"Il y a dans ce rapport des accusations inacceptables portées à l'égard de responsables politiques et militaires français", a souligné un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au cours d'un briefing de presse.
François Mitterrand et Dominique de Villepin, alors directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, figurent parmi une liste d'une dizaine de responsables français cités à la fin du rapport et accusés d'avoir fourni un soutien de la France "d'une nature politique, militaire, diplomatique et logistique".
Le rapport, rendu public mardi à Kigali, accuse aussi des soldats français d'avoir "eux-mêmes été directement impliqués dans les assassinats de Tutsis, et de Hutus accusés d'avoir cachés des Tutsis". "Les soldats français ont commis de nombreux viols, en particulier de femmes tutsies", selon le rapport.
De son côté, le Quai d'Orsay s'interroge sur "l'objectivité du mandat confié à cette 'commission indépendante chargée par les autorités rwandaises de rassembler les preuves montrant l'implication de l'Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994'".
"Nous ne pouvons bien sûr pas être surpris des conclusions de cette commission compte-tenu de son intitulé", a relevé le porte-parole.
Il a également rappelé qu'"un très important travail d'investigations sur le rôle de la France au Rwanda pendant ces années là a été réalisé en 1998 dans le cadre de la mission d'information parlementaire présidée par M. Paul Quilès".
La France s'en tient "à l'analyse de cette commission et à ses conclusions", a précisé le porte-parole, ajoutant que Paris a coopéré étroitement avec le Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR), dès sa mise en place.
"Il convient de rappeler que la France a aussitôt adapté sa législation, dès la création du TPIR, pour reconnaître la pleine juridiction de ce tribunal et sa primauté", a-t-il encore indiqué.
Source: Yahoo News
François Mitterrand et Dominique de Villepin, alors directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, figurent parmi une liste d'une dizaine de responsables français cités à la fin du rapport et accusés d'avoir fourni un soutien de la France "d'une nature politique, militaire, diplomatique et logistique".
Le rapport, rendu public mardi à Kigali, accuse aussi des soldats français d'avoir "eux-mêmes été directement impliqués dans les assassinats de Tutsis, et de Hutus accusés d'avoir cachés des Tutsis". "Les soldats français ont commis de nombreux viols, en particulier de femmes tutsies", selon le rapport.
De son côté, le Quai d'Orsay s'interroge sur "l'objectivité du mandat confié à cette 'commission indépendante chargée par les autorités rwandaises de rassembler les preuves montrant l'implication de l'Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994'".
"Nous ne pouvons bien sûr pas être surpris des conclusions de cette commission compte-tenu de son intitulé", a relevé le porte-parole.
Il a également rappelé qu'"un très important travail d'investigations sur le rôle de la France au Rwanda pendant ces années là a été réalisé en 1998 dans le cadre de la mission d'information parlementaire présidée par M. Paul Quilès".
La France s'en tient "à l'analyse de cette commission et à ses conclusions", a précisé le porte-parole, ajoutant que Paris a coopéré étroitement avec le Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR), dès sa mise en place.
"Il convient de rappeler que la France a aussitôt adapté sa législation, dès la création du TPIR, pour reconnaître la pleine juridiction de ce tribunal et sa primauté", a-t-il encore indiqué.
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française