France Telecom se dit bien positionné pour participer à une consolidation du secteur en Europe, tout en réaffirmant ne pas avoir démarré de négociations en vue d'un rapprochement avec TeliaSonera.
Le directeur financier Gervais Pellissier a confirmé lors d'une conférence téléphonique que le groupe visait une croissance de 2 à 3% de son chiffre d'affaires en 2008.
L'action gagne 1,11% à 20,56 euros vers 11h40, surperformant l'indice DJ Stoxx des télécoms, en hausse de 0,8%.
"Il n'y a pas de négociations entamées avec TeliaSonera, néanmoins il y a un contexte favorable pour que le groupe regarde des opérations de consolidation dans le strict respect de nos engagements financiers", a déclaré le directeur financier Gervais Pellissier lors d'une conférence téléphonique.
Le groupe avait justifié une semaine auparavant son intérêt pour l'opérateur nordique par la nécessité d'accroître sa taille au moment où des géants comme Google et Apple cherchent à tirer des revenus sur les réseaux télécoms.
"Nous considérons que France Telecom est l'opérateur historique présentant le risque le plus élevé en termes de fusions-acquisitions", écrit Citigroup dans une note.
Le groupe a confirmé ses principaux objectifs financiers pour 2008, à savoir un cash flow organique de plus de 7,8 milliards d'euros dont il se réserve la possibilité de redistribuer plus de 45% aux actionnaires. Il précise en outre que son dividende 2008 sera supérieur à celui de 1,30 euro qui se sera versé au titre de 2007.
Il a également réaffirmé viser à moyen terme un ratio dette nette/MBO inférieur à 2 - son niveau depuis la fin 2007 - en l'absence d'acquisition majeure.
Le groupe a également indiqué dans une présentation aux analystes anticiper une modération de sa croissance dans les pays émergents au premier semestre, avec une bonne résistance de ses activités en France et en Pologne, une amélioration progressive en Espagne et une performance plus proche des tendances du marché au Royaume-Uni dans la téléphonie mobile.
FAIBLE HAUSSE DES CLIENTS MOBILES EN FRANCE
Au premier trimestre, la marge brute opérationnelle (MBO) de France Télécom a progressé de 2,8% à 4.790 millions d'euros, tandis que son chiffre d'affaires a augmenté de 1,4% à 13.027 millions d'euros, grâce à un bond de 6,8% dans la téléphonie mobile en base comparable tandis que le pôle téléphonie fixe et internet stagne.
Frédéric Doussard, analyste chez Oddo Securities, a jugé les chiffres du premier trimestre de "bonne qualité". "On constate une bonne tenue des pays matures - France et Royaume-Uni - et légèrement moins bien dans les pays émergents", explique-t-il.
"Pour le chiffre d'affaires, l'effet de base est favorable au premier trimestre, il le sera encore au T2, mais cela devrait être un peu moins le cas au 2e semestre puisque c'est à cette période que le groupe avait accéléré sa croissance l'année dernière".
En France, Orange a vu sa part de marché se tasser à 43,6% au 31 mars contre 43,8% au 31 décembre, avec un gain limité à 12.000 clients sur le trimestre à 24,238 millions et un revenu moyen par abonné mensuel (Arpu) stable à 33,17 euros.
L'opérateur, qui a poursuivi son gain de clients au Royaume-Uni mais en a perdu en Espagne et surtout en Pologne sur le trimestre, bénéfice principalement du "reste du monde" où il gagne 2,2 millions de clients sur le trimestre.
Gervais Pellissier a réaffirmé que le groupe visait une "quasi-stabilité" du chiffre d'affaires de son activité résidentielle (téléphonie fixe et ADSL) en France, qui a progressé de 1,3% à base comparable au premier trimestre. Dans le haut débit, Orange a maintenu sa part de marché à 49,4% en France avec 7,63 millions d'accès au 31 mars contre 7,3 millions trois mois plus tôt.
Le groupe a également précisé avoir dépassé les 100.000 iPhone d'Apple vendus en France depuis la fin novembre - contre 90.000 à la fin janvier. Au 31 mars, il avait écoulé 870.000 terminaux fixe/mobile Unik contre 700.000 fin 2007.
Le groupe maintient son taux d'investissement à environ 13% du chiffre d'affaires en 2008, malgré un bond de ce taux à 11,5% au premier trimestre contre 9,6% un an plus tôt en raison de rachats de locaux techniques en France.
France Telecom confirme également viser une stabilité du taux de MBO en 2008 - à comparer à 36,1% en 2007 - grâce à la poursuite de son programme de réductions de coûts. Au premier trimestre, il s'est établi à 36,8%. Gervais Pellissier a précisé que le groupe avait réduit ses effectifs de 2,6% sur un an pour les ramener à 185.874 personnes au 31 mars.
Source: news.yahoo.com
Le directeur financier Gervais Pellissier a confirmé lors d'une conférence téléphonique que le groupe visait une croissance de 2 à 3% de son chiffre d'affaires en 2008.
L'action gagne 1,11% à 20,56 euros vers 11h40, surperformant l'indice DJ Stoxx des télécoms, en hausse de 0,8%.
"Il n'y a pas de négociations entamées avec TeliaSonera, néanmoins il y a un contexte favorable pour que le groupe regarde des opérations de consolidation dans le strict respect de nos engagements financiers", a déclaré le directeur financier Gervais Pellissier lors d'une conférence téléphonique.
Le groupe avait justifié une semaine auparavant son intérêt pour l'opérateur nordique par la nécessité d'accroître sa taille au moment où des géants comme Google et Apple cherchent à tirer des revenus sur les réseaux télécoms.
"Nous considérons que France Telecom est l'opérateur historique présentant le risque le plus élevé en termes de fusions-acquisitions", écrit Citigroup dans une note.
Le groupe a confirmé ses principaux objectifs financiers pour 2008, à savoir un cash flow organique de plus de 7,8 milliards d'euros dont il se réserve la possibilité de redistribuer plus de 45% aux actionnaires. Il précise en outre que son dividende 2008 sera supérieur à celui de 1,30 euro qui se sera versé au titre de 2007.
Il a également réaffirmé viser à moyen terme un ratio dette nette/MBO inférieur à 2 - son niveau depuis la fin 2007 - en l'absence d'acquisition majeure.
Le groupe a également indiqué dans une présentation aux analystes anticiper une modération de sa croissance dans les pays émergents au premier semestre, avec une bonne résistance de ses activités en France et en Pologne, une amélioration progressive en Espagne et une performance plus proche des tendances du marché au Royaume-Uni dans la téléphonie mobile.
FAIBLE HAUSSE DES CLIENTS MOBILES EN FRANCE
Au premier trimestre, la marge brute opérationnelle (MBO) de France Télécom a progressé de 2,8% à 4.790 millions d'euros, tandis que son chiffre d'affaires a augmenté de 1,4% à 13.027 millions d'euros, grâce à un bond de 6,8% dans la téléphonie mobile en base comparable tandis que le pôle téléphonie fixe et internet stagne.
Frédéric Doussard, analyste chez Oddo Securities, a jugé les chiffres du premier trimestre de "bonne qualité". "On constate une bonne tenue des pays matures - France et Royaume-Uni - et légèrement moins bien dans les pays émergents", explique-t-il.
"Pour le chiffre d'affaires, l'effet de base est favorable au premier trimestre, il le sera encore au T2, mais cela devrait être un peu moins le cas au 2e semestre puisque c'est à cette période que le groupe avait accéléré sa croissance l'année dernière".
En France, Orange a vu sa part de marché se tasser à 43,6% au 31 mars contre 43,8% au 31 décembre, avec un gain limité à 12.000 clients sur le trimestre à 24,238 millions et un revenu moyen par abonné mensuel (Arpu) stable à 33,17 euros.
L'opérateur, qui a poursuivi son gain de clients au Royaume-Uni mais en a perdu en Espagne et surtout en Pologne sur le trimestre, bénéfice principalement du "reste du monde" où il gagne 2,2 millions de clients sur le trimestre.
Gervais Pellissier a réaffirmé que le groupe visait une "quasi-stabilité" du chiffre d'affaires de son activité résidentielle (téléphonie fixe et ADSL) en France, qui a progressé de 1,3% à base comparable au premier trimestre. Dans le haut débit, Orange a maintenu sa part de marché à 49,4% en France avec 7,63 millions d'accès au 31 mars contre 7,3 millions trois mois plus tôt.
Le groupe a également précisé avoir dépassé les 100.000 iPhone d'Apple vendus en France depuis la fin novembre - contre 90.000 à la fin janvier. Au 31 mars, il avait écoulé 870.000 terminaux fixe/mobile Unik contre 700.000 fin 2007.
Le groupe maintient son taux d'investissement à environ 13% du chiffre d'affaires en 2008, malgré un bond de ce taux à 11,5% au premier trimestre contre 9,6% un an plus tôt en raison de rachats de locaux techniques en France.
France Telecom confirme également viser une stabilité du taux de MBO en 2008 - à comparer à 36,1% en 2007 - grâce à la poursuite de son programme de réductions de coûts. Au premier trimestre, il s'est établi à 36,8%. Gervais Pellissier a précisé que le groupe avait réduit ses effectifs de 2,6% sur un an pour les ramener à 185.874 personnes au 31 mars.
Source: news.yahoo.com