"Nous sommes dans la phase de vérification des résultats (...) Le processus se déroule bien", a déclaré Chris Mbanga, représentant du chef de file de l'opposition Morgan Tsvangirai, à l'issue de la première journée de vérification.
Les différentes parties doivent se retrouver vendredi matin pour poursuivre l'examen des résultats.
Selon des résultats officieux dévoilés mercredi par des sources gouvernementales, Morgan Tsvangirai est arrivé en tête avec 47% des voix, score insuffisant pour être élu dès le premier tour face au chef de l'Etat sortant, Robert Mugabe crédité de 43%.
Le report de la publication des résultats a attisé la crainte de troubles postélectoraux et le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Tsvangirai, qui revendique la victoire au premier tour, accuse Mugabe de temporiser pour influer sur l'issue du scrutin.
La vérification, qui se déroule au Centre de Conférence international d'Harare, a été entamée pour faire en sorte que tous les candidats reconnaissent les chiffres de la commission électorale.
"UNE JOURNÉE, UNE SEMAINE OU MÊME DEUX"
"Ce processus peut prendre une journée, une semaine ou même deux", avait averti Chris Mbanga, représentant de Tsvangirai.
Le chef de file du MDC a entamé une tournée à l'étranger pour tenter d'isoler un peu plus Mugabe, au pouvoir depuis 28 ans, et le contraindre à reconnaître sa défaite. Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24, il a promis de regagner son pays à la fin du processus de vérification.
"Une fois que ce sera fait, nous saurons qui a remporté le scrutin et je prendrai les mesures nécessaires pour rentrer", a-t-il déclaré.
Tsvangirai a laissé entendre qu'il accepterait de participer à un second tour à condition qu'il soit supervisé par des observateurs internationaux sous mandat de l'Onu.
S'il refuse de prendre part à ce second tour, qui doit avoir lieu 21 jours après l'annonce des résultats du premier, Mugabe sera déclaré vainqueur.
Interrogé mercredi sur les résultats officieux, un haut responsable de la Zanu-PF, dont Mugabe est issu, les a jugés "conformes aux résultats officiels."
Sur le front économique et social, le principal syndicat zimbabwéen, le ZCTU, a menacé jeudi d'appeler à manifester pour protester contre la gestion de la crise inflationniste par le gouvernement, et ce malgré les risques de répression.
"Nous avons été frappés précédemment mais nous n'arrêterons pas de descendre dans la rue", a déclaré le président du ZCTU, Lovemore Matombo, lors d'un rassemblement pour la fête du Travail. Si les choses restent en l'état, nous devrions tous aller dans la rue."
En proie à des pénuries de produits alimentaires, de carburants et de devises étrangères, le Zimbabwe connaît un taux d'inflation de 165.000%, le plus élevé au monde.
Source: yahoo news
Les différentes parties doivent se retrouver vendredi matin pour poursuivre l'examen des résultats.
Selon des résultats officieux dévoilés mercredi par des sources gouvernementales, Morgan Tsvangirai est arrivé en tête avec 47% des voix, score insuffisant pour être élu dès le premier tour face au chef de l'Etat sortant, Robert Mugabe crédité de 43%.
Le report de la publication des résultats a attisé la crainte de troubles postélectoraux et le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Tsvangirai, qui revendique la victoire au premier tour, accuse Mugabe de temporiser pour influer sur l'issue du scrutin.
La vérification, qui se déroule au Centre de Conférence international d'Harare, a été entamée pour faire en sorte que tous les candidats reconnaissent les chiffres de la commission électorale.
"UNE JOURNÉE, UNE SEMAINE OU MÊME DEUX"
"Ce processus peut prendre une journée, une semaine ou même deux", avait averti Chris Mbanga, représentant de Tsvangirai.
Le chef de file du MDC a entamé une tournée à l'étranger pour tenter d'isoler un peu plus Mugabe, au pouvoir depuis 28 ans, et le contraindre à reconnaître sa défaite. Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24, il a promis de regagner son pays à la fin du processus de vérification.
"Une fois que ce sera fait, nous saurons qui a remporté le scrutin et je prendrai les mesures nécessaires pour rentrer", a-t-il déclaré.
Tsvangirai a laissé entendre qu'il accepterait de participer à un second tour à condition qu'il soit supervisé par des observateurs internationaux sous mandat de l'Onu.
S'il refuse de prendre part à ce second tour, qui doit avoir lieu 21 jours après l'annonce des résultats du premier, Mugabe sera déclaré vainqueur.
Interrogé mercredi sur les résultats officieux, un haut responsable de la Zanu-PF, dont Mugabe est issu, les a jugés "conformes aux résultats officiels."
Sur le front économique et social, le principal syndicat zimbabwéen, le ZCTU, a menacé jeudi d'appeler à manifester pour protester contre la gestion de la crise inflationniste par le gouvernement, et ce malgré les risques de répression.
"Nous avons été frappés précédemment mais nous n'arrêterons pas de descendre dans la rue", a déclaré le président du ZCTU, Lovemore Matombo, lors d'un rassemblement pour la fête du Travail. Si les choses restent en l'état, nous devrions tous aller dans la rue."
En proie à des pénuries de produits alimentaires, de carburants et de devises étrangères, le Zimbabwe connaît un taux d'inflation de 165.000%, le plus élevé au monde.
Source: yahoo news
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin