"L'attentat suicide a visé un véhicule de l'armée, au moins quatre personnes sont mortes et 29 autres blessées", a indiqué un haut responsable des services de sécurité, sous couvert de l'anonymat. "Le général Mushtaq Baig, des services médicaux de l'armée, est parmi les tués", a-t-il précisé.
Rawalpindi, mégalopole populaire qui touche la capitale pakistanaise, est également la principale ville-garnison du pays et le siège de l'état-major de l'armée, très puissante au Pakistan. Mais c'est également dans cette ville qu'ont été perpétrées bon nombre d'attaques dans la vague d'attentats sans précédent qui ensanglante le pays depuis des mois, attribués ou revendiqués par les militants islamistes radicaux proches d'Al-Qaïda et des talibans.
Ces derniers avaient fait de 2007 l'année la plus meurtrière de l'histoire du Pakistan en matière de terrorisme avec plus de 800 morts. Depuis le début de 2008, plus de 160 personnes ont été tuées dans une vingtaine d'attentats.
Une majorité d'attentats, notamment ceux qui ont été perpétrés à Rawalpindi, visent les forces armées ou la police.
Ce nouvel attentat intervient à une semaine des élections législatives et provinciales qui ont marqué la victoire des partis de l'opposition au président Pervez Musharraf, auquel les combattants fondamentalistes, ainsi qu'Oussama Ben Laden lui-même, ont déclaré le "jihad", la guerre sainte. La vague d'attentats a atteint son paroxysme le 27 décembre quand un kamikaze a tué l'ex-Premier ministre et leader de l'opposition Benazir Bhutto, et 23 autres personnes, à Rawalpindi.
Le Parti du peuple pakistanais (PPP), le mouvement de la défunte Benazir Bhutto, dirigé de facto par son veuf Asif Ali Zardari et arrivé largement en tête aux élections, pourrait négocier avec les alliés du président Musharraf pour les faire entrer dans une coalition, a indiqué dimanche un porte-parole du PPP. Si la coalition menée par le PPP parvenait à disposer ainsi d'une majorité des deux-tiers au Parlement, elle pourrait alors engager une procédure de destitution à l'encontre du président Musharraf ou faire déclarer illégale son élection.
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Rawalpindi, mégalopole populaire qui touche la capitale pakistanaise, est également la principale ville-garnison du pays et le siège de l'état-major de l'armée, très puissante au Pakistan. Mais c'est également dans cette ville qu'ont été perpétrées bon nombre d'attaques dans la vague d'attentats sans précédent qui ensanglante le pays depuis des mois, attribués ou revendiqués par les militants islamistes radicaux proches d'Al-Qaïda et des talibans.
Ces derniers avaient fait de 2007 l'année la plus meurtrière de l'histoire du Pakistan en matière de terrorisme avec plus de 800 morts. Depuis le début de 2008, plus de 160 personnes ont été tuées dans une vingtaine d'attentats.
Une majorité d'attentats, notamment ceux qui ont été perpétrés à Rawalpindi, visent les forces armées ou la police.
Ce nouvel attentat intervient à une semaine des élections législatives et provinciales qui ont marqué la victoire des partis de l'opposition au président Pervez Musharraf, auquel les combattants fondamentalistes, ainsi qu'Oussama Ben Laden lui-même, ont déclaré le "jihad", la guerre sainte. La vague d'attentats a atteint son paroxysme le 27 décembre quand un kamikaze a tué l'ex-Premier ministre et leader de l'opposition Benazir Bhutto, et 23 autres personnes, à Rawalpindi.
Le Parti du peuple pakistanais (PPP), le mouvement de la défunte Benazir Bhutto, dirigé de facto par son veuf Asif Ali Zardari et arrivé largement en tête aux élections, pourrait négocier avec les alliés du président Musharraf pour les faire entrer dans une coalition, a indiqué dimanche un porte-parole du PPP. Si la coalition menée par le PPP parvenait à disposer ainsi d'une majorité des deux-tiers au Parlement, elle pourrait alors engager une procédure de destitution à l'encontre du président Musharraf ou faire déclarer illégale son élection.
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