se détériorent pas.
PAS ENCORE D'EMBELLIE À L'HORIZON
Le groupe a publié une perte de 821 millions dollars au titre du deuxième trimestre, soit 1,63 dollar par action, contre un bénéfice de 729 millions de dollars ou 96 cents un an plus tôt.
Freddie Mac avait perdu 151 millions de dollars au premier trimestre 2008.
Ensemble, ces deux piliers du marché du crédit immobilier américain détiennent ou garantissent plus de 5.000 milliards de dollars de créances immobilières.
Freddie Mac n'entrevoit toujours pas d'embellie à l'horizon pour le marché de l'immobilier, dont le retournement remonte déjà à 2006. La baisse des prix des logements a entraîné la crise des "subprimes", qui s'est généralisée l'été dernier en crise de confiance sur l'ensemble des marchés de crédit.
"Les pertes sur crédit continuent de s'accélérer dans notre activité de garantie de logements individuels", a déclaré Patti Cook, directrice de l'une des divisions du groupe. "La plupart des pertes (sur créances) attendues n'ont pas encore été réalisées."
"Il est possible que nous nous trouvions à mi-chemin dans le mouvement de déclin actuel, mais nous sommes toujours dans la phase préliminaire en ce qui concerne la concrétisation des défauts", a-t-elle ajouté.
Pour Richard Syron, les prix de l'immobilier aux États-Unis vont encore baisser de 20% à l'échelle nationale avant de se stabiliser.
Source: Yahoo News