A l'heure où des manifestations contre la répression chinoise au Tibet perturbent de par le monde le relais de la flamme olympique, les dirigeants de la planète, dont les présidents américain George W. Bush et français Nicolas Sarkozy, exhortaient la Chine à ouvrir des pourparlers avec le Dalaï lama.
"Au vu des requêtes répétées faites par la partie du Dalaï lama pour reprendre les discussions, le département compétent au sein du gouvernement central contactera et consultera le représentant privé du Dalaï lama dans les jours qui viennent", a annoncé vendredi l'agence officielle Chine Nouvelle (Xinhua), qui ne donne aucune date pour cette rencontre.
Chine nouvelle précise que Pékin ne s'est engagé qu'à une seule rencontre, et rappelle, comme le fait fréquemment le gouvernement chinois, que le Dalaï lama devra cesser ses efforts séparatistes préalablement à toute reprise formelle des négociations.
Le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil a déclaré ne pas avoir reçu confirmation officielle de cette information.
"Le dalaï lama est toujours ouvert à avoir un dialogue, mais les circonstances actuelles au Tibet ne semblent pas constituer une plate-forme appropriée pour un dialogue significatif", a déclaré Samdhong Rimpoche depuis Dharamsala, en Inde. "Mais laissez la confirmation officielle venir de la Chine. Nous donnerons notre réponse".
En visite à Pékin, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a estimé que la Chine semblait prête à discuter de toutes les questions liées au Tibet, sauf son indépendance.
"Si l'inquiétude du Dalaï lama est, comme il l'a toujours déclaré, le respect de l'identité culturelle, de l'identité religieuse et l'autonomie à l'intérieur de la Chine (...), je pense qu'il y a un réel espace pour un dialogue", a-t-il déclaré à la presse.
A l'issue de ses entretiens avec le Premier ministre chinois Wen Jiabao, José Manuel Barroso s'était dit "encouragé par nous échanges sur le Tibet". "Je crois que ces Jeux olympiques doivent se tenir dans une atmosphère paisible", avait-il ajouté, réaffirmant son opposition à toute idée de boycott.
Le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il tenterait d'obtenir un accord au niveau des Vingt-Sept sur un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture si Pékin refusait de reprendre langue avec le Dalaï lama.
Après l'annonce de Chine nouvelle, M. Sarkozy a salué dans un communiqué une "étape majeure", estimant que "ce dialogue renouvelé est porteur de réels espoirs". "Il faut maintenant que le dialogue se noue, que les choses puissent progresser et la situation s'apaiser au Tibet", a souligné ensuite le président français vendredi en marge de son déplacement à Monaco. "Mon sherpa, Jean-David Levitte, était encore auprès des autorités chinoises il y a quelques heures et la France se félicite de ce progrès, et c'est parce qu'on se parle et parce qu'on dialogue qu'on peut trouver des solutions".
La porte-parole de l'ambassade américaine à Pékin Susan Stevenson évoquait pour sa part un "développement positif".
Fin 2006, la Chine et les représentants du gouvernement tibétain en exil avaient tenu six rounds de pourparlers, sans déboucher sur aucun compromis. Les parties ont gardé ouverts des canaux de dialogue, bien qu'ils l'évoquent rarement et que la Chine ne reconnaisse pas l'existence de négociations formelles.
L'un des émissaires du chef spirituel du bouddhisme tibétain est son frère aîné, Gyalo Thondup, l'artisan à la fin des années 70 de la réouverture d'un dialogue gelé sous Mao Zedong. D'autres discussions plus récentes ont été menées par l'émissaire spécial du Dalaï lama Lodi Gyari.
"On espère que via le contact et la consultation, le camp du Dalaï fera des gestes crédibles pour arrêter les activités visant à diviser la Chine, arrêter de comploter et d'inciter à la violence, arrêter de perturber et saboter les Jeux olympiques de Pékin afin de créer les conditions du dialogue", ajoute Chine Nouvelle, citant toujours le même responsable anonyme.
Source: yahoo news
"Au vu des requêtes répétées faites par la partie du Dalaï lama pour reprendre les discussions, le département compétent au sein du gouvernement central contactera et consultera le représentant privé du Dalaï lama dans les jours qui viennent", a annoncé vendredi l'agence officielle Chine Nouvelle (Xinhua), qui ne donne aucune date pour cette rencontre.
Chine nouvelle précise que Pékin ne s'est engagé qu'à une seule rencontre, et rappelle, comme le fait fréquemment le gouvernement chinois, que le Dalaï lama devra cesser ses efforts séparatistes préalablement à toute reprise formelle des négociations.
Le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil a déclaré ne pas avoir reçu confirmation officielle de cette information.
"Le dalaï lama est toujours ouvert à avoir un dialogue, mais les circonstances actuelles au Tibet ne semblent pas constituer une plate-forme appropriée pour un dialogue significatif", a déclaré Samdhong Rimpoche depuis Dharamsala, en Inde. "Mais laissez la confirmation officielle venir de la Chine. Nous donnerons notre réponse".
En visite à Pékin, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a estimé que la Chine semblait prête à discuter de toutes les questions liées au Tibet, sauf son indépendance.
"Si l'inquiétude du Dalaï lama est, comme il l'a toujours déclaré, le respect de l'identité culturelle, de l'identité religieuse et l'autonomie à l'intérieur de la Chine (...), je pense qu'il y a un réel espace pour un dialogue", a-t-il déclaré à la presse.
A l'issue de ses entretiens avec le Premier ministre chinois Wen Jiabao, José Manuel Barroso s'était dit "encouragé par nous échanges sur le Tibet". "Je crois que ces Jeux olympiques doivent se tenir dans une atmosphère paisible", avait-il ajouté, réaffirmant son opposition à toute idée de boycott.
Le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il tenterait d'obtenir un accord au niveau des Vingt-Sept sur un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture si Pékin refusait de reprendre langue avec le Dalaï lama.
Après l'annonce de Chine nouvelle, M. Sarkozy a salué dans un communiqué une "étape majeure", estimant que "ce dialogue renouvelé est porteur de réels espoirs". "Il faut maintenant que le dialogue se noue, que les choses puissent progresser et la situation s'apaiser au Tibet", a souligné ensuite le président français vendredi en marge de son déplacement à Monaco. "Mon sherpa, Jean-David Levitte, était encore auprès des autorités chinoises il y a quelques heures et la France se félicite de ce progrès, et c'est parce qu'on se parle et parce qu'on dialogue qu'on peut trouver des solutions".
La porte-parole de l'ambassade américaine à Pékin Susan Stevenson évoquait pour sa part un "développement positif".
Fin 2006, la Chine et les représentants du gouvernement tibétain en exil avaient tenu six rounds de pourparlers, sans déboucher sur aucun compromis. Les parties ont gardé ouverts des canaux de dialogue, bien qu'ils l'évoquent rarement et que la Chine ne reconnaisse pas l'existence de négociations formelles.
L'un des émissaires du chef spirituel du bouddhisme tibétain est son frère aîné, Gyalo Thondup, l'artisan à la fin des années 70 de la réouverture d'un dialogue gelé sous Mao Zedong. D'autres discussions plus récentes ont été menées par l'émissaire spécial du Dalaï lama Lodi Gyari.
"On espère que via le contact et la consultation, le camp du Dalaï fera des gestes crédibles pour arrêter les activités visant à diviser la Chine, arrêter de comploter et d'inciter à la violence, arrêter de perturber et saboter les Jeux olympiques de Pékin afin de créer les conditions du dialogue", ajoute Chine Nouvelle, citant toujours le même responsable anonyme.
Source: yahoo news
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