L'adolescent juif, violemment agressé samedi dans un quartier populaire de Paris, est sorti lundi de près de 36 heures de coma, les enquêteurs s'efforçant de comprendre les raisons de cet acte qualifié d'antisémite par plusieurs organisations.
Cinq mineurs, dont la participation directe aux violences n'est pas avérée, ont été déférés lundi soir au parquet de Paris. Une information judiciaire devrait être ouverte mardi matin.
Il appartiendra à la Justice de déterminer les mobiles de cette agression et d'en déterminer l'éventuel caractère antisémite, a souligné sur RTL le nouveau grand rabbin de France, Gilles Bernheim. Ce dernier s'est en effet montré prudent sur ce dernier point, jugeant "probable" mais "pas certain" que cet acte ait revêtu une connotation antisémite.
Pour Gilles Bernheim, il n'y a pas aujourd'hui de "regain d'antisémitisme", néanmoins, "les marques d'antisémitisme n'ont pas disparu", a-t-il expliqué.
L'état du patient "s'est amélioré" mais il n'est "pas encore possible de statuer sur d'éventuelles séquelles", a précisé l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué publié en accord avec la famille.
Selon la Ligue des Droits de l'homme (LDH), "la question de la violence antisémite est dans tous les esprits". "Même si, (tant que l'enquête n'a pas abouti), "la prudence s'impose dans la qualification d'actes en tout état de cause odieux, force est de constater qu'un acte d'une extrême violence a pris pour cible une personne dont l'appartenance communautaire était clairement visible".
Le patron d'un bar-tabac situé près du lieu de l'agression a évoqué lundi sur RTL un "règlement de comptes entre petites bandes" plutôt qu'une agression antisémite. "Aux alentours de 18H00-18H30, il y a un groupe de jeunes juifs qui sont arrivés, ils étaient approximativement une vingtaine qui se sont dirigés vers le square au niveau de la rue Petit et qui sont allés directement agresser des jeunes et puis après, il s'en est suivi une altercation assez violente", a déclaré l'homme, qui n'a pas donné son nom mais qui affirme avoir été témoin direct de la scène.
"Il y a eu des jets d'objets, moi, j'étais là en train de baisser mes rideaux métalliques de peur que ma vitrine soit endommagée, ils se sont tous sauvés, à priori ils auraient laissé un de leur amis à terre" a-t-il ajouté.
Selon les premiers témoignages, l'agression a eu lieu vers 20H00.
Pour le président du Bureau national de Vigilance contre l'antisémitisme, Sammy Ghozlan, le jeune Rudy, qui suit une formation de plombier, "n'appartient à aucune bande, il n'est pas membre du Betar ou de la LDJ" (ligue de défense juive)".
Le jeune homme avait été interpellé "après des incidents à caractère intercommunautaire" le 9 décembre 2007, a indiqué une source policière.
Le centre Simon Wiesenthal a qualifié "d'affaire d'Etat" l'agression du jeune homme, la jugeant liée à la politique de la France au Moyen Orient.
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré que la justice punira "avec sévérité" les agresseurs du jeune homme. "J'ai été particulièrement choqué de ce qui est arrivé à un jeune Français sous prétexte qu'il portait une kippa", a affirmé M. Sarkozy lors d'un discours à Jérusalem.
Source: news.yahoo.com
Cinq mineurs, dont la participation directe aux violences n'est pas avérée, ont été déférés lundi soir au parquet de Paris. Une information judiciaire devrait être ouverte mardi matin.
Il appartiendra à la Justice de déterminer les mobiles de cette agression et d'en déterminer l'éventuel caractère antisémite, a souligné sur RTL le nouveau grand rabbin de France, Gilles Bernheim. Ce dernier s'est en effet montré prudent sur ce dernier point, jugeant "probable" mais "pas certain" que cet acte ait revêtu une connotation antisémite.
Pour Gilles Bernheim, il n'y a pas aujourd'hui de "regain d'antisémitisme", néanmoins, "les marques d'antisémitisme n'ont pas disparu", a-t-il expliqué.
L'état du patient "s'est amélioré" mais il n'est "pas encore possible de statuer sur d'éventuelles séquelles", a précisé l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué publié en accord avec la famille.
Selon la Ligue des Droits de l'homme (LDH), "la question de la violence antisémite est dans tous les esprits". "Même si, (tant que l'enquête n'a pas abouti), "la prudence s'impose dans la qualification d'actes en tout état de cause odieux, force est de constater qu'un acte d'une extrême violence a pris pour cible une personne dont l'appartenance communautaire était clairement visible".
Le patron d'un bar-tabac situé près du lieu de l'agression a évoqué lundi sur RTL un "règlement de comptes entre petites bandes" plutôt qu'une agression antisémite. "Aux alentours de 18H00-18H30, il y a un groupe de jeunes juifs qui sont arrivés, ils étaient approximativement une vingtaine qui se sont dirigés vers le square au niveau de la rue Petit et qui sont allés directement agresser des jeunes et puis après, il s'en est suivi une altercation assez violente", a déclaré l'homme, qui n'a pas donné son nom mais qui affirme avoir été témoin direct de la scène.
"Il y a eu des jets d'objets, moi, j'étais là en train de baisser mes rideaux métalliques de peur que ma vitrine soit endommagée, ils se sont tous sauvés, à priori ils auraient laissé un de leur amis à terre" a-t-il ajouté.
Selon les premiers témoignages, l'agression a eu lieu vers 20H00.
Pour le président du Bureau national de Vigilance contre l'antisémitisme, Sammy Ghozlan, le jeune Rudy, qui suit une formation de plombier, "n'appartient à aucune bande, il n'est pas membre du Betar ou de la LDJ" (ligue de défense juive)".
Le jeune homme avait été interpellé "après des incidents à caractère intercommunautaire" le 9 décembre 2007, a indiqué une source policière.
Le centre Simon Wiesenthal a qualifié "d'affaire d'Etat" l'agression du jeune homme, la jugeant liée à la politique de la France au Moyen Orient.
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré que la justice punira "avec sévérité" les agresseurs du jeune homme. "J'ai été particulièrement choqué de ce qui est arrivé à un jeune Français sous prétexte qu'il portait une kippa", a affirmé M. Sarkozy lors d'un discours à Jérusalem.
Source: news.yahoo.com
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