Pendant 90 minutes, Mme Clinton a cherché, sans la trouver, la faille qui ferait trébucher Barack Obama. Peu avant la fin du débat, Mme Clinton a pris l'initiative de serrer la main du sénateur de l'Illinois. "Quoi qu'il arrive dans cette course, c'est un honneur, c'est un honneur pour moi d'être ici avec Barack Obama. C'est vraiment un honneur", a dit une Hillary Clinton visiblement émue.
Durant l'heure et demi précédente, elle avait expliqué tout ce qui la séparait de M. Obama. Que ce soit sur Cuba -elle refuserait de rencontrer les dirigeants cubains si elle était élue présidente à moins que ceux-ci s'engagent en faveur d'un changement démocratique, M. Obama les rencontrerait car "on ne parle pas seulement avec ses amis"-, ou sur l'assurance santé -elle a affirmé que le plan de M. Obama laisserait 15 millions d'Américains sur le carreau, M. Obama a affirmé que tous les Américains y trouveraient leur compte.
"Le sénateur Obama et moi avons beaucoup en commun", a reconnu au cours du débat Mme Clinton avant de souligner aussitôt "mais il y a des différences entre nous". "Nous voyons le monde différemment", a-t-elle dit. "Il y a des différences sur notre bilan et ce que nous avons accompli", a-t-elle insisté.
"J'avoue que j'ai été amusée l'autre soir quand on a demandé à un partisan de M. Obama de citer une des choses qu'avait accompli M. Obama et qu'il a été incapable de répondre", a dit Mme Clinton. "les actions valent mieux que les mots", a-t-elle ajouté.
M. Obama a répondu que si "on ne peut pas inspirer les Américains, si on ne peut pas les entraîner au-delà des divisions de races et de religions (...) alors nous continuerons à voir à Washington ces impasses et ces impuissances qui font souffrir tant de familles".
"Je suis candidat à la présidence pour commencer à faire quelque chose contre cette souffrance", a-t-il dit.
Mme Clinton a tenté de remettre sur le tapis la question des supposés emprunts oratoires de M. Obama. "Si votre candidature est basée sur des mots, il faudrait que ce soit vos propres mots. Prendre des passages dans des discours de quelqu'un d'autre ce n'est pas du changement dans lequel on peut croire. C'est du changement Xeros", a dit Mme Clinton.
Ces mots ont semblé créer un certain malaise dans la salle.
"La notion que j'ai plagié quelqu'un qui est mon co-directeur de campagne qui me donne les grandes lignes de mes discours est simplement stupide", a répondu M. Obama. "les gens ont en assez de ces stupidités", a-t-il ajouté.
Mme Clinton a tenté de reprendre l'initiative sur les questions de l'assurance maladie et de l'expérience, mais elle n'a pas réussi à fournir des arguments qu'elle n'avait pas déjà présentés. M. Obama a engrangé onze victoires consécutives depuis le "super mardi" du 5 février. Des primaires ont lieu le 4 mars au Texas et dans l'Ohio et Mme Clinton est condamnée à gagner avec une nette avance ces deux consultations si elle veut conserver ses chances.
Or un sondage publié jeudi par le Washington Post et la télévision ABC annonce des scrutins serrés: elle est virtuellement à égalité avec M. Obama au Texas (48% d'intentions de vote pour elle, 47% pour lui), et le devance d'une courte tête en Ohio (50% contre 43%).
"Si elle gagne le Texas et l'Ohio, je pense que Hillary Clinton sera la candidate du parti démocrate en novembre. Si vous ne vous prononcez pas pour elle alors je pense qu'elle ne pourra pas être la candidate du parti", a expliqué mercredi Bill Clinton à des militants au Texas.
Yahoo.fr
Durant l'heure et demi précédente, elle avait expliqué tout ce qui la séparait de M. Obama. Que ce soit sur Cuba -elle refuserait de rencontrer les dirigeants cubains si elle était élue présidente à moins que ceux-ci s'engagent en faveur d'un changement démocratique, M. Obama les rencontrerait car "on ne parle pas seulement avec ses amis"-, ou sur l'assurance santé -elle a affirmé que le plan de M. Obama laisserait 15 millions d'Américains sur le carreau, M. Obama a affirmé que tous les Américains y trouveraient leur compte.
"Le sénateur Obama et moi avons beaucoup en commun", a reconnu au cours du débat Mme Clinton avant de souligner aussitôt "mais il y a des différences entre nous". "Nous voyons le monde différemment", a-t-elle dit. "Il y a des différences sur notre bilan et ce que nous avons accompli", a-t-elle insisté.
"J'avoue que j'ai été amusée l'autre soir quand on a demandé à un partisan de M. Obama de citer une des choses qu'avait accompli M. Obama et qu'il a été incapable de répondre", a dit Mme Clinton. "les actions valent mieux que les mots", a-t-elle ajouté.
M. Obama a répondu que si "on ne peut pas inspirer les Américains, si on ne peut pas les entraîner au-delà des divisions de races et de religions (...) alors nous continuerons à voir à Washington ces impasses et ces impuissances qui font souffrir tant de familles".
"Je suis candidat à la présidence pour commencer à faire quelque chose contre cette souffrance", a-t-il dit.
Mme Clinton a tenté de remettre sur le tapis la question des supposés emprunts oratoires de M. Obama. "Si votre candidature est basée sur des mots, il faudrait que ce soit vos propres mots. Prendre des passages dans des discours de quelqu'un d'autre ce n'est pas du changement dans lequel on peut croire. C'est du changement Xeros", a dit Mme Clinton.
Ces mots ont semblé créer un certain malaise dans la salle.
"La notion que j'ai plagié quelqu'un qui est mon co-directeur de campagne qui me donne les grandes lignes de mes discours est simplement stupide", a répondu M. Obama. "les gens ont en assez de ces stupidités", a-t-il ajouté.
Mme Clinton a tenté de reprendre l'initiative sur les questions de l'assurance maladie et de l'expérience, mais elle n'a pas réussi à fournir des arguments qu'elle n'avait pas déjà présentés. M. Obama a engrangé onze victoires consécutives depuis le "super mardi" du 5 février. Des primaires ont lieu le 4 mars au Texas et dans l'Ohio et Mme Clinton est condamnée à gagner avec une nette avance ces deux consultations si elle veut conserver ses chances.
Or un sondage publié jeudi par le Washington Post et la télévision ABC annonce des scrutins serrés: elle est virtuellement à égalité avec M. Obama au Texas (48% d'intentions de vote pour elle, 47% pour lui), et le devance d'une courte tête en Ohio (50% contre 43%).
"Si elle gagne le Texas et l'Ohio, je pense que Hillary Clinton sera la candidate du parti démocrate en novembre. Si vous ne vous prononcez pas pour elle alors je pense qu'elle ne pourra pas être la candidate du parti", a expliqué mercredi Bill Clinton à des militants au Texas.
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